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Historique de Main.FragmentVI

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27 octobre 2008 à 07h11 par SZ -
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26 octobre 2008 à 15h48 par SZ -
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26 octobre 2008 à 15h48 par SZ -
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!!(Marcellus monte la garde un peu plus loin. Hamlet regarde dans le vide. Horatio semble
trépigner dʼimpatience )
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!!(Marcellus monte la garde un peu plus loin. Hamlet regarde dans le vide. Horatio semble trépigner d'impatience )
26 octobre 2008 à 15h47 par SZ -
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FragmentV




!!Entrée Hamlet, Horatio, Marcellus.

!!(Marcellus monte la garde un peu plus loin. Hamlet regarde dans le vide. Horatio semble
trépigner dʼimpatience )

Ham. (Regarde Horatio qui se frotte les mains et fait les cents pas pour se réchauffer, à part,
comme récitant un poème quʼil est en train de composer)
Le vent tourne
Le vent tourne et retourne et tourbillonne
Et se perd
Se perd dans lʼimmensité sombre et macabre du Danemark.
Le vent tourbillonne et se perd et me pique,
tire ma peau,
mord mes joues,
raidit mon corps
mʼarrache le visage.
Sʼengouffre en moi.
Glace mon sang,
Engourdit mon corps
Jʼai si froid. Suis-je déjà mort?
Peut-être devrais-je laisser ce vent me prendre
Peut-être devrais-je mʼenvelopper de lui pour quʼil mʼemporterais.
Oui, quʼil le prenne. Et quʼil lʼemporte ce corps déjà froid, quʼil lʼemporte et loin. Je
mʼenvelopperai de vent, et qui sait, au bout dʼun moment, je finirais par mʼenvoler ailleurs.
Loin de ce royaume pourri du Danemark. (temps)
Non, une toute petite chaleur brille encore au creux de mes côtes.
( Regarde Horatio qui sʼest rapproché de lui) Horatio,quelle heure est-il?

Hor. Près de minuit.

Son des trompettes, Horatio sursaute.

Ham. (grave) Il est déjà minuit.

Hor. (surpris) Oh, oui cʼest possible. Quel est ce bruit?

Ham. Notre roi. À sa fête.

Hor. (hésitant) Les noces ont été célébrées si rapidement... Je comprends ton dégoût.

Ham. Oh, quʼils fêtent, quʼils fêtent. Quʼils fêtent à nʼen plus finir. Oh et quʼils boivent aussi,
quʼils boivent et mangent surtout. Quʼils mangent de tous, quʼils soient repus, et pleins à la fin.
Quʼils nʼen puissent plus de sʼempiffrer, quʼils ne soient rassasiés que lorsque quʼil ne restera
plus une chair qui nʼeût déjà été consommée. Mangez braves gens, déglutissez bien cette
chair autrefois pieuse. Et soyez heureux! Longue vie au Roi et à sa chère et tendre épouse
ma mère, ma si chère et tendre mère, oui quʼils soient heureux! On ne vit quʼune fois après
tout. Mourir au sommet, nʼest-ce pas le plus beau rêve de tous. Mourir heureux, au sommet
de sa gloire. Une chance dont peu ont le privilège de jouir.

Brutale bourrasque de vent entraînant de la neige dans son sillon. Cette mini « tornade »
prend une vague forme verticale.

Hor. (Se cachant le visage, criant pour se faire entendre) Et voilà que ça recommence... le
revoilà! (voyant la forme) Qui est-ce? Y-a-tʼil quelquʼun? Hé ho? (hésitation, puis dʼune voix
chevrotante)

Ham. ( se découvrant le visage, regardant vers la forme ) Que le ciel me protège... Cela se
peut-il? Mon... père? Puis-je en croire seulement mes yeux? Papa? Papa? Que fais-tu là? Je
te croyais perdu à jamais? Es-tu revenu? (la bourrasque se dissipe peu à peu) Quoi tu tʼen
vas? Non, non tu ne peux pas... Je veux dire, attend, attend, si tu es là, cʼest pour une raison.
Oh sʼil te plaît parle moi! Parle-moi!

Hor. (en se frottant pour ôter la neige de son habit) Hamlet? Hamlet ça va? Tu es si pâle, Tu
grelotte (touche le bras dʼHamlet qui le repousse)... On dirait que cela sʼen va.

Marc. (arrive en courant) Monsieur Hamlet, Monsieur Horatio, nous devrions rentrer, ça
devient dangeureux !

