14 avril 2009 à 07h35
par LR -
Lignes 246-248 modifiées:
CLAUDIUS : Non! Impossible! Hamlet serait de retour au Danemark! La poisse Leartes, je te le dis, la poisse nous colle aux basquettes. Voilà ce que ça vaut de se fendre le caillou en quatre, de préparer une expédition, de fomenter une exécution. Dire que j’avais mis le roi d’Angleterre dans le coup. Mais Merde! Il nous revient toujours le petit toqué!
en:
CLAUDIUS : Non! Impossible! Hamlet serait de retour au Danemark! Voilà ce que ça vaut de se fendre le caillou en quatre, de préparer une expédition, de fomenter une exécution. Dire que j’avais mis le roi d’Angleterre dans le coup.
Lignes 275-277 modifiées:
HORATIO : Dans cette lettre que le prince me fit parvenir, il me dévoile l’infâme stratagème dont il su s’échapper. Par une conjonction d’hasards, il découvrit l’indice confirmant le souhait du roi de voir sa gorge tranchée. Heureusement, le ciel lui prêtant main forte, il pu regagner les terres si chères à son cœur. Ayant survécu à cette extradition et en rage devant cette traitrise, voici maintenant le prince empreint à une démence sans nom.
en:
HORATIO : Dans cette lettre que le prince me fit parvenir, il me dévoile l’infâme stratagème dont il su s’échapper. Il découvrit l’indice confirmant le souhait du roi de voir sa gorge tranchée. Ayant survécu à cette extradition et en rage devant cette traitrise, voici maintenant le prince empreint à une démence sans nom.
Lignes 287-292 modifiées:
CLAUDIUS : Si près Leartes. Si près, nous étions.
LEARTES : Qu’il vienne à nous, mon bon Seigneur. Qu’il soit le bienvenu. Qu'il s'approche. Comment se soumettre à la réconciliation, si ce n'est que par le sang? Je prendrai ma revanche et du bout de mon arme je lui susurrerai : « Ainsi, tes jours se terminent».
en:
CLAUDIUS : Si près Leartes. Nous étions si près.
LEARTES : Qu’il vienne à nous, mon bon Seigneur. Qu’il soit le bienvenu. Qu'il s'approche. Comment se soumettre à la réconciliation, si ce n'est par le sang? Je prendrai ma revanche.
Ligne 311 modifiée:
GERTRUDE : Quel bourbier mon cher Horatio. Mais, dans quel bourbier sommes-nous tombés? Claudius, dis-tu, aurait envoyé Hamlet à la potence? Ah, impossible maintenant d’avaler une autre de ces petites bestioles. Vraiment. '''Les offre à Horatio qui les refuse vivement'' Vraiment? Bon écoute, il est vrai, je te l’avoue, depuis quelques temps Claudius a bien changé. Il a beau caché son jeu, mais, faute d’en douter, la trahison est toujours tôt ou tard révélée. On n’y peut rien, tu vois. Je savais bien que quelque chose se tramait. Mais, tu sais, il est parfois plus simple de fermer les yeux. Réflexions et confessions faites, je me chargerai du roi, car comme dit le dicton : «Les meurtrières mindes sont alwayes jaloux».
en:
GERTRUDE : Claudius, dis-tu, aurait envoyé Hamlet à la potence? Ah, impossible maintenant d’avaler une autre de ces petites bestioles. Bon écoute, depuis quelques temps Claudius a bien changé. Il a beau caché son jeu, mais, faute d’en douter, la trahison est toujours tôt ou tard révélée. Je savais bien que quelque chose se tramait. Mais, tu sais, il est parfois plus simple de fermer les yeux. Réflexions et confessions faites, je me chargerai du roi.
Ligne 332 modifiée:
HORATIO : Zigouillés Madame. Avant de mettre pied à terre, Hamlet avait substitué les noms dans la lettre adressée au roi d’Angleterre. Ainsi, à leur arrivée, à leur plus grand malheur, la demande de votre mari fut exécutée tel que demandée.
en:
HORATIO : Zigouillés Madame. Avant de mettre pied à terre, Hamlet avait substitué les noms dans la lettre adressée au roi d’Angleterre. Ainsi, à leur arrivée, la demande de votre mari fut exécutée tel que demandée.
Lignes 356-358 modifiées:
CLAUDIUS: Voilà ce que je propose. J'ai souvent vu Hamlet s’envenimer, lorsqu’il était question de ton coup d’épée. Comme d’un souhait gourmand, je l’ai fréquemment surpris espérant défier ta main. Ta curiosité a-t-elle été piquée?
en:
CLAUDIUS: Voilà ce que je propose. J'ai souvent vu Hamlet s’envenimer, lorsqu’il était question de ton coup d’épée. Je l’ai fréquemment surpris espérant défier ta main. Ta curiosité a-t-elle été piquée?
