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CollectifHamlet: V2 Fragment XIX

V2 Fragment XVIII

K. Claudius, Hamlet, Q. Gertrude, Phantasmo, Ophélie

K. Claudius : Hamlet, mon fils, nous nous soucions de vous Par St-Andrews, qu’avons-nous fait pour que vous soyez ainsi, Votre mère et moi, nous vous aimons de toute notre âme, Et nous croyons qu’une mission en un ailleurs vous ferait du bien, Pourquoi pas l’Angleterre? Vous y seriez comme chez vous, Si le vent le veut, vous appareillerez cette nuit, Les dignes Lord Rossencraft et Gilderstone vous y accompagneront,

Hamlet : Oh de tout cœur, adieu mère.

K. Claudius : Votre père aimant, mon fils.

Hamlet : Ma mère, j’ai dit, avec elle vous avez convolé, Elle devint votre épouse, mari et femme forment la même chair, Ainsi, mère, adieu, j’irais porter votre honneur en Angleterre.

Hamlet embrasse K. Claudius.

K. Claudius : Gertrude, laissez-moi, Et faite vos adieux à Hamlet, Gertrude et Hamlet s’éloignent

K. Claudius : Bordel, Ce petit enculé commence sérieusement à me les chauffer, Il part pour l’Angleterre, mais ne doit jamais en revenir, Si je pouvais… oh oui, si je pouvais prendre cette dague, Et lui enfoncer si fort dans son anus qu’elle ressorte par en avant, Le Roi d’Angleterre saura s’en charger, Il me le doit, Après tout, il est reconnu pour confondre le derrière du devant, Et sa sœur de sa femme, Il y a encore un Hamlet de trop dans ce royaume.

Entre Phantasmo. Il porte un uniforme de nazi et il parle dans un cellulaire. La réception est très mauvaise.

Phantasmo : …Attend, j’ai un autre appel. Oui? Heirns Fontenbrase, oui! Quoi? Vous voulez que je dise au Roi… du Danemark… oui? Lui dires… que Fortenbrase….,oui? vieux neveu… à la Norvège… oui? Je vous entends très mal, heirns Fontenbrase, Quoi? Craus un libre… et passe la conduite ouer sa terre… Selon les articles… d’accord sur… oui? Vous connaissez notre Randevous… mars groupe d’experts de là… D’accord. Oui, vous aussi! Gloire au reich et au führer. Au-revoir Oui? Pardons, des détails à régler… Quoi? Un bain?…

Il sort Entrent K. Claudius. Il porte une bassine d’eau, dans lequel flotte un petit bateau. Il joue avec le bateau.

K. Claudius : Hamlet vogue vers l’Angleterre, Dans quelques temps, il devrait être mort, Si ce n’est déjà fait, Tu t’es cru malin, Hamlet, mais va rejoindre ton père, Quand on emmerde un serpent, il mord, Don’t fuck with King Claudius!

Entrent Q. Gertrude

Q. Gertrude : Dieu dans toute ta splendeur, veille et protège mon doux Hamlet, Mais le malheur de la mort du sage Polonius, Lacère lentement le cœur de la jeune Ophélie, Pauvre jeune fille, elle en perd la raison.

K. Claudius : Hélas ma mie! Et de l’autre côté, Il est dit que son frère revient de France, Et à peine a-t-il oublié son père mort, Que nous devons le remplir d’idées pacifiques.

Q. Gertrude : Oh, voila que vient la jeune Ophélie!

Entre Ophélie. Sous sa robe, son ventre est rond.

Ophélie : Comment savoir que j’ai votre amour véritable? Vous, un autre homme?

Ophélie extirpe de sous sa robe une poupée rudimentaire, qu’elle traite comme si elle était un véritable enfant. Les dires de la poupée sont grivois

. Poupée (Ophélie) : Shiro no itadaki gotochi také, An’na otonashii no sakoura kazamasse, Tsuukoudomè no ichimen no kyuushuu, Mottè yasashii no majimé no ren’bo doshabouri,

Ophélie n’apprécie pas les propos de sa poupée et la punie violement en plantant des aiguilles dans son cœur, ses yeux et son sexe.

Ophélie : Il est mort et disparu, lady, il est mort et disparu, Sa tête est le sol qui accueille les amants Et il absorbe leur amour ruisselant.

K. Claudius : Mais… Quoi… jeune Ophélie…. Pourquoi?

Ophélie : Par dieu, pourquoi japper? Je me désole de voir comment il repose dans le sol glacial, Je ne peux espérer mais pleurer, Ne pourrait-il pas revenir? Il est mort et disparu, lady, il est mort et disparu.

Poupée (Ophélie) : Yomigaèmasenne dèsse ka? Iié, iié, atashi sarimasse dèsse to watashitashi wa hikihashimasse dèsse, Itsoudemo karè yomigaèmasenne dèsse, sakourazoukamori mimamomasse, O-higè mashiro an’na shin’setsou dèsse, O-kouki nobé no namanurui arimashita,

Elle noie la poupée dans la bassine d’eau.

Ophélie : Il est mort, il est parti, Et nous sommes séparés, Dieu ait pitié de son âme, Et pour toutes les âmes chrétiennes, j’implore le seigneur, Dieu soit avec vous, lady, dieu soit avec vous.

Ophélie sort, trainant sa poupée qui dégouline d’eau.

V2 Fragment XX

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Page mise à jour le 29 octobre 2008 à 18h27