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ALORS À CE JEUDI JUSTEMENT,
CATHERINE GIRARDIN
JE ME PERMETS D’UTILISER CETTE PAGE DES NOTES DE LECTURE POUR VOUS FAIRE PART DES COMMENTAIRES QUE J’AI REÇUS (de Catherine Renaud) SUITE À NOTRE LECTURE PUBLIQUE — Catherine Girardin
BONJOUR,
JE ME PERMETS D’UTILISER CETTE PAGE DES NOTES DE LECTURE POUR VOUS FAIRE PART DES COMMENTAIRES QUE J’AI REÇUS SUITE À NOTRE LECTURE PUBLIQUE; ÇA NOUS SERA UTILE POUR LA DERNIÈRE RENCONTRE DE JEUDI,
Bonjour! Je ne comprends pas trop comment me rendre sur l’espèce de blog Hamlet collectif à partir du site de Zarov, alors voilà en gros mes impressions suite à la lecture de votre Hamlet.
«Bonjour! Je ne comprends pas trop comment me rendre sur l’espèce de blog Hamlet collectif à partir du site de Zarov, alors voilà en gros mes impressions suite à la lecture de votre Hamlet.
Catherine Renaud
Catherine Renaud»
BONJOUR,
JE ME PERMETS D’UTILISER CETTE PAGE DES NOTES DE LECTURE POUR VOUS FAIRE PART DES COMMENTAIRES QUE J’AI REÇUS SUITE À NOTRE LECTURE PUBLIQUE; ÇA NOUS SERA UTILE POUR LA DERNIÈRE RENCONTRE DE JEUDI, ALORS À CE JEUDI JUSTEMENT,
CATHERINE GIRARDIN
Bonjour! Je ne comprends pas trop comment me rendre sur l’espèce de blog Hamlet collectif à partir du site de Zarov, alors voilà en gros mes impressions suite à la lecture de votre Hamlet.
Comme je te le disais, j’ai trouvé que certaines scènes mettaient en évidence des liens entre les personnages, ou des caractéristiques de personnages. J’ai apprécié, par exemple, la grande complicité presque fraternelle entre Hamlet et Horatio dans plusieurs des scènes qui les unissait, les folies sexuelle, existentielle, familiale d’Hamlet, sa juvénile et puissante énergie à déambuler (mais pas à attendre)… J’ai aussi remarqué des éclats intéressants du personnage d’Ophélie, avec son détachement, son effacement en matière de mots et sa poupée qui se noie à sa place (mais je ne me souviens plus bien de ce personnage dans le texte original; est-ce que ces éléments sont des idées des étudiants?) En tous cas c’est comme ça que j’ai vue Ophélie, mais après la mort de la poupée on annonce la découverte de son corps dans la rivière. L’exemple n’est peut-être pas le bon, mais il m’amène quand même à dire qu’il y avait quelques détails comme ça qui modifiaient légèrement l’histoire originale mais qui n’étaient pas maintenus. Ça amenait un peu de confusion; on avait alors plus l’impression d’une mosaïque que d’un travail collectif. La façon de laquelle la lecture s’est faite, avec les lecteurs qui changeaient de personnages et les personnages qui changeaient de lecteurs, nuisait aussi à la fluidité et à l’impression d’un tout. Il y a quelques enjeux qui se sont perdus dans la mêlée, soit à cause de ces quelques trous dans l’unicité du texte, soit carrément parce que certaines scènes clefs laissaient disparaître des informations importantes au profit d’exercices de style modernisants… Je te disais que je n’avais pas perçu l’hésitation d’Hamlet, sa non-action, son attente (stratégique ou existentielle, je ne sais plus)… est-ce que c’était voulu? Avez-vous simplement préféré concentrer le travail sur autre chose, creuser ailleurs? J’ai aussi trouvé qu’on perdait souvent Laërte et Polonius, le lien paternel entre les deux comme leur importance autour d’Hamlet et de Claudius. La dernière chose, c’est ce que les changements de langue et de registres ont à dire dans cette réécriture. Pourquoi et comment parler de la langue avec le mythe d’Hamlet? Quand est-ce que les changements de langue s’effectuent? Y avait-il une certaine continuité? Je n’en ai pas eu l’impression. Qu’est-ce que ça dit alors? Pour moi, ça parlait de confusion identitaire, culturelle… c’est très intéressant là ou ça peut mener, comment tout ça peut se mêler au conflit d’Hamlet, ou pas… pour l’instant ça semblait plutôt gratuit en général ou si on fait le total de toutes les scènes et qu’on essaie d’en tirer quelque chose (entendons-nous je ne parle toujours que de la langue). Il ne suffirait peut-être que d’un prologue, une mise en situation qui nous plonge dans la réalité de votre gang de co-auteurs franco-américains mondialisés qui étudient Shakespeare, ses traducteurs et ceux qu’il a inspiré de partout dans le monde…!
Voilà. À bientôt j’espère!
Catherine Renaud
Fragment 4:
Tout d’abord…
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Tout d’abord…
Ça n’était pas un exercice facile et vous vous y êtes toutes adonnées courageusement et avec énormément de bonne volonté.
Demain nous placerons les tables en V, et distribuerons les équipes entres ses deux “ailes” (un membre par aile à partir du centre:… 5, 4, 3, 2, 1/1, 2, 3, 4, 5 …). Ainsi, la lecture s’ouvrira à partir du centre du V … et s’y terminera également.