Lignes 377-379 modifiées:
HAMLET OFF: Tu ne paies rien pour attendre, Zoziau! Tu verras comme le sang te figera dans les veines une fois que mes balles t’auront fracassé. Tu roucouleras à t'en fendre le gosier, crois-moi! Pull!
en:
HAMLET OFF: Tu ne paies rien pour attendre, Zoziau! Pull!
Ligne 389 modifiée:
CLAUDIUS : Et tu le malmèneras avec force. Je lui aurai alors préparé une coupe empoisonnée qui lui sera toute désignée. Lorsqu’il sera exténué, je lui tendrai cette boisson. Voilà qui garantira notre bonheur.
en:
CLAUDIUS : Je lui aurai préparé une coupe empoisonnée qui lui sera toute désignée. Lorsqu’il sera exténué, je lui tendrai cette boisson. Voilà qui garantira notre bonheur.
21 mars 2009 à 06h15
par LR -
Lignes 187-190 modifiées:
Ophélie prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement.
OPHÉLIE : Qui la séduira avec une simple lame? Qu’est-ce qu’un nom, l’honneur et le sang quand la chair est brûlante. Viens. L’odeur du père est encore dans son lit. Allons mouiller les draps, qu’ils nous avalent. Mes seins sont lourds… Je veux m’imprimer sur ta peau. Y graver mon nom avec les dents. Contre ton flanc, dormir, dormir, dormir, dormir.
en:
OPHÉLIE : (elle prend l’épée de la main de son frère) Qui la séduira avec une simple lame? (Elle débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement.) Qu’est-ce qu’un nom, l’honneur et le sang quand la chair est brûlante. Viens. L’odeur du père est encore dans son lit. Allons mouiller les draps, qu’ils nous avalent. Mes seins sont lourds… Je veux m’imprimer sur ta peau. Y graver mon nom avec les dents. Contre ton flanc, dormir, dormir, dormir, dormir.
Lignes 192-193 supprimées:
Elle tente d’insérer l’épée dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.
20 mars 2009 à 09h50
par LR -
Lignes 128-132 ajoutées:
Ophélie entre en scène. Elle arpente les couloirs du palais.
OPHÉLIE : (en murmurant) So small, so small. So small, so small. So small, so small.
Lignes 141-142 modifiées:
en:
OPHÉLIE : Disparu. Envolé. Disparu.
Lignes 149-222 modifiées:
GERTRUDE: Oh, here is the young Ophélie.
''(Entre Ophélie. Sous sa robe, son ventre est rond.)''
OPHÉLIE: Comment savoir que j’ai votre amour véritable?
''(Ophélie extirpe de sous sa robe une poupée rudimentaire.)''
POUPÉE (OPHÉLIE): Pénis rabougris,
Sabishii no aoujirouhi tarashimase
Gekkohou,
Orè hèsou kagè dèse,
Shi no èda kakkimase
An’na otonashii no sakoura kazamasse,
''(Ophélie punie violement la poupée en plantant des aiguilles dans son cœur, ses yeux et son sexe.)''
OPHÉLIE:
Il est mort et disparu, lady, il est mort et disparu,
Il est le sol qui accueille les amants
Et il absorbe leur amour ruisselant.
CLAUDIUS:
Ophélie?
OPHÉLIE:
Par dieu, pourquoi japper?
Je me désole de voir comment il repose dans le sol glacial,
Au lieu d’espérer, je ne peux que pleurer,
Ne pourrait-il pas revenir?
Il est mort et disparu, lady, il est mort et disparu.
POUPÉE (OPHÉLIE): Yomigaèmasenne dèsse ka?
Ano orgie, kourouou no tsoukiyo,
Orè long membre taremase,
karèra wa doko dèse ka,
Sakourazoukamori mimamomasse
Ippohou onorè ashi,
Kimyohou no kohoudail no hen’sa shimase.
OPHÉLIE:
Ah je suis morte,
Sanglote l’amoureuse,
De plaisir perdu,
Frileuse, papier de soie,
Qu’elle frotte entre ses doigts.
POUPÉE (OPHÉLIE): Naibou latrine,
Doko atashi magarou dèse,
Meigetsou katagemase,
An’na orè issai ken’jin owarimase,
Shi aida o ashi ikimase.
''(Elle noie la poupée dans la bassine d’eau.)''
OPHÉLIE:
Il est mort, il est parti,
Dieu ait pitié de son âme,
Et pour toutes les âmes chrétiennes, j’implore le seigneur,
Dieu soit avec vous, lady, dieu soit avec vous.
