Historique de CollectifHamlet.V3FragmentXX

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25 novembre 2008 à 17h21 par Stéphanie Daviau -
Lignes 39-40 modifiées:

OPHÉLIE, grelottante, Je suis seule, déconstruite, vilaine, j’ai mal, je m’engloutis. (Temps) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

en:

OPHÉLIE, grelottante, Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

Lignes 53-54 modifiées:

OPHÉLIE : Lavez vos mains, mettez votre robe de nuit, ne soyez pas si pâle : je vous le répète. Il est enterré, il ne peut pas sortir de sa tombe.

en:

OPHÉLIE : Lavez vos mains, mettez votre robe de nuit, ne soyez pas si pâle. Je vous le répète. Il est enterré, il ne peut pas sortir de sa tombe.

Lignes 58-59 supprimées:

OPHÉLIE : Ange, nuage ou vapeur?

Lignes 75-76 modifiées:

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça. Je flotte. Je virevolte au vent. Est-ce que tu me vois virevolter? (Temps) Je flotte et je suis morte, mais j’appartiens toujours à quelqu’un. Je laisse voler une plume de mon être. Elle saura bien me représenter.

en:

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça.

Lignes 79-81 modifiées:

OPHÉLIE : Bou-hou. Sèche ces pleurs, mon bon seigneur. À Laertes et Claudius : Que voulez-vous donc, mes braves hommes? Eh-Oh, regardez-moi dans les yeux, mon cher roi. Ah! J’aurais dû être une reine.

en:

OPHÉLIE : À Laertes et Claudius : Que voulez-vous donc, mes braves hommes? Eh-Oh, regardez-moi dans les yeux, mon cher roi. Ah! J’aurais dû être une reine.

Lignes 89-96 modifiées:

Temps

Puisse celui qui est de moi, soit différent de moi.

(Ses gestes suggérant l’acte sexuel s’estompent peu à peu et deviennent les gestes d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.)

LAERTES : Pourquoi ces épreuves?

en:

(Ophélie diminue la ferveur de ses gestes jusqu’à ce que ceux-ci suggèrent l’image d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.)

LAERTES : Que s’est-il passé?

Ligne 99 modifiée:

Le roi secoue Laertes.

en:

Le roi prend Laertes dans ses bras.

23 novembre 2008 à 11h28 par Stéphanie Daviau -
Lignes 4-7 supprimées:

Adaptation d’un extrait de la pièce Hamlet, de W. Shakespeare par : Stéphanie Daviau.

Extrait # 20 : Ophélie vient tout juste de quitter la scène. Le roi discute avec la reine de l’événement précédent. Laertes apparaît ainsi qu’Ophélie, à la toute fin de l’extrait.

Lignes 7-12 modifiées:

Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine semble absente et est à l’opposé du roi dans l’espace.

Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne s’échappe de sa tête et tombe au sol. Il la ramasse, voit son reflet et puis, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine traverse l’espace, se rend jusqu’au roi et lui prend doucement la couronne des mains, lui fait signe de cesser cette mascarade et lui remet la couronne sur la tête. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance. Ils restent immobiles un moment.

Puis, un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, se dirige vers le gramophone et l’éteint pour finir son trajet assise sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.

en:

Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine est à l’opposé du roi dans l’espace. Elle semble absente.

Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne glisse de sa tête et atterrit au sol. Il la ramasse, y aperçoit son reflet et puis, visiblement agacé par son image, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine se dirige vers le roi, récupère sa couronne et la lui dépose sur la tête tout en lui faisant signe de cesser cette mascarade. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance. Ils restent immobiles un moment.

Puis, un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, éteint le gramophone et s’assied sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.

Lignes 15-24 modifiées:

Le garde s’agenouille et s’effondre au sol. Laertes achève le garde. Il se dirige vers le roi tout en glissant son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable.

Il court jusqu’au roi, qui est debout devant son trône. Il pointe son épée sur la gorge du roi et lui tient fermement l’épaule droite avec sa main libre.

Laertes pousse de plus en plus son épée sur la gorge du roi.

La reine pousse le roi vers l’arrière, ce qui le fait s’asseoir sur son trône. La reine se déplace devant Laertes et prend ainsi la place du roi.

