(1998)
Vivian Bearing, professeur de poésie anglaise du XVIIe siècle à l’Université, apprend qu’elle a un cancer en phase terminale. Toute la pièce se déroule dans un hôpital, Vivian Bearing s’adresse au public pour raconter les procédures d’examens, les rituels infirmiers, sa passion pour la poésie de John Donne, la souffrance et la douleur. Entre la poésie et la maladie, les rires et les larmes, entourée par l’équipe médicale Vivian raconte l’évolution de son cancer.
Un trait de l’esprit remporte le Prix Pulitzer en 1999.
La pièce a été montée en France, par Jeanne Moreau, au Théâtre National de Chaillot en 2000.
Dès la première réplique Vivian Bearing provoque la rupture avec l’illusion en s’adressant directement au public, et en rappelant que nous sommes dans une pièce de théâtre : “J’aurais préféré qu’une pièce dont je suis le sujet ait un élan mythico-héroïco-pastoral”, “l’auteur m’a accordé moins de deux heures”.
L’importance du sens des mots, l’utilisation de l’ironie, ainsi que les répétitions, illustrent clairement le dynamisme de cette pièce. Un trait de l’esprit, certes une pièce courte mais d’une incroyable densité !