''(Ophélie sort, trainant sa poupée qui dégouline d’eau.)''
OPHÉLIE:
Il est mort et disparu, lady, mort et disparu.
Mort et disparu, lady, et disparu.
Mort, lady, disparu.
''(Entre le didascaliste, Horatio.)''
HORATIO: Ophélie se dirige vers la porte sans le secours de ses yeux et se retire en maintenant toujours fixés sur Claudius ses regards. Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne glisse de sa tête…
en:
OPHÉLIE : (toujours en arrière plan murmure à son bébé) Mourir. Dormir. Rien de plus.
Lignes 154-165 modifiées:
Un gramophone. Une musique de fond constante : « une vieille valse redondante. »
Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine est à l’opposé du roi dans l’espace. Elle semble absente.
Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne glisse de sa tête et atterrit au sol. Il la ramasse, y aperçoit son reflet et puis, visiblement agacé par son image, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine se dirige vers le roi, récupère sa couronne et la lui dépose sur la tête tout en lui faisant signe de cesser cette mascarade. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance. Ils restent immobiles un moment.
Puis, un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, éteint le gramophone et s’assied sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.
Des pas de course. Le garde et Laertes se bousculent à l’entrée. Le garde apparaît ensanglanté suivi de près de Laertes, vêtu des vêtements de son père. Le roi se lève de son trône subitement.
Le garde s’agenouille et s’effondre au sol. Laertes l’achève et se dirige vers le roi tout en glissant son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable. Il court jusqu’au roi, qui est debout devant son trône. Il pointe son épée sur sa gorge et lui tient fermement l’épaule droite avec sa main libre.
en:
Laertes se dirige vers le roi tout en glissant son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable. Il court jusqu’au roi, qui est debout devant son trône. Il pointe son épée sur sa gorge et lui tient fermement l’épaule droite avec sa main libre.
Lignes 163-164 ajoutées:
OPHÉLIE : (toujours retirée) Une simple lame. S’apaiser soi-même avec une simple lame.
Lignes 177-178 modifiées:
En chuchotant, Je ne suis pas votre ennemi. Quand vous connaîtrez la vérité…
en:
(En chuchotant) Je ne suis pas votre ennemi. Quand vous connaîtrez la vérité…
Lignes 181-184 modifiées:
OPHÉLIE, grelottante, Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…
Elle est trempée. Quelques plumes prennent place au sein de ses cheveux. Elle déambule dans l’espace. Elle fait des gestes amples à la manière d’une princesse dont la robe virevolte au vent. Cela dit, elle est pratiquement nue.
en:
OPHÉLIE (grelottante) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…
Lignes 185-188 modifiées:
Ophélie se dirige vers le gramophone. Elle croit entendre une musique alors que celui-ci est éteint. Elle prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement.
La reine s’approche d’Ophélie et tente de la couvrir de sa cape.
en:
Il cherche le regard du Roi et de la Reine qui se détournent de honte.
Ophélie prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement.
OPHÉLIE : Qui la séduira avec une simple lame? Qu’est-ce qu’un nom, l’honneur et le sang quand la chair est brûlante. Viens. L’odeur du père est encore dans son lit. Allons mouiller les draps, qu’ils nous avalent. Mes seins sont lourds… Je veux m’imprimer sur ta peau. Y graver mon nom avec les dents. Contre ton flanc, dormir, dormir, dormir, dormir.
Lignes 193-225 modifiées:
Ophélie crie, la repousse, et se déplace vers la reine en traînant son épée au sol, à la manière de son frère.
OPHÉLIE : Lavez vos mains, mettez votre robe de nuit, ne soyez pas si pâle. Je vous le répète. Il est enterré, il ne peut pas sortir de sa tombe.
La reine quitte la scène au pas de course.
LAERTES : Ma sœur… Mon ange?
(Elle imite une tragédienne.) Qui suis-je? Qu’ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore? Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais. Ah! ne puis-je savoir si j’aime, ou si je hais?.
Elle tente d’insérer l’épée dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.
Temps.
Je l’aime. Je le hais.
Voilà pour toi.
LAERTES : Une plume?
OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça.
LAERTES : Ophélie… Pardon.
OPHÉLIE : À Laertes et Claudius : Que voulez-vous donc, mes braves hommes? Eh-Oh, regardez-moi dans les yeux, mon cher roi. Ah! J’aurais dû être une reine.
Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe son espace royal. Elle imagine le trône à la manière d’une selle.
« Soit ma femme » que l’on me dit. Et malgré ma honte, je dis oui À la chevauchée sans merci. Il est parti bien vite laissant son ombre derrière lui…
(Ophélie diminue la ferveur de ses gestes jusqu’à ce que ceux-ci suggèrent l’image d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.)
