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13 décembre 2012 à 22h37
par Quiara Alegría Hudes - Greensboro (A Requiem)
Lignes 1-34 ajoutées:
- Titre complet de la pièce
- Greensboro (A Requiem)
(:title Greensboro (A Requiem):)
- Année de publication
- 1996
- Nom complet de l’auteur
- Emily Mann
- Nom complet du traducteur
- (ne s’applique pas)
- Compagnie théâtrale
- Steep Theatre
- Lieu de création
- Chicago
- Année de création
- 1996
- Genre dramatique
- Théâtre documentaire, tragédie, drame
- Thèmes abordés
- violence, racisme, injustice, communisme, lutte pour le droit des noir-es, activisme, crime racial, politique, deuil, religion, fascisme, eugénisme, patriotisme.
- Personnages féminins
- 6
- Personnages masculins
- 6
- Résumé de la pièce
- November 3rd, 1979, Greensboro. En 88 secondes, lors d’une manifestation contre le Ku Klux Klan, 4 hommes et 1 femme sont tué-e-s par des membres du KKK et du parti nazi. Aucune trace de la police : ils étaient en heure de lunch…
L’évènement et la possibilité d’un débordement violent sont non seulement connus de tous, mais le massacre sera également télévisé. Pourtant, malgré les identités révélées des meurtriers, ils ne seront jamais condamnés. Au fil des entrevues réalisées auprès des survivant-e-s de la tuerie mais également auprès des Klansmen, la complicité entre l’organisation raciste, le FBI et la police locale est mise à jour.
- Commentaire
- Collage-montage réalisé à partir d’entrevues, de verbatim de cour, de reportages télévisuels, de confidences et témoignages, Greensboro (A Requiem) dresse un portrait terrifiant d’une partie de l’Amérique dont on préférerait se délester. Les témoignages sont stupéfiants, et on comprend rapidement que le racisme est partout, dans chaque mot, insidieux, et presque séduisant. On lit, et on oublie que ce sont des réelles paroles, ça semble presque exagéré et forcé - et assurément rétrograde et lointain, mais sans cesse, l’auteure nous rappelle que les matériaux utilisés pour tricoter cette pièce sont des matériaux vivants.
Comme il est souvent le cas en théâtre documentaire, l’auteure préconise les projections sur écran pour situer les spectateurs et spectatrices.
De plus, soulignons le respect qui émane de la proposition de Mann, et le désir bien présent de simplement mettre en lumière des faits, et rendre hommage aux victimes. Cela apparaît une bien meilleure initiative que le monument construit sur le lieu de la tragédie - surtout lorsque nous apprenons, à la fin de la pièce, que la mairie de Greensboro s’est occupée de payer les frais de cour des policiers accusés…
- Étudiant
- Amélie Faubert?