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Historique de Main.FragmentXVII

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29 octobre 2008 à 11h32 par SZ -
27 octobre 2008 à 07h44 par SZ -
Lignes 1-2 ajoutées:
PremièresRéécritures
Lignes 122-125 modifiées:
FragmentXVIII
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FragmentXVIII

PremièresRéécritures
26 octobre 2008 à 16h32 par SZ -
Lignes 21-23 modifiées:
Je… m’avance finalement vers mon but… et il meurt un peu déjà, tu vois… tu peux apercevoir, concentre-toi, tu peux déjà apercevoir les ruisseaux de sang qui coulent de sa nuque. (il regarde son couteau) Tu as mille fois senti dans ton bras l’effet de la lame dans sa chair. C’est le moment… Uugh. Non, pas comme ça. Pas comme un misérable rat mouillé, pas lorsqu’il est propre, Hamlet. Il doit être sale. Oui… agissant comme un cochon ou forniquant ou… Oui… Un signe! Je veux un signe, qu’on me donne un signe… Ce n’est pas le moment, tendre spectre... (Il range son couteau dans sa ceinture et sort. Claudius s’enroule dans une robe de chambre, prend la bouteille d’alcool et sort.)
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Je… m’avance finalement vers mon but… et il meurt un peu déjà, tu vois… tu peux apercevoir, concentre-toi, tu peux déjà apercevoir les ruisseaux de sang qui coulent de sa nuque. (il regarde son couteau) Tu as mille fois senti dans ton bras l’effet de la lame dans sa chair. C’est le moment… Uugh. Non, pas comme ça. Pas comme un misérable rat mouillé, pas lorsqu’il est propre, Hamlet. Il doit être sale. Oui… agissant comme un cochon ou forniquant ou… Oui… Un signe! Je veux un signe, qu’on me donne un signe… Ce n’est pas le moment, tendre spectre...

(Il range son couteau dans sa ceinture et sort. Claudius s’enroule dans une robe de chambre, prend la bouteille d’alcool et sort.)
26 octobre 2008 à 16h31 par SZ -
Lignes 1-118 ajoutées:
FragmentXVI



!!!Claudius entre dans la chambre, il grelotte. Il se rue vers la salle de bain (luxueuse, rouge). Un robinet coule : tic toc remplie la chambre, il obsède. Il s’agenouille et vomit violemment, puis il s’assoit contre le bain.

CLAUDIUS

Ô que cette moiteur fétide qui me racle la gorge expulse, avec elle le crime, le crime qui me hante!

Il crache dans le bol de toilette, plus rien. Il attrape d’une main une serviette (s’essuie grossièrement) et sort de sous l’évier un flacon d’alcool. Il se gargarise avec, puis l’avale.

CLAUDIUS, lentement, en regardant autour

Tandis que mon corps-projecteur diffuse le film de mon châtiment, en panorama, sur les nuages célestes, les éléments terrestres me crachent dans les yeux l’obsessive vision de mon crime. Le film noir et blanc… Noir et blanc, comme neige, je veux être car… J’ai (courte pause) tué. (Puis, dit à lui même, très vite) Qui-aurait-cru-j’ai, tué, mon frère! (s’allume une cigarette) Ma propre chair. J’ai taché de caillots rouges la neige, blanche (Il se lève, se regarde et commence à déboutonner son col) avec le sang graisseux de son oreille. J’ai baisé, sa tendre reine et l’ai rendu ma, sauvagesse. Je l’ai fait par pulsion, je l’ai fait car il ne méritait pas… ces choses. Suis-je éligible au pardon? (se frotte le visage, le cou avec l’eau froide) Suis-je éligible au repos, sans me départir de mes, précieux acquis? Je regrette le sang, je regrette les taches. Aidez-moi.

Claudius se dévêtit pour prendre une douche. Son dos est recouvert de marques d’auto-mutilation. Il entre dans la douche, l’eau fait de la vapeur. Il prit tout en se frottant. Le jeune Hamlet entre dans la chambre, la porte de la salle de bain est entre-ouverte. Il porte les habits de son père, il s’est dessiné sur le visage des traits de peinture noire et tient un couteau dans sa main. Se parle doucement tout en s’accotant au mur.

HAMLET

Je… m’avance finalement vers mon but… et il meurt un peu déjà, tu vois… tu peux apercevoir, concentre-toi, tu peux déjà apercevoir les ruisseaux de sang qui coulent de sa nuque. (il regarde son couteau) Tu as mille fois senti dans ton bras l’effet de la lame dans sa chair. C’est le moment… Uugh. Non, pas comme ça. Pas comme un misérable rat mouillé, pas lorsqu’il est propre, Hamlet. Il doit être sale. Oui… agissant comme un cochon ou forniquant ou… Oui… Un signe! Je veux un signe, qu’on me donne un signe… Ce n’est pas le moment, tendre spectre... (Il range son couteau dans sa ceinture et sort. Claudius s’enroule dans une robe de chambre, prend la bouteille d’alcool et sort.)