LAERTES : Que s’est-il passé?
en:
OPHÉLIE : (Se dirige ver la Reine) Regardez-moi dans les yeux. J’aurais dû être Reine. Lavez vos mains, je vous le répète : Il est mort et enterré. Il ne peut pas sortir de sa tombe.
Elle tente d’insérer l’épée dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.
LAERTES : Ophélie
OPHÉLIE : (Se dirige vers Laertes) Desperate cold flesh. Blue meat. He’s dead. How deep do we have to dig?
LAERTES : Que s’est-il passé?
LAERTES: Dis-moi ce qu'il s'est passé!
03 février 2009 à 11h40
par SZ -
Lignes 2-38 ajoutées:
!!4.3
!!!Fragment 18 (cont.)
CLAUDIUS : Beef harsch, graft grief, beef arch.
HAMLET et CLAUDIUS: I went to the house, but did not enter.
CLAUDIUS : To England must go that motherfucker.
GERTRUD : I’m waving to you Hamlet! Tell me your fish poem. Please tell it to me.
CLAUDIUS: ''(apparaît aux yeux de Gertrud et Hamlet)'' Enough, where’s that Polonius dough?
HAMLET : You have those really small bones in your eardrum Claudio, can you believe it? I know what you’re thinking. I know what you’re thinking… Because of that inner plaquette, you know the sticky surface that never sees the light, your ossicles can tell your brain secrets people keep in their pants.
CLAUDIUS : Tell it to me Hamlet!
GERTRUD : I’m waving to you!
HAMLET : Set yourself quick go fix yourself, no jump, Your ossicles too can acquire that prehistoric strength. How can you register those bloody fresh ideas?
CLAUDIUS : Will you tell it to me, son!
HAMLET : Stubborn excitement. OK, then «In the port of Amsterdam there’s a saila who eats only fishheads you fat king.» Is that alright? «Full of cries in a drunken down pipe.» Still? «Fishheads and tails and yells to the cook sail to the moon down by my side too full to try it stands and languishes and sits on his ass.» Again? «Given the vulture long gone just ain’t gone knows the scorn scorpions’ thorns. Thousand other men’s bitterness and virtues all gone futurely smelled on the icy daddy piss is risky.»
CLAUDIUS: Alas! Alas!
HAMLET: Polonius ate some pig, an elevated one, and never knew about it, never in days his conscience nor stomach brought it out. Now he’s sick of that pig.
CLAUDIUS: What of this?
HAMLET: Nothing but how a King may go a progresse through the guttes of a Pig.
!!!Fragment 19
Lignes 89-93 ajoutées:
Lignes 113-117 modifiées:
''(Il sort. Entre K. Claudius. Il porte une bassine d’eau, dans lequel flotte un petit bateau. Il joue avec le bateau.)''
en:
''(Il sort.)''
!!4.5
''Entre K. Claudius. Il porte une bassine d’eau, dans lequel flotte un petit bateau. Il joue avec le bateau.''
Lignes 318-510 modifiées:
Ils se dirigent vers le trône. Laertes s’accroupit devant son roi qui, lui, est bien installé sur son trône.
en:
Ils se dirigent vers le trône. Laertes s’accroupit devant son roi qui, lui, est bien installé sur son trône.
!!4.6-7
!!!Fragment 21
'''Côté jardin. Dans un appartement du palais, on retrouve Gertrude, dans ses plus beaux apparats, étendue sur un récamier à se gaver d’huîtres. Horatio dégoûté de cette gourmandise se tient à ses côtés. Dehors, Hamlet pratique le tir au pigeon d’argile. Comme indices de cette action, les cris «off» d’Hamlet, les commentaires «off» d’un servant et des pigeons d’argile passant devant une fenêtre au lointain.''
'''Côté cour. Dans une autre pièce du palais, Claudius et Laërte prennent un verre. Ayant eu vent du retour d’Hamlet, il leur est impossible pour le moment de constater sa présence.''
HORATIO : '''À la fenêtre''. Voyez Madame.
GERTRUDE : ''Absorbée dans son festin.'' Hummm?
HORATIO: Voyez qui nous fait le plaisir de son retour au Danemark!
''Gertrude continue de s'empiffrer.''
CLAUDIUS : Non! Impossible! Hamlet serait de retour au Danemark! La poisse Leartes, je te le dis, la poisse nous colle aux basquettes. Voilà ce que ça vaut de se fendre le caillou en quatre, de préparer une expédition, de fomenter une exécution. Dire que j’avais mis le roi d’Angleterre dans le coup. Mais Merde! Il nous revient toujours le petit toqué!
HAMLET OFF: Pull the pigeon, please!
'''Un pigeon virevolte devant la fenêtre. Détonation.''