Laertes pointe son arme vers la reine. Il lui fait signe de retourner à son trône. Elle ne bouge pas. Laertes s’appuie sur le manche de son épée qui est contre le sol. Il feint une réflexion. Puis, il pousse violemment la reine sur le côté. Elle tombe au sol. Il agrippe le col du chemiser du roi, l’agenouille et pointe à nouveau son épée en direction du roi. Vis-à-vis le cœur cette fois-ci.

en:

Le garde s’agenouille et s’effondre au sol. Laertes l’achève et se dirige vers le roi tout en glissant son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable. Il court jusqu’au roi, qui est debout devant son trône. Il pointe son épée sur sa gorge et lui tient fermement l’épaule droite avec sa main libre.

Laertes pousse de plus en plus son épée sur la gorge du roi. La reine pousse le roi vers l’arrière, ce qui le fait s’asseoir sur son trône. Puis, elle se déplace devant Laertes et prend ainsi la place du roi.

Laertes pointe son arme vers la reine. Il lui fait signe de retourner à son trône. Elle ne bouge pas. Il s’appuie alors sur le manche de son épée qui est contre le sol. Il feint une réflexion. Puis, il pousse violemment la reine sur le côté. Elle tombe au sol. Il agrippe le col du chemiser du roi, l’agenouille et pointe à nouveau son épée en direction du roi. Vis-à-vis le cœur cette fois-ci.

Lignes 23-24 modifiées:

LE ROI : Sentez mon cœur Laertes. Il bat à un rythme constant. Ainsi, en déduirez-vous que je ne ressens aucune culpabilité.

en:

LE ROI : Sentez mon cœur Laertes. Il bat à un rythme constant. Je ne ressens pas la culpabilité.

Lignes 39-40 modifiées:

OPHÉLIE, grelottante, Je suis seule, déconstruite, vilaine, j’ai mal. Je m’engloutis. (Temps) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

en:

OPHÉLIE, grelottante, Je suis seule, déconstruite, vilaine, j’ai mal, je m’engloutis. (Temps) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

Lignes 57-58 modifiées:

LAERTES : Ma sœur… Mon ange?

en:

LAERTES : Ma sœur… Mon ange?

Lignes 67-68 modifiées:

Elle fait semblant d’insérer l’épée de son frère dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.

en:

Elle tente d’insérer l’épée dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.

Lignes 77-78 modifiées:

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça. Je flotte. Je virevolte au vent. Est-ce que tu me vois virevolter? (Temps) Je flotte et je suis morte, mais j’appartiens toujours à quelqu’un. Je laisse voler une plume de mon être. Elle saura bien me représenter.

en:

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça. Je flotte. Je virevolte au vent. Est-ce que tu me vois virevolter? (Temps) Je flotte et je suis morte, mais j’appartiens toujours à quelqu’un. Je laisse voler une plume de mon être. Elle saura bien me représenter.

Lignes 119-120 ajoutées:
22 novembre 2008 à 08h35 par Stéphanie Daviau -
Lignes 5-6 ajoutées:

Adaptation d’un extrait de la pièce Hamlet, de W. Shakespeare par : Stéphanie Daviau.

Lignes 11-28 modifiées:

Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine semble absente et est à l’opposé du roi dans l’espace.

LE ROI : chuchotant, La folie me hante, me guète. Hamlet, Ophélie… Suis-je le prochain? Suis-je maudit? (Un temps) Non. Du calme, Claudius.

Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne s’échappe de sa tête et tombe au sol. Il la ramasse, voit son reflet et puis, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine traverse l’espace, se rend jusqu’au roi et lui prend doucement la couronne des mains, lui fait signe de cesser cette mascarade et lui remet la couronne sur la tête. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance.

LE ROI, à la reine, C’est à se tirer une balle.

La reine demeure silencieuse.

LE ROI : Ophélie… c’est à se tirer une balle.

Un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, se dirige vers le gramophone et l’éteint pour finir son trajet assise sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.

LE ROI : entre les dents, Gertrude…

La reine est assise bien droite et fixe la sortie devant elle.

en:

Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine semble absente et est à l’opposé du roi dans l’espace.

Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne s’échappe de sa tête et tombe au sol. Il la ramasse, voit son reflet et puis, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine traverse l’espace, se rend jusqu’au roi et lui prend doucement la couronne des mains, lui fait signe de cesser cette mascarade et lui remet la couronne sur la tête. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance. Ils restent immobiles un moment.

Puis, un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, se dirige vers le gramophone et l’éteint pour finir son trajet assise sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.

Lignes 20-23 supprimées:

LAERTES : Où est mon père? (Sa voix résonne dans l’espace.)

Lignes 23-28 modifiées:

LAERTES, Criant et séparant chaque mot, Où est-il?