………………………………………………………………………………………………

Gertrude se tient à côté de la fenêtre, replace les rideaux. Elle se démaquille le visage avec des gestes secs. Elle se dirige vers une petite table de salon, prend son verre d’eau et y met une pastille d’alca-seltzer. Mousse. Elle avale une bonne gorgée. On entend Hamlet courir hors champ. Il entre. (pause)

GERTRUDE, s’étouffant à la vue de son fils
Hamlet! Mon fils… Hamlet. Tu as ton père beaucoup offensé!

HAMLET, sur le même ton
Ma mère! Tu as mon père beaucoup offensé!

GERTRUDE
Qu’est-ce que tu dis? Tu es égaré, fils. Assied-toi.

HAMLET , il se crinque
Oh non, c’est à moi de t’asseoir, mère. À moi de t’asseoir et à moi de parler. Je suis un volcan, mère.

GERTRUDE
Qu’est-ce qu/

HAMLET, la prend par la mâchoire
Ta gueule! Merde... Il faut que tu piailles tout le temps…

Gertrude aperçoit le couteau, pâlie. Enchaînement rapide de répliques et de mouvements.

HAMLET, en se rapprochant
Qu’est-ce que ce flétrissement?

Hamlet réalise et sort son couteau.

HAMLET
Ce n’est pas pour toi, sotte… c’est p/

Gertrude, désemparée, jette un regard de désespoir vers les rideaux et geint. Hamlet remarque la manœuvre et s’arrête. Il prend doucement un cendrier sur la table et le jette sur les rideaux. Au-lieu d’un bruit de vitre cassée, on entend un bruit sourd et on voit une silhouette de personne. Hamlet se lève d’un coup et se dirige vers la fenêtre en passant le couteau d’une main à l’autre.

HAMLET
Mon Rat! C’est le moment! Spectre, vengeaaaaance!


GERTRUDE, tentant le de retenir
Non! (Elle est en état de choc, puis a peur. Elle court vers la porte, Hamlet(lui aussi sous le choc, tremblant et fou) la retient et coupe le fil de téléphone. Elle crie, il lui bloque la bouche.)

HAMLET
Shhh… shhh mère calme-toi. C’est fini. Calme.

GERTRUDE, en larmes, regarde le couteau et son fils, elle marmonne
Qu’as-tu fait? Qui es-tu?… Où est mon fils? Je n’ai plus de fils…

HAMLET
Tes larmes me répugnent… je vois ton, incestueux mari, répandre son humidité sur toi...

GERTRUDE, en larmes
Hamlet! De quoi parles-tu?
Hamlet se lève, craintif. Il soulève le rideau collant et découvre le corps de Polonius.

HAMLET, recule, a peur, il va se laver les mains compulsivement
Shit!… Fuck!… T’es tellement con… con… merde…
O.K… shhh…
Hamlet revient vers sa mère, elle a un spasme de panique, il lui prend le poignet.

HAMLET
Je ne peux plus reculer, mère. Tu dois m’écouter. Je dois t’enfoncer mes mots dans la chair… Ta chair doit être perméable?… Pénétrable? Je ne suis pas fou, je dois enfoncer tes yeux à travers ton coeur

GERTRUDE, mi à elle-même, mi à Hamlet
Pourquoi me flageller de la sorte? Tes mots sont noirs… Qu’as-tu fait?


HAMLET
Et toi?

GERTRUDE
QUOI?

HAMLET montre le veston qu’il porte, celui de son père
Ton mari défunt… maintenant pauvre spectre moribond… Un homme droit, vertueux, aimant… Prend la chaîne au cou de Gertrude. Mari numéro 2. Une sale gueule de vipère… de… Vulcain… son visage est sculpté même dans le moule du violeur et du tueur!

GERTRUDE
Qu’est-ce que tu dis?
HAMLET
Tu l’as vu, non? Tu l’as vu trembler tout à l’heure? Heureuse et douce expérience!… à la vue de son crime, le monstre s’est trahi.

GERTRUDE
Non!… Non?! Claudius?

HAMLET, en larmes
As-tu des yeux pour voir? Plaque-hommes vicieuse et innocente!

GERTRUDE, pleure
CESSE!! Pas plus… Tu me fends le cœur

HAMLET
Jette la partie pourrie et garde la bonne, mère…


!!!Catherine Debard

FragmentXVIII
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