VOIX OFF: Shoot, my Lord, shoot.
GERTRUDE : '''S’étouffant.'' C’est bien la voix de mon fils. Hamlet! Il est de retour?
HAMLET OFF : Pull the pigeon, please!
VOIX OFF: Missed my Lord!
GERTRUDE: Mais, il s’est remis au tir, ma parole. Qu’est-ce que cela veut dire?
HORATIO : Écoutez Gertrude, ma présence ici doit importuner votre petit gueuleton, j’en conviens. Veillez m’en excusez. Mais, je me dois de vous faire part d’une nouvelle qui, sans doute, calmera votre appétit. À part. Du moins, j’ose l’espérer.
GERTRUDE : '''Essuyant un surplus sur le bord de ses lèvres.'' Tout excusé.
HORATIO : Dans cette lettre que le prince me fit parvenir, il me dévoile l’infâme stratagème dont il su s’échapper. Par une conjonction d’hasards, il découvrit l’indice confirmant le souhait du roi de voir sa gorge tranchée. Heureusement, le ciel lui prêtant main forte, il pu regagner les terres si chères à son cœur. Ayant survécu à cette extradition et en rage devant cette traitrise, voici maintenant le prince empreint à une démence sans nom.
HAMLET OFF: Pull, please!
'''Un autre pigeon passe devant la fenêtre. Détonation.''
VOIX OFF: Close, my Lord.
CLAUDIUS : Si près Leartes. Si près, nous étions.
LEARTES : Qu’il vienne à nous, mon bon Seigneur. Qu’il soit le bienvenu. Qu'il s'approche. Comment se soumettre à la réconciliation, si ce n'est que par le sang? Je prendrai ma revanche et du bout de mon arme je lui susurrerai : « Ainsi, tes jours se terminent».
HAMLET: Pull!
''Détonations en chaîne.''
VOIX OFF: Getting better, my Lord.
HAMLET OFF : Je t’aurai petit zoziau malheur. Petit et dodu, tu tomberas bientôt de ton nid haut perché. Tu verras bien qu’une fois éclaté, l’oiselle ne roucoulera plus à tes côtés. Zoziau, zoziau, un autre zoziau!
''Détonation.''
HORATIO : Voyez madame, il ne répond plus de lui-même.
GERTRUDE : Quel bourbier mon cher Horatio. Mais, dans quel bourbier sommes-nous tombés? Claudius, dis-tu, aurait envoyé Hamlet à la potence? Ah, impossible maintenant d’avaler une autre de ces petites bestioles. Vraiment. '''Les offre à Horatio qui les refuse vivement'' Vraiment? Bon écoute, il est vrai, je te l’avoue, depuis quelques temps Claudius a bien changé. Il a beau caché son jeu, mais, faute d’en douter, la trahison est toujours tôt ou tard révélée. On n’y peut rien, tu vois. Je savais bien que quelque chose se tramait. Mais, tu sais, il est parfois plus simple de fermer les yeux. Réflexions et confessions faites, je me chargerai du roi, car comme dit le dicton : «Les meurtrières mindes sont alwayes jaloux».
HAMLET OFF : Birdy, birdy, birdy.
'''Quelques pigeons passent devant la fenêtre. Plusieurs détonations.''
VOIX OFF: Oh, better and better, my Lord.
GERTRUDE : Mais Horatio, pour l’amour, tu dois le faire taire. Vas à sa rencontre et fais lui part de notre entretien. Dis-lui de se méfier et surtout de se faire plus discret.
HORATIO : De ce pas madame. De votre côté, look on him, Madame, look on him. La nouvelle ne tardera pas à s’ébruiter. Vous pourrez par vous-même confirmer les dires de votre fils.
GERTRUDE : Une dernière chose Horatio. Guilderstone et Rossencraft?
HORATIO : Zigouillés Madame. Avant de mettre pied à terre, Hamlet avait substitué les noms dans la lettre adressée au roi d’Angleterre. Ainsi, à leur arrivée, à leur plus grand malheur, la demande de votre mari fut exécutée tel que demandée.
GERTRUDE : Bien, très bien. Vas rejoindre mon fils maintenant. Porte-lui mes bénédictions de mère affligée. Adue Horatio.
HORATIO : Madame adue.
'''Les deux sortent.''
CLAUDIUS: Nous tenterons une fois de plus Leartes d’écourter les jours de ce petit emmerdeur.
HAMLET : One little bird for me, please!
''Détonation.''
VOIX OFF : Try again, my Lord.
CLAUDIUS: Voilà ce que je propose. J'ai souvent vu Hamlet s’envenimer, lorsqu’il était question de ton coup d’épée. Comme d’un souhait gourmand, je l’ai fréquemment surpris espérant défier ta main. Ta curiosité a-t-elle été piquée?
