:Titre complet de la pièce:The shadow box (Le jardin des ombres)
(:title The shadow box (Le jardin des ombres):)
:Année de publication:1977
:Nom complet de l'auteur:Michael Cristofer
:Nom complet du traducteur:René Dionne
:Compagnie théâtrale:
:Lieu de création:Morosco Theatre (sur Broadway)
:Année de création:1977
:Genre dramatique:Drame
:Thèmes abordés:La mort, la refus, la colère, la dépression, l'acceptation (le deuil, l'amour, l'espoir et la maladie.
:Personnages féminins:4
:Personnages masculins:5
:Résumé de la pièce:Un hôpital. Trois pavillons. Dans chacun des pavillons, un malade. Et sa famille. Des êtres qui attendent la fin. La mort. Et une voix. Qui les accompagne jusqu’à la fin. Tous débarquent à l’hôpital et débute le dialogue avec les morts. Pourtant encore vivants.
C’est l’histoire de Joe dont sa femme refuse le dénouement. Elle n’a pu dire à son fils : « ton père va mourir ». C’est l’histoire d’une famille qui a rêvée d’avoir un espace à eux, un chez-soi mais que tout leur ont glissés des mains. C’est aussi l’histoire de Brian dont Mark, un jeune prostitué homosexuel que Brian accueille chez lui, accompagne dans cette longue marche vers la mort. Dont le retour de l’ex-femme excentrique et saoule de Brian vient ébranler Mark et met un peu de couleur dans les derniers moments de Brian. Et, pour la dernière fois, les amants d’autrefois dansent entre deux gorgés de champagne. C’est aussi l’histoire de Félicité en attente. En attente de revoir sa fille, Claire. Mais à qui son autre fille, Agnès, ment pour ne pas faire souffrir Félicité. Car Claire est décédée. Pourtant, Agnès écrit chaque jour une lettre destinée à sa mère signée au nom de Claire.
Trois histoires se chevauchent. Dans chacune d’elles, il y a le refus, la colère, l’espoir, la mélancolie et l’acceptation. Dans chacune d’elles, quelqu’un attend de rendre l’âme. Dans le refus de prononcer les mots comme dans leurs mensonges, le verbe est à l’imparfait, et le futur n’existe plus.
:Commentaire:La forme de la pièce est bien construite. Au début, il y a qu’une histoire. Suivi de la deuxième. Puis de la troisième. Peu à peu, les histoires s’entrecoupent et le rythme s’accélère. À la fin, la parole de tous se rassemble pour ne former qu’une seule pensée. Il est beau de voir la dégringolade de la mort dans un rythme qui prend de la vitesse. Puis, cette dernière scène sur la réflexion de l’attente de la mort est très touchante. Perturbante. Un texte d’une forte intensité. De plus, la traduction est bonne. Je vous la conseille.
:Étudiant:[[~Adam Faucher]]