Pour chaque fragment, outre les DIDASCALISTES (qui demeureront assis), les LECTEURS livreront leur texte debout à leur place. Ainsi, on ENTRE en scène en se levant et on SORT en s’assoyant. La seule exception à cette nouvelle règle sera le Didascaliste du FRAGMENT 20 (qui y joue pratiquement un rôle), celui-ci se lèvera donc avec les autres lecteurs.
Faire preuve d’urgence plutôt que d’indulgence. Tâcher d’anticiper ce qui vient.
Il faut lire les didascalies comme si les événements arrivaient au moment présent. Quand un personnage “ENTRE” c’est à peu près toujours une surprise.
Ouverture au public, SVP. Ne pas perdre le rythme de vos lectures précédentes: Vous entrez DÉJÀ en action.
Tout le monde devrait dire la réplique de BERNARDO “Vive le Roi!”, tout comme dans le fragment 25.
Débuter la scène avec la réplique “Grand curieux”.
Roxanne pour la réplique de POLONIUS “He hath, my lord, wrung from me a forced graunt” dire plutôt “Il a ma permission”.
Suite à la réplique de LAERTES “Je parlai d’Hamlet fils…”, il faudrait que tout le monde tousse inconfortablement.
À la fin de ce fragment, le DIDASCALISTE doit dire “Le Roi et la Reine sortent”.
HAMLET grimpe sur la table pour son soliloque (solilesse?) et en redescend en applaudissant (après le “STAY” de CLAUDIUS) Fragment 4:
Le fragment débute avec le compte à rebours de MARCELLUS.
Pour la réplique d’HORATIO “le temps de compter jusqu’à cent”, TOUT LE MONDE (sauf Marcellus) répond “plus, plus”. Même jeu pour la réplique d’HAMLET “Retenez maintenant votre langue, je vous rejoindrai”, on répond “Nos devoirs à votre honneur”.
Le DIDASCALISTE doit dire “Entrent Laertes et Ophélie”, puis “Entre Polonius”, puis “Laertes Sort.
Il faut bien entendre la toute première DIDASCALIE: “Nuit.” Malgré l’intériorité des personnages, il faut que la lecture de ce fragment soit plus ouverte au public (parler plus fort, Aurélie).
Le DIDASCALISTE doit dire “Hamlet vomit”, puis plus loin “On entend les voix d’Horatio et Marcellus”.
N’oubliez pas en début de fragment la présence affolante du Fantôme.
Après la dernière réplique du fragment 8 (“Y faut en avoir le coeur net”), le DIDASCALISTE du fragment 10 doit tout de suite enchaîner avec “Entre Claudius”.
Dans le contexte de ce fragment, il faut que le DIDASCALISTE, dise “Entre Ophélie, suivie d’un Cameraman”.
Après son entretien avec Hamlet, avec “Mourir, dormir” OPHÉLIE est atterrée (overwhelmed), cassée, détruite.
POLONIUS, plutôt que “I my selfe … will stand behind the Arras”, dire “Je me tiendrai moi-même - témoin invisible - derrière le rideau”
Maintenir le rythme. Plus ouvert (parler plus fort, Luc).
Plus d’urgence de la part du COMÉDIEN: ça n’est pas de la poésie, c’est une histoire qu’il raconte. DIDASCALISTE dire “Hamlet se frotte le yeux” (plutôt que “se gratte les yeux”).
Plus d’urgence de la part du DIDASCALISTE pour “Polonius prend le bras du comédien et l’entraîne…”
N’oublions pas qu’ici, HAMLET et HORATIO tout en rigolant ensemble se découvrent l’un à l’autre.
DIDASCALISTE le passage du fragment 14 doit se faire en un souffle “Ophélie giffle Hamlet. Au même moment…”.
“Lucianus-de-quelque-chose [EMPOISONNE] le Roi-de-quelque-chose”
Hélas, les amis! la chanson ne me convainc pas autant que votre deuxième versions du dumbshow:
(Entre Rosencrantz et Guildenstern. Ils sont tous les deux à quatre pattes halètent comme des chiens. Ils font une ronde autour de Hamlet et aboient. Hamlet les flatte au passage. Horatio est retenu par un garde dans un coin. Il essaie de se libérer mais en est incapable. Une fois que Guildenstern et Rosencrantz ont bavé suffisamment sur le parquet, Hamlet sort une balle et la lance en coulisses. Les deux hommes-chiens partent à courir après la balle . Polonius entre, il les laisse aller. Ils se sauvent en courant. Horatio se défait de l’étreinte du garde.)
Prières d’y revenir. Car, pour le moment du moins, la chanson casse le rythme.
Enchaîner sans attendre. DIDASCALISTE, il faut bien entendre “[Polonius] se dirige vers le lit et se cache dessous”. Même jeu pour “[Hamlet]Enfonce son épée dans le matelas…”.
Après la dernière réplique du fragment précédent “… une forme d’abnégation”, le DIDASCALISTE doit enchaîner tout de suite “Hamlet et Gertrude reste muets devant le sang qui imbibe les draps.”
Enchaîner tout de suite avec la réplique de CLAUDIUS “OÙ EST POLONIUS?”
Le fragment se termine avec l’entrée du “didascaliste Horatio.”
Le fragment débute avec la didascalie “Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius…”
HAMLET mettre l’emphase sur “PULL the Pigeon, please” Le DIDASCALISTE doit dire “Détonation”, “Détonations en chaîne”, “Plusieurs détonations” etc.
À la fin du fragment, la DIDASCALISTE doit dire “[le fossoyeur] prend un crâne fraîchement déterré…”. En général, la DIDASCALISTE doit parler plus fort.
Nous enchaînerons ces fragments, demain, avant la lecture.
Merci Merci Merci? & à demain,
S/Z