LEARTES : Je vous écoute mon Seigneur.
CLAUDIUS : Je pense à un pari mon cher ami.
HAMLET : I dare you my little bird. Come on, pull!
''Détonation.''
VOIX OFF: Don’t give up, my Lord!
CLAUDIUS: Tu provoqueras Hamlet dans un duel où tu lui donneras l’avantage. L’orgueilleux ne saura refuser. Cette fois sera la bonne. Aucune issue ne sera possible. L’épée que tu tiendras sera démouchetée et la pointe trempée dans un poison mortel. Tu n’auras qu’à l’effleurer pour à lui faire cailler le sang.
HAMLET OFF: Tu ne paies rien pour attendre, Zoziau! Tu verras comme le sang te figera dans les veines une fois que mes balles t’auront fracassé. Tu roucouleras à t'en fendre le gosier, crois-moi! Pull!
''Plusieurs détonations.''
VOIX OFF : ''A'' for efforts, my Lord.
LEARTES : Et puisque je suis son bon ami, personne ne saura me suspecter. Voilà, je comprends bien votre manège. Parfait pour moi!
CLAUDIUS : Et tu le malmèneras avec force. Je lui aurai alors préparé une coupe empoisonnée qui lui sera toute désignée. Lorsqu’il sera exténué, je lui tendrai cette boisson. Voilà qui garantira notre bonheur.
''Gertrude entre une guirlande de fleurs au cou. Dans ses bras, elle porte, comme on porterait un mort, une robe toute trempée d’eau.''
CLAUDIUS : Ma reine, quelle affreuse nouvelle peut bien ternir à ce point votre doux visage?
GERTRUDE : Mon seigneur, la jeune Ophélie. En faisait une guirlande de fleurs… Aux bords de la rivière… une branche cassée… Dans l’eau… Comme une sirène…sa robe trop lourde…
LEARTES : Prenant la robe contre lui. Trop d’eau ma belle Ophélie, trop d’eau. Le malheur jamais seul ne vient accompagné. Sans larme Ofélia. La réconciliation se fera par le sang.
HAMLET : Pull, pull, pull!
'''Un pigeon fracasse la vitre.''
VOIX OFF : Soon my Lord, soon.
03 février 2009 à 11h26
par SZ -
Ligne 1 supprimée:
Lignes 171-275 ajoutées:
!!!Fragment 20
Un gramophone. Une musique de fond constante : « une vieille valse redondante. »
Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine est à l’opposé du roi dans l’espace. Elle semble absente.
Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne glisse de sa tête et atterrit au sol. Il la ramasse, y aperçoit son reflet et puis, visiblement agacé par son image, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine se dirige vers le roi, récupère sa couronne et la lui dépose sur la tête tout en lui faisant signe de cesser cette mascarade. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance. Ils restent immobiles un moment.
Puis, un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, éteint le gramophone et s’assied sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.
Des pas de course. Le garde et Laertes se bousculent à l’entrée. Le garde apparaît ensanglanté suivi de près de Laertes, vêtu des vêtements de son père. Le roi se lève de son trône subitement.
Le garde s’agenouille et s’effondre au sol. Laertes l’achève et se dirige vers le roi tout en glissant son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable. Il court jusqu’au roi, qui est debout devant son trône. Il pointe son épée sur sa gorge et lui tient fermement l’épaule droite avec sa main libre.
Laertes pousse de plus en plus son épée sur la gorge du roi. La reine pousse le roi vers l’arrière, ce qui le fait s’asseoir sur son trône. Puis, elle se déplace devant Laertes et prend ainsi la place du roi.
Laertes pointe son arme vers la reine. Il lui fait signe de retourner à son trône. Elle ne bouge pas. Il s’appuie alors sur le manche de son épée qui est contre le sol. Il feint une réflexion. Puis, il pousse violemment la reine sur le côté. Elle tombe au sol. Il agrippe le col du chemiser du roi, l’agenouille et pointe à nouveau son épée en direction du roi. Vis-à-vis le cœur cette fois-ci.
LAERTES : À la reine : Cette lame droit au cœur. Qu’en dites-vous ma reine? Votre mari, mort?
LE ROI : Sentez mon cœur Laertes. Il bat à un rythme constant. Je ne ressens pas la culpabilité.
LAERTES : Vous mentez!
LE ROI : Dans quel but aurais-je commis ce meurtre, Laertes? Réfléchissez. Votre père était mon bras droit, mon allié, mon plus proche confident… comme un frère.
Silence.
Il ne m’a jamais trahi et il n’a jamais été une menace pour moi.
Silence.