LE ROI, la gorge serrée, Il… est… mort…

LAERTES : Qui l’as tué? Que je le tue! (Laertes pousse de plus en plus son épée sur la gorge du roi.)

en:

Laertes pousse de plus en plus son épée sur la gorge du roi.

Lignes 27-36 modifiées:

LA REINE : Non! Pas lui!

Laertes pointe son arme vers la reine.

LAERTES : nerveux, rire, Reprenez votre case sur l’échiquier ma Reine ou je vous mets à l’échec. (Il lui fait signe de retourner à son trône. Elle ne bouge pas.)

(Il s’appuie sur le manche de son épée qui est contre le sol. Il feint une réflexion.) Deux pions sur la même case. Cela pose problème.

Il pousse violemment la reine sur le côté. Elle tombe au sol. Il agrippe le col du chemiser du roi, l’agenouille et pointe à nouveau son épée en direction du roi. Vis-à-vis le cœur cette fois-ci.

en:

Laertes pointe son arme vers la reine. Il lui fait signe de retourner à son trône. Elle ne bouge pas. Laertes s’appuie sur le manche de son épée qui est contre le sol. Il feint une réflexion. Puis, il pousse violemment la reine sur le côté. Elle tombe au sol. Il agrippe le col du chemiser du roi, l’agenouille et pointe à nouveau son épée en direction du roi. Vis-à-vis le cœur cette fois-ci.

Lignes 45-48 modifiées:

LAERTES, nerveux, le coupant, Dites… je vous en prie.

Leur discussion est interrompue par l’entrée d’Ophélie. Laertes l’aperçoit et baisse tranquillement son arme. Le roi se ressaisit et se relève péniblement.

en:

Entrée d’Ophélie. Laertes l’aperçoit et baisse tranquillement son arme. Le roi se ressaisit et se relève péniblement.

OPHÉLIE, grelottante, Je suis seule, déconstruite, vilaine, j’ai mal. Je m’engloutis. (Temps) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

Lignes 53-56 modifiées:

Ophélie se dirige vers le gramophone. Elle croit entendre une musique alors que celui-ci est éteint. Elle prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement. Sa voix est plus aiguë qu’à l’habitude. Elle dialogue avec les personnages à l’aide de réplique de pièces connues. On y retrouve les personnages suivant : Lady Macbeth, Andromaque, Nina (de la version de Denoncourt.)

OPHÉLIE, grelottante, Je suis seule, déconstruite, vilaine, j’ai mal. (Temps) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

en:

Ophélie se dirige vers le gramophone. Elle croit entendre une musique alors que celui-ci est éteint. Elle prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement.

Lignes 63-64 modifiées:

La reine lance un regard furtif au roi et quitte la scène au pas de course.

en:

La reine quitte la scène au pas de course.

Lignes 79-82 modifiées:

Elle détache une plume de sa chevelure.

Je l’aime. Elle détache une autre plume. Je le hais. Et ainsi de suite.

en:

Je l’aime. Je le hais.

Lignes 92-93 modifiées:

Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe son espace royal. Elle imagine le trône à la manière d’une selle. Elle imite donc les gestes d’un cavalier sur son cheval.

en:

Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe son espace royal. Elle imagine le trône à la manière d’une selle.

Lignes 104-105 modifiées:

Ses gestes suggérant l’acte sexuel s’estompent peu à peu et deviennent les gestes d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.

en:

(Ses gestes suggérant l’acte sexuel s’estompent peu à peu et deviennent les gestes d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.)

Ligne 126 supprimée:
16 novembre 2008 à 15h20 par Stéphanie Daviau -
Lignes 5-49 modifiées:

Ophélie vient tout juste de quitter la scène. Le roi discute avec la reine de l’événement précédent. Laertes apparaît ainsi qu’Ophélie, à la toute fin de l’extrait.

Note : Une barre oblique [/] indique le moment où, dans une réplique, un autre personnage se met à parler.

Ophélie fixe Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie.

Le roi n’ose plus bouger.

La reine semble absente et est à l’opposé du roi dans l’espace.

LE ROI : chuchotant, Ma foi, la folie me hante et me guète. Hamlet, maintenant Ophélie… Suis-je le prochain? Oh, non… Aurais-je ensorcelé ma cour par ce vil meurtre? M’aurais-t-on maudit? (Un temps) Non. Du calme, Claudius.

La reine traverse l’espace scénique avec prestance et assurance jusqu’au roi.

LE ROI : Ah, ma reine! Dites-moi ce que vous pensez de tout cela?

La reine reste dans le silence.

