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06 janvier 2013 à 22h35 par SZ -
Lignes 24-26 modifiées:
:Résumé de la pièce:April, une jeune femme dans la vingtaine et Nolan, son nouveau copain, tentent de voler un lampe antique chez sa mère Louise qu’elle n’a pas revue depuis 6 ans. Mais cet objet familial précieux pour ces deux femmes est déjà mis en vente à la vente de garage automnale des voisins de bungalow, Fran et Dan; un couple de vieillards tout ce qu’il y a de plus américain. Ces derniers tentent de retrouver leurs enfants perdus en April et Nolan. Dans « Crawl, fade to white », Louise sacrifie, humilie et puis trahis sa fille. April l’observe par la fenêtre voisine avec la même étrange attention qu’elle fixe cette empreinte sur le verre de la lampe, figure translucide d’un père inconnu comme ce portrait palissant encadré en arrière-scène. Lorsque la lampe brise dans les bras d’April, elle prend feu mais ne brûle pas. Elle est libérée et disparaît dans les rues paisibles de la banlieue brumeuse.

:Commentaire:Ces retrouvailles peu communes, qui durent le temps d’un week-end, sont traversées par des sauts dans le passé de la vie de Louise avec Niko, le père d’April. Leur rencontre énigmatique, les mains dans le poil mouillé de sang d’un chien mort participe aussi à l’établissement d’un monde étrange, où les images scéniques ralentissent (la pluie qui tombe) et accélèrent le temps fictif (le portrait qui pâlit et la journée qui passe avec April à la fenêtre). Les personnages tout comme les spectateurs sont conscients de la théâtralité qui émane de ces instants. L’écriture de Seila Callaghan est pleine d’humour et d’ironie avec des personnages qui disent directement ce qu’ils pensent. Les langues sont différentes et propres à chacun ; Niko est plus brut tandis qu’April bégaie. La forme dialoguée joue avec le rythme, les cassures et les superpositions des répliques. Ainsi, l’onirisme des images scéniques et la tangibilité des dialogues trouvent un juste milieu dans les objets signifiants: nombreux polaroids, tablier de travail, feuilles découpées, lampe, etc.
en:
:Résumé de la pièce:April, une jeune femme dans la vingtaine et Nolan, son nouveau copain, tentent de voler un lampe antique chez sa mère Louise qu’elle n’a pas revue depuis 6 ans. Mais cet objet familial précieux pour ces deux femmes est déjà mis en vente à la vente de garage automnale des voisins de bungalow, Fran et Dan; un couple de vieillards tout ce qu’il y a de plus américain. Ces derniers tentent de retrouver leurs enfants perdus en April et Nolan. Dans ''Crawl, fade to white'', Louise sacrifie, humilie et puis trahis sa fille. April l’observe par la fenêtre voisine avec la même étrange attention qu’elle fixe cette empreinte sur le verre de la lampe, figure translucide d’un père inconnu comme ce portrait palissant encadré en arrière-scène. Lorsque la lampe se brise dans les bras d’April, elle prend feu mais ne brûle pas. Elle est libérée et disparaît dans les rues paisibles de la banlieue brumeuse.

:Commentaire:Ces retrouvailles peu communes, qui durent le temps d’un week-end, sont traversées par des sauts dans le passé de la vie de Louise avec Niko, le père d’April. Leur rencontre énigmatique, les mains dans le poil mouillé de sang d’un chien mort participe aussi à l’établissement d’un monde étrange, où les images scéniques ralentissent (la pluie qui tombe) et accélèrent le temps fictif (le portrait qui pâlit et la journée qui passe avec April à la fenêtre). Les personnages tout comme les spectateurs sont conscients de la théâtralité qui émane de ces instants. L’écriture de Sheila Callaghan est pleine d’humour et d’ironie avec des personnages qui disent directement ce qu’ils pensent. Les langues sont différentes et propres à chacun ; Niko est plus brut tandis qu’April bégaie. La forme dialoguée joue avec le rythme, les cassures et les superpositions des répliques. Ainsi, l’onirisme des images scéniques et la tangibilité des dialogues trouvent un juste milieu dans les objets signifiants: nombreux polaroids, tablier de travail, feuilles découpées, lampe, etc.
16 décembre 2012 à 20h50 par Sam Shepard - Crawl, fade to white
Lignes 1-28 ajoutées:
:Titre complet de la pièce:Crawl, fade to white
(:title Crawl, fade to white:)

:Année de publication:2009

:Nom complet de l'auteur:Sheila Callaghan

:Nom complet du traducteur:

:Compagnie théâtrale:Theater of NOTE

:Lieu de création:Los Angeles

:Année de création:2005

:Genre dramatique:Drame

:Thèmes abordés:famille, mémoire, générations, relations mère-fille, prostitution, tromperies, banlieues, rêve

:Personnages féminins:3

:Personnages masculins:3

:Résumé de la pièce:April, une jeune femme dans la vingtaine et Nolan, son nouveau copain, tentent de voler un lampe antique chez sa mère Louise qu’elle n’a pas revue depuis 6 ans. Mais cet objet familial précieux pour ces deux femmes est déjà mis en vente à la vente de garage automnale des voisins de bungalow, Fran et Dan; un couple de vieillards tout ce qu’il y a de plus américain. Ces derniers tentent de retrouver leurs enfants perdus en April et Nolan. Dans « Crawl, fade to white », Louise sacrifie, humilie et puis trahis sa fille. April l’observe par la fenêtre voisine avec la même étrange attention qu’elle fixe cette empreinte sur le verre de la lampe, figure translucide d’un père inconnu comme ce portrait palissant encadré en arrière-scène. Lorsque la lampe brise dans les bras d’April, elle prend feu mais ne brûle pas. Elle est libérée et disparaît dans les rues paisibles de la banlieue brumeuse.

:Commentaire:Ces retrouvailles peu communes, qui durent le temps d’un week-end, sont traversées par des sauts dans le passé de la vie de Louise avec Niko, le père d’April. Leur rencontre énigmatique, les mains dans le poil mouillé de sang d’un chien mort participe aussi à l’établissement d’un monde étrange, où les images scéniques ralentissent (la pluie qui tombe) et accélèrent le temps fictif (le portrait qui pâlit et la journée qui passe avec April à la fenêtre). Les personnages tout comme les spectateurs sont conscients de la théâtralité qui émane de ces instants. L’écriture de Seila Callaghan est pleine d’humour et d’ironie avec des personnages qui disent directement ce qu’ils pensent. Les langues sont différentes et propres à chacun ; Niko est plus brut tandis qu’April bégaie. La forme dialoguée joue avec le rythme, les cassures et les superpositions des répliques. Ainsi, l’onirisme des images scéniques et la tangibilité des dialogues trouvent un juste milieu dans les objets signifiants: nombreux polaroids, tablier de travail, feuilles découpées, lampe, etc.

:Étudiant:[[~Josianne Dulong-Savignac]]
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