En chuchotant, Je ne suis pas votre ennemi. Quand vous connaîtrez la vérité…
Entrée d’Ophélie. Laertes l’aperçoit et baisse tranquillement son arme. Le roi se ressaisit et se relève péniblement.
OPHÉLIE, grelottante, Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…
Elle est trempée. Quelques plumes prennent place au sein de ses cheveux. Elle déambule dans l’espace. Elle fait des gestes amples à la manière d’une princesse dont la robe virevolte au vent. Cela dit, elle est pratiquement nue.
LAERTES, qui reconnaît à peine sa soeur : Ophélie?
Ophélie se dirige vers le gramophone. Elle croit entendre une musique alors que celui-ci est éteint. Elle prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement.
La reine s’approche d’Ophélie et tente de la couvrir de sa cape.
LA REINE : Ophélie, ma tendre et douce Ophélie.
Ophélie crie, la repousse, et se déplace vers la reine en traînant son épée au sol, à la manière de son frère.
OPHÉLIE : Lavez vos mains, mettez votre robe de nuit, ne soyez pas si pâle. Je vous le répète. Il est enterré, il ne peut pas sortir de sa tombe.
La reine quitte la scène au pas de course.
LAERTES : Ma sœur… Mon ange?
(Elle imite une tragédienne.) Qui suis-je? Qu’ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore? Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais. Ah! ne puis-je savoir si j’aime, ou si je hais?.
Elle tente d’insérer l’épée dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.
Temps.
Je l’aime. Je le hais.
Voilà pour toi.
LAERTES : Une plume?
OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça.
LAERTES : Ophélie… Pardon.
OPHÉLIE : À Laertes et Claudius : Que voulez-vous donc, mes braves hommes? Eh-Oh, regardez-moi dans les yeux, mon cher roi. Ah! J’aurais dû être une reine.
Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe son espace royal. Elle imagine le trône à la manière d’une selle.
Sur cette selle, s’amoncellent mes envies. « Soit ma femme » que l’on me dit. Et malgré ma honte, je dis oui À la chevauchée sans merci. Il est parti bien vite laissant son ombre derrière lui…
(Ophélie diminue la ferveur de ses gestes jusqu’à ce que ceux-ci suggèrent l’image d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.)
LAERTES : Que s’est-il passé?
LE ROI : Du calme. Du calme. Laertes.
LAERTES : On veut ma mort. On veut ma perte.
LE ROI : criant, ASSEZ! Assez, Laertes.
Le roi prend Laertes dans ses bras.
Regardez-moi. Laertes?
Un temps.
Restez calme.
Un temps.
Écoutez ce que j’ai à vous révéler.
Ils se dirigent vers le trône. Laertes s’accroupit devant son roi qui, lui, est bien installé sur son trône.
03 février 2009 à 11h20
par SZ -
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CLAUDIUS: ''(À bout)''
Où est Polonius?!
HAMLET:
Au ciel, but if you cannot finde him there,
You will nose him dans le lobby.
Mais ne vous pressez pas, il vous attendra.
''(un temps)''
CLAUDIUS: Hamlet, mon fils, nous nous soucions de vous.
Par St-Andrews, qu’avons-nous fait pour que vous soyez ainsi?
Votre mère et moi, nous vous aimons de toute notre âme.
Et nous croyons qu’une mission vers un ailleurs vous ferait du bien.
Pourquoi pas l’Angleterre?
Vous y seriez comme chez vous,
Si le vent le veut, vous appareillerez cette nuit.
Les dignes Lord Rosencrantz et Guilderstern vous y accompagneront.
HAMLET: Adieu mère.
CLAUDIUS: Votre père aimant, mon fils.
HAMLET: Ma mère! Avec elle, vous avez convolé.
Elle devint ainsi votre épouse. Mari et femme forment la même chair.
Ainsi, mère, adieu, je pars pour l’Angleterre.
''(Hamlet fait un gros bec-prout à K. Claudius.)''
CLAUDIUS: Faites vos adieux à votre fils, ma Reine.
''(Gertrude et Hamlet s’éloignent)''
CLAUDIUS:
Putréfaction!
Cette larve souille ma couronne.
Pourriture!
Qu’il dorme en Angleterre.
Qu’il dorme dans un linceul maculé.
Immondice!
Si je pouvais…
Si je pouvais prendre cette dague.
Et lui enfoncer dans l’anus avec une telle violence qu’elle en ressorte par l’avant.
Mais je ne peux pas.
Le Roi d’Angleterre saura s’en charger.
Il me le doit.
Lui, qui est reconnu pour confondre le derrière d’avec le devant.
Et sa sœur d’avec sa femme.
Les asticots anglais goûteront à la chaire tarée du prince Hamlet.
''(Entre Phantasmo.)''