Allons, ma reine, ma douce reine. Dites.

La reine se dirige vers son trône et s’assied. Le roi la suit presque à la course.

LE ROI : entre les dents, Allons, ma reine. Vous savez bien que je déteste les silences.

Un garde apparaît suivi de près de Laertes. Pendant les répliques du roi et du garde, Laertes entre dans le palais comme si il n’y était jamais entré. Il observe le plafond, les vases, les toiles avec condescendance, agressivité et ironie. Il fait glisser son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable. Bref, il occupe l’espace avec dégoût, mépris et nonchalance.

Le roi observe Laertes avec impatience et crainte.

UN GARDE : Mon bon seigneur?

LE ROI : impatient, Oui ? Qu’y a-t-il? Soyez bref.

UN GARDE : Oui, monsieur. Laertes vous demande humblement si votre illustrissime aurait l’obligeance / d’écouter le discours de ce jeune gaillard.

LAERTES, le coupant, ironique, il fait les courbettes de salutations d’usage : Oui, je vous demande humblement, respectueusement, affectueusement : Où est mon père? (Criant et séparant chaque mot.) Où est-il?

LE ROI : froid, Je ne peux pas vous mentionner précisément où est votre père, mais pour sûr, il est mort.

LAERTES : Votre bras droit est mort et votre cœur n’a que cette réponse absurde à dire.

L’épée de Laertes semble s’élever vers la poitrine de Claudius. La reine se déplace alors rapidement devant son amant afin de le protéger.

en:

Extrait # 20 : Ophélie vient tout juste de quitter la scène. Le roi discute avec la reine de l’événement précédent. Laertes apparaît ainsi qu’Ophélie, à la toute fin de l’extrait.

Le roi, la reine et Ophélie sont dans la salle de bal du palais. Toutefois, aucun autre membre de la cour ne s’y trouve pour fêter quoi que ce soit. Des guirlandes et des confettis sont éparpillés au sol. Un gramophone. Une musique de fond constante : « une vieille valse redondante. »

Ophélie quitte la salle en fixant les yeux de Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie. Le roi n’ose plus bouger. La reine semble absente et est à l’opposé du roi dans l’espace.

LE ROI : chuchotant, La folie me hante, me guète. Hamlet, Ophélie… Suis-je le prochain? Suis-je maudit? (Un temps) Non. Du calme, Claudius.

Claudius appuie ses coudes sur ses genoux, la tête supportée par ses mains. Sa couronne s’échappe de sa tête et tombe au sol. Il la ramasse, voit son reflet et puis, il se met à l’astiquer avec ferveur et nervosité. La reine traverse l’espace, se rend jusqu’au roi et lui prend doucement la couronne des mains, lui fait signe de cesser cette mascarade et lui remet la couronne sur la tête. Elle tente de s’éloigner, mais le roi lui agrippe le bras avec insistance.

LE ROI, à la reine, C’est à se tirer une balle.

La reine demeure silencieuse.

LE ROI : Ophélie… c’est à se tirer une balle.

Un son désagréable, semblable à celui d’une radio perdant le signal, se libère du gramophone. La reine se défait de l’étreinte du roi, se dirige vers le gramophone et l’éteint pour finir son trajet assise sur son trône. Le roi la suit presque à la course. Il s’assied sur son trône et fixe la reine.

LE ROI : entre les dents, Gertrude…

La reine est assise bien droite et fixe la sortie devant elle.

Des pas de course. Le garde et Laertes se bousculent à l’entrée. Le garde apparaît ensanglanté suivi de près de Laertes, vêtu des vêtements de son père. Le roi se lève de son trône subitement.

Le garde s’agenouille et s’effondre au sol. Laertes achève le garde. Il se dirige vers le roi tout en glissant son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable.

LAERTES : Où est mon père? (Sa voix résonne dans l’espace.)

Il court jusqu’au roi, qui est debout devant son trône. Il pointe son épée sur la gorge du roi et lui tient fermement l’épaule droite avec sa main libre.

LAERTES, Criant et séparant chaque mot, Où est-il?

LE ROI, la gorge serrée, Il… est… mort…

LAERTES : Qui l’as tué? Que je le tue! (Laertes pousse de plus en plus son épée sur la gorge du roi.)

La reine pousse le roi vers l’arrière, ce qui le fait s’asseoir sur son trône. La reine se déplace devant Laertes et prend ainsi la place du roi.

LA REINE : Non! Pas lui!

Lignes 49-54 modifiées:

LAERTES : nerveux, rire, Reprenez votre case dans l’échiquier ma bonne Reine ou je vous mets à l’échec.

