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Suite à cette terrible révélation, Norman essaye tant bien que mal de comprendre et de lui sortir cette idée de la tête. Jessie justifie son souhait avec un ton très ironique, « j’ai même attendu d’être en forme, exprès. » Norma essaye de comprendre pourquoi sa fille veut se tuer, mais celle-ci n’a pas de réelle explication. C’est ainsi que le passé fait irruption dans la discussion des deux femmes, la culpabilité s’installe chez Norma. Elles évoquent la mort du père de Jessie, des non-dits, des remords, des jalousies, des vieilles rancunes. Le dialogue entre ces deux femmes est très touchant. Norma essaye de faire sourire sa fille notamment lorsqu’elle lui parle de son amie Agnès, elle lui propose un chocolat chaud. Elle essaye de faire comprendre à Jessie que s’il n’est plus là, elle sera seule et perdue, qui lui fera ses ongles ? Qui l’aidera à atteindre le haut des étagères ? Comment va t-elle s’en sortir pour les différentes tâches ménagères ? Norma essaye d’empêcher sa fille de se tuer jusqu’au dernier moment. Elle est prête à tout, elle change de sujets, elle l’occupe, elle veut la distraire. Mais pour Jessie, sa décision est prise, elle s’enferme dans sa chambre, et « le coup de feu sonne comme une réponse ». Norma est effondrée, et terriblement choquée. Après un moment elle va commencer les instructions que sa fille vient de lui donner. Norma se dirige vers le téléphone, elle appelle Dawson, le frère de Jessie. La pièce se termine brusquement avec cette scène.
Suite à cette terrible révélation, Norman essaye tant bien que mal de comprendre et de lui sortir cette idée de la tête. Jessie justifie son souhait avec un ton très ironique, « j’ai même attendu d’être en forme, exprès. » Norma essaye de comprendre pourquoi sa fille veut se tuer, mais celle-ci n’a pas de réelle explication. C’est ainsi que le passé fait irruption dans la discussion des deux femmes, la culpabilité s’installe chez Norma. Elles évoquent la mort du père de Jessie, des non-dits, des remords, des jalousies, des vieilles rancunes. Le dialogue entre ces deux femmes est très touchant. Norma essaye de faire sourire sa fille, elle lui propose un chocolat chaud, de changer de place aux meubles. Elle essaye de faire comprendre à Jessie que s’il n’est plus là, elle sera seule et perdue, qui lui fera ses ongles ? Qui l’aidera à atteindre le haut des étagères ? Comment va t-elle s’en sortir pour les différentes tâches ménagères ? Norma essaye d’empêcher sa fille de se tuer jusqu’au dernier moment. Elle est prête à tout, elle change de sujets, elle l’occupe, elle veut la distraire. Mais pour Jessie, sa décision est prise, elle s’enferme dans sa chambre, et « le coup de feu sonne comme une réponse ». Norma est effondrée, et terriblement choquée. Après un moment elle va commencer les instructions que sa fille vient de lui donner. Norma se dirige vers le téléphone, elle appelle Dawson, le frère de Jessie. La pièce se termine brusquement avec cette scène.
(:title Bonsoir Maman - 'Night Mother:)
Jessie à la quarantaine, elle a l’air fragile, et ce soir elle n’a qu’une idée en tête : mettre fin à ses jours. Norma a environ la soixantaine, elle est bavarde, curieuse et têtue. Dès le début de la pièce, l’attitude de Jessie marque un changement dans les rituels du quotidien de ce duo mère fille. Jessie s’agite, elle demande à sa mère où est-ce qu’il y a des vieux torchons, des sacs poubelles…etc et très rapidement, elle demande où est le revolver de son père. Au début Jessie dit qu’elle cherche cette arme pour se défendre, puis elle lui annonce « c’est pour me tuer, Maman. » Suite à cette terrible révélation, Norman essaye tant bien que mal de comprendre et de lui sortir cette idée de la tête. Jessie justifie son souhait avec un ton très ironique, « j’ai même attendu d’être en forme, exprès. » Norma essaye de comprendre pourquoi sa fille veut se tuer, mais celle-ci n’a pas de réelle explication. C’est ainsi que le passé fait irruption dans la discussion des deux femmes, la culpabilité s’installe chez Norma. Elles évoquent la mort du père de Jessie, des non-dits, des remords, des jalousies, des vieilles rancunes. Le dialogue entre ces deux femmes est très touchant. Norma essaye de faire sourire sa fille notamment lorsqu’elle lui parle de son amie Agnès, elle lui propose un chocolat chaud. Elle essaye de faire comprendre à Jessie que s’il n’est plus là, elle sera seule et perdue, qui lui fera ses ongles ? Qui l’aidera à atteindre le haut des étagères ? Comment va t-elle s’en sortir pour les différentes tâches ménagères ? Norma essaye d’empêcher sa fille de se tuer jusqu’au dernier moment. Elle est prête à tout, elle change de sujets, elle l’occupe, elle veut la distraire. Mais pour Jessie, sa décision est prise, elle s’enferme dans sa chambre, et « le coup de feu sonne comme une réponse ». Norma est effondrée, et terriblement choquée. Après un moment elle va commencer les instructions que sa fille vient de lui donner. Norma se dirige vers le téléphone, elle appelle Dawson, le frère de Jessie. La pièce se termine brusquement avec cette scène.
La relation qui lie ces deux femmes est étrange, à la fois fusionnelle et distante, entre tendresse et violence leurs coeurs balancent. Jusqu’à la fin le lecteur se demande que va-t’il se passer, on peut même se demander si Jessie ne fait pas une blague, et oui tout peut arriver, c’est du théâtre américain quand même !!
La pièce a obtenu le Prix Pulitzer en 1983.
La pièce a été mise en scène par Lars Schmidt, en Novembre 1986, à Paris, au Petit-Montparnasse.
Le film ‘Night, Mother, réalisé par Tom Moore en 1986, est l’adaptation de la pièce.