(1988)
La pièce se passe à Norfolk en Angleterre en 1667. Elle relate l’histoire de Dr. Browne, un auteur qui se spécialise dans la mort et les enterrements. Il est sur le point de mourir, puisqu’il est très malade. Son médecin vient le soigner. Tous viennent le voir pour essayer de lui soutirer quelque chose. Sa femme attend impatiemment qu’il écrive son testament. Lorsqu’il le fait, il le donne à sa servante qui le cache dans une tarte, tarte destinée servir les invités lors de son enterrement. C’est alors que chaque personnage ou presque écrit son propre testament qu’ils tentent de faire passer pour le vrai. Des gens qu’il n’avait pas vu depuis des années, viennent lui rendre visite, comme son ancienne amante, ou sa soeur que tous croyaient morte. Pendant ce temps, l’âme de Dr. Browne espère pouvoir aller au paradis. Il s’ensuit donc une site de rites funéraires, de l’extrême onction (bien qu’il soit protestant) à de la magie exécutée par trois mendiantes. La mort vient visiter deux fois Dr. Browne. Aussi, il se trame des histoires sentimentales en marge du récit principal, notamment entre la femme de Browne et celui qui creuse les tombes.
La pièce fait écho au livre de Sir Thomas Browne, l’auteur de «Hydriotaphia or Urne Buriall». Elle est très longue et très dense, mais particulièrement intéressante. En effet, après avoir réussit à décoder le langage des pauvres dans la pièce, qui est écrit comme s’ils leur manquaient des dents, on comprend mieux l’enjeu. C’est une pièce qui pose des questions encore pertinentes aujourd’hui, soit la fin de vie d’une personne ayant une maladie incurable et les rites funéraires entourant sa mort. Les répliques s’enchaînent très rapidement et sont très bien construites.