PHANTASMO: …Attend, j’ai un autre appel.
Phantasmo à l’appareille? Oh, herr Fortinbrase, oui! Quoi? Vous voulez que je dise au Roi… du Danemark… oui?
Lui dires… que Fortinbrase la Marde….,oui? de Norvège… vieux neveu… oui?
Je vous entends très mal, herr Fortinbrase,
Quoi? Craus un libre… et passe la conduite over sa terre…
Selon les articles… d’accord sur… oui?
Vous connaissez notre Randevous… mars groupe d’experts de là…
D’accord. Oui, vous aussi! Au-revoir
''(Phantasmo va pour sortir, se ravise…)''
PHANTASMO: Comment faire toutes les occasions d’informer contre moi, mon éperon terne vengeance!
Qu’est-ce qu’un homme, son chef bien marché et de son temps mais pour le sommeil et l’alimentation?
une bête, pas plus.
''(Sonnerie de cellulaire.)''
Oui? Pardons, des détails à régler… Quoi? Un bain?...
''(Il sort. Entre K. Claudius. Il porte une bassine d’eau, dans lequel flotte un petit bateau. Il joue avec le bateau.)''
CLAUDIUS:
Vogue, vogue, vogue.
Vogue vers l’Angleterre, Hamlet.
Dans quelques temps, il devrait être mort,
Si ce n’est déjà fait,
Va rejoindre ton père, Hamlet.
Tu t’es cru malin, Hamlet,
Quand on emmerde un serpent, il mord,
Don’t fuck with King Claudius!
''(Entre Q. Gertrude affolée, K. Claudius sursaute.)''
GERTRUDE: Oh Claudius... Oh God in all your glory, what have you done?
Pourvu qu’il veille sur mon sweet Hamlet. Mais le mal is done.
La mort du sage Polonius,
Lacère slowly le coeur de la young Ophelia,
Elle a lost le sens commun!
CLAUDIUS:
Hélas ma mie! Et de l’autre côté,
Il est dit que son frère revient de France,
La moitié du royaume supportant la cause de son cœur meurtrie,
Nous devons le remplir d’idées pacifiques.
GERTRUDE: Oh, here is the young Ophélie.
''(Entre Ophélie. Sous sa robe, son ventre est rond.)''
OPHÉLIE: Comment savoir que j’ai votre amour véritable?
''(Ophélie extirpe de sous sa robe une poupée rudimentaire.)''
POUPÉE (OPHÉLIE): Pénis rabougris,
Sabishii no aoujirouhi tarashimase
Gekkohou,
Orè hèsou kagè dèse,
Shi no èda kakkimase
An’na otonashii no sakoura kazamasse,
''(Ophélie punie violement la poupée en plantant des aiguilles dans son cœur, ses yeux et son sexe.)''
OPHÉLIE:
Il est mort et disparu, lady, il est mort et disparu,
Il est le sol qui accueille les amants
Et il absorbe leur amour ruisselant.
CLAUDIUS:
Ophélie?
OPHÉLIE:
Par dieu, pourquoi japper?
Je me désole de voir comment il repose dans le sol glacial,
Au lieu d’espérer, je ne peux que pleurer,
Ne pourrait-il pas revenir?
Il est mort et disparu, lady, il est mort et disparu.
POUPÉE (OPHÉLIE): Yomigaèmasenne dèsse ka?
Ano orgie, kourouou no tsoukiyo,
Orè long membre taremase,
karèra wa doko dèse ka,
Sakourazoukamori mimamomasse
Ippohou onorè ashi,
Kimyohou no kohoudail no hen’sa shimase.
OPHÉLIE:
Ah je suis morte,
Sanglote l’amoureuse,
De plaisir perdu,
Frileuse, papier de soie,
Qu’elle frotte entre ses doigts.
POUPÉE (OPHÉLIE): Naibou latrine,
Doko atashi magarou dèse,
Meigetsou katagemase,
An’na orè issai ken’jin owarimase,
Shi aida o ashi ikimase.
''(Elle noie la poupée dans la bassine d’eau.)''
OPHÉLIE:
Il est mort, il est parti,
Dieu ait pitié de son âme,
Et pour toutes les âmes chrétiennes, j’implore le seigneur,
Dieu soit avec vous, lady, dieu soit avec vous.
''(Ophélie sort, trainant sa poupée qui dégouline d’eau.)''
OPHÉLIE:
Il est mort et disparu, lady, mort et disparu.
Mort et disparu, lady, et disparu.
Mort, lady, disparu.
''(Entre le didascaliste, Horatio.)''
HORATIO: Ophélie se dirige vers la porte sans le secours de ses yeux et se retire en maintenant toujours fixés sur Claudius ses regards. Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne glisse de sa tête…