(Hamlet sʼéloigne vers le mini-tourbillon)

Hor. Merci Marcellus, merci, ça ira. (criant vers Hamlet) Hamlet! Hamlet! Nous devrions
rentrer. On dit quʼils rendent fous.

Ham. Non! Non, je veux savoir, je veux comprendre!

Hor. (plus insistant) Hamlet, nous devrions rentrer.

Ham. (se retourne vers Horatio) Tu peux rester là toi. Mais sʼil te plaît, attends moi.

Hor. Nous devrions rentrer.

Ham. Sʼil te plaît, attends moi.

Marc. Monsieur Hamlet, monsieur Horatio a raison, ils rendent fou!

Ham. Peu mʼimporte la folie, je nʼai pas peur. Je veux savoir pourquoi il est revenu. Je veux
avoir cette chance de lui parler encore. Encore une fois, même si cʼest la dernière... Je veux
en finir! (à Horatio) Si tu mʼaimes un temps soit peu Horatio, tu mʼattendra... Je dois y aller. (il
sʼéloigne et sort)

Hor. Ce que lʼimagination peut faire dʼun pauvre cœur. Regarde-le Marcellus, si plein de
courage, cʼen est presque beau. (temps) Le fantôme de son père le hante toujours.

Marc. Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.

Hor. Je vais le suivre!

Marc. (retenant Horatio) Les ordres, monsieur, sont les ordres, même lorsquʼil sont dénués
de raison. Vous devriez lʼattendre, on ne sait jamais. (long silence, Horatio regarde Marcellus,
puis regarde Hamlet sʼéloigner, puis baisse la tête avant de la relever et dʼaller se mettre à
lʼabri non loin de là. Pour lui-même) On dit quʼils rendent fous. (petit rire)Mais que peut-on
faire à part plier et prier pour ne pas casser. (Petite bourasque de vent, grelotant) Quelque
chose de pourri dans le royaume du Danemark (sort à son tour se mettre à lʼabri en répétant
plusieurs fois « pourri dans le royaume du Danemark »)

Entrée dʼHamlet et du fantôme qui a pris forme indéniablement humaine. On arrive même à
distinguer les traits dʼune armure.

Ham. (se protégeant dʼune main de la tempête de neige, semblant mort de froid et de fatigue)
F... Fantôme, s..si tu es mon père, je te supplie de tʼarrêter !

Fant. Marke moi !

Ham. (hésitation)... T...tout ce que tu voudra.

Fant. Je suis ton père esprit, perdu pendant un certain temps.
Pour marcher la nuit, et toute la journée
Confin des flammes dans le feu,
Jusquʼà la foule des crimes fait dans mon jour de la nature
Sont purgés et brûlés immédiatement.

Ham. (décontenancé) Mon... pauvre père

Fant. (dʼune voix sifflante, presque perçante) Nay, pitié moi pas.
Donne moi ton écoutante oreille, mais que je suis interdit
Pour dire les secrets de ma prison maison
Je voudrais une histoire dépliée, mot dont la plus légère
aille jusque dans ton âme, gèle ton jeune sang,
Faire tes deux yeux comme des étoiles à partir de leurs domaines,
Ton noué et combiné à une partie des serrures,
Et chaque héritier de se tenir debout sur la fin
Mais ce même blason ne doit pas être, à oreille de la chair et le sang
Hamlet, jamais si tu as ton père aimer cher

Ham. Mon dieu...

Fant. Venge la couronne, et la plupart des surnaturels meurtre.

Ham. Meurtre?

Fant. Oui, le meurtre au plus haut degré,
Comme le moins mauvais il est,
Mais la plupart des mines fausses, sauvages, et surnaturelles.

Ham. Te...te venger? Mais... de qui? Si seulement ce vent pouvait cesser de mʼarracher le
visage de la sorte, ses aiguilles de glaces me transpercent le crâne. Papa, je tʼen supplie,
sois-moi plus clair...

Fant. Trouve toi apte, et tu faible ne dois pas
Ensuite, la grasse herbe qui racine soi-même en aise
Sur léthé : bref permet-moi dʼêtre.
Cʼest dit, que dormir dans mon verger,
Un serpent mʼa piqué, donc lʼensemble du peuple de Danemark
Est avec un faux récit de ma mort grandement abusée :
Mais tu sais noble jeunesse : celui qui pique
Ton père au cœur, maintenant porte sa couronne.

!!!Aurelie Demol

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