Historique de CollectifHamlet.FragmentXXV

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29 octobre 2008 à 11h47 par SZ -
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FragmentXXIII


Elle boit.

CLAUDIUS
Non! Gertrude…

GERTRUDE
À elle-même. Ce verre était empoisonné.

HAMLET
Venez Laertes, finissons ce violent duel.

LAERTES
Bien monsieur, mais ce sera presque à l’encontre de ma conscience…

HAMLET
Allez monsieur.

Ils continuent et se blessent l’un l’autre. Laertes tombe, mourrant. La reine aussi.

CLAUDIUS
Gertrude!

Hamlet court voir sa mère.

GERTRUDE
Le verre, le verre Hamlet, le vers…

Elle meurt. Silence.

HAMLET
Fermez les portes!
LAERTES
Hamlet, je ne suis qu’un fou, je meurs bêtement, de ma propre ruse. Toi aussi, il ne te reste que quelques minutes à vivre; tu es aussi imbattable qu’empoisonné…ta mère, ta pauvre mère a bu dans la coupe un poison…un poison qui était pour toi.

HAMLET à Claudius.
Tu as empoisonné cet intrsument qui tient dans ma main?

Silence.

Tu as empoinné le verre qu’a bu ma mère. Tu l’as laissée mourir. Et bien, boit! Boit toi aussi! Meurt roi pourri, brûle, meurt!

Il lui lance le contenu du verre empoisonné à la figure mais en garde pour lui en verser de force dans le gosier. Claudius meurt, foudroyé.

LAERTES
Meurt, roi damné…tu es bien servi. Hamlet! Hamlet, prend ma main. De toute mon âme, je te pardonne…

Laertes meurt.

HAMLET
Et je meurs aussi par toi, cher Laertes. Il lui ferme les yeux. Oh! Horatio, C’est juste.

HORATIO
Non, vous mourez comme Oreste et je me sens aujourd’hui plus grec que danois. Je veux vous suivre…



HAMLET
Horatio! J’aime mon sort mais…si tu dois mourir, quel scandale laisserons-nous derrière? Que ta langue…que ta langue raconte notre histoire. Qui d’autre que toi? Que mon cœur s’empaille Horatio, je peux voir ma mort, ma langue n’est qu’un ulcère inerte, Horatio, je ne vois rien, inerte…Horatio…

Hamlet meurt. Fortinbras et sa suite entrent.

FORTINBRAS
Bon Dieu, mais qu’est-ce qui s’est passé?

HORATIO
Inerte…rien. Quelle tragédie!

FORTINBRAS
O impérieuse mort1 Combien de princes tu as comme projet d’abattre à ma place?

TÉMOINS
Malheureux pays.

HORATIO
Quelle tragédie…je vous raconterez, monsieur, une si triste histoire. Rien ni personne n’aurait pu en imaginer de pareille. Souvenez-vous, monsieur d’Hamlet inerte, rien. Il pleure.

FORTINBRAS
J’ai certains droits de mémoire sur ce Royaume,. Que quatre de nos meilleurs capitaines en chef portent Hamlet comme un soldat à sa tombe : Soulevez son corps de sorte que tous le voient de loin. Il y a, en ce pays, beaucoup de grandeur pourrie.


!!!Véronique Gauthier


!FIN.


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