Claudius agrippe la reine et la camoufle derrière lui afin de l’épargner. Laertes change de cible. Son épée pointe maintenant le cœur du roi.

LAERTES : (Ironique) Êtes-vous sain d’esprit, mon bon roi?

en:

LAERTES : nerveux, rire, Reprenez votre case sur l’échiquier ma Reine ou je vous mets à l’échec. (Il lui fait signe de retourner à son trône. Elle ne bouge pas.)

Lignes 53-58 modifiées:

Il pointe à nouveau son épée en direction du roi.

À la reine : Cette lame droit au cœur. Qu’en dites-vous ma reine? Votre mari, mort?

LE ROI : Sentez mon cœur Laertes. Il bat à une cadence constante. Ainsi, en déduirez-vous, j’espère, que je ne ressens pas la culpabilité.

en:

Il pousse violemment la reine sur le côté. Elle tombe au sol. Il agrippe le col du chemiser du roi, l’agenouille et pointe à nouveau son épée en direction du roi. Vis-à-vis le cœur cette fois-ci.

LAERTES : À la reine : Cette lame droit au cœur. Qu’en dites-vous ma reine? Votre mari, mort?

LE ROI : Sentez mon cœur Laertes. Il bat à un rythme constant. Ainsi, en déduirez-vous que je ne ressens aucune culpabilité.

LAERTES : Vous mentez!

LE ROI : Dans quel but aurais-je commis ce meurtre, Laertes? Réfléchissez. Votre père était mon bras droit, mon allié, mon plus proche confident… comme un frère.

Lignes 65-68 modifiées:

Laertes baisse tranquillement son arme.

Entre Ophélie. Elle déambule dans l’espace. Elle fait des gestes amples à la manière d’une princesse dont la robe virevolte au vent. Cela dit, elle est pratiquement nue.

en:

Il ne m’a jamais trahi et il n’a jamais été une menace pour moi.

Silence.

En chuchotant, Je ne suis pas votre ennemi. Quand vous connaîtrez la vérité…

LAERTES, nerveux, le coupant, Dites… je vous en prie.

Leur discussion est interrompue par l’entrée d’Ophélie. Laertes l’aperçoit et baisse tranquillement son arme. Le roi se ressaisit et se relève péniblement.

Elle est trempée. Quelques plumes prennent place au sein de ses cheveux. Elle déambule dans l’espace. Elle fait des gestes amples à la manière d’une princesse dont la robe virevolte au vent. Cela dit, elle est pratiquement nue.

Lignes 79-85 modifiées:

Ophélie danse une valse avec un partenaire imaginaire. Elle tourbillonne un instant avec excès. Comme si on la forçait à tourner. Elle s’arrête brusquement. Sa voix est plus aiguë qu’à l’habitude. Elle dialogue avec les personnages à l’aide de réplique de pièces connues. On y retrouve les personnages suivant : Lady Macbeth, Andromaque, Nina (de la version de Denoncourt.)

OPHÉLIE : Je suis seule. Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

La reine s’approche d’Ophélie. Ophélie s’agrippe au cou de la reine. La reine tente de couvrir Ophélie de sa cape. Celle-ci la repousse.

en:

Ophélie se dirige vers le gramophone. Elle croit entendre une musique alors que celui-ci est éteint. Elle prend l’épée de la main de son frère et débute une sorte de danse avec celle-ci. Elle fait glisser l’épée entre ses jambes, à sa gorge, etc. Elle tourbillonne un instant avec excès, comme si on la forçait à tourner. Puis, elle s’arrête brusquement. Sa voix est plus aiguë qu’à l’habitude. Elle dialogue avec les personnages à l’aide de réplique de pièces connues. On y retrouve les personnages suivant : Lady Macbeth, Andromaque, Nina (de la version de Denoncourt.)

OPHÉLIE, grelottante, Je suis seule, déconstruite, vilaine, j’ai mal. (Temps) Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

La reine s’approche d’Ophélie et tente de la couvrir de sa cape.

LA REINE : Ophélie, ma tendre et douce Ophélie.

Ophélie crie, la repousse, et se déplace vers la reine en traînant son épée au sol, à la manière de son frère.

Lignes 91-92 modifiées:

La reine quitte la scène.

en:

La reine lance un regard furtif au roi et quitte la scène au pas de course.

Lignes 103-106 ajoutées:

Elle fait semblant d’insérer l’épée de son frère dans son ventre, mais elle s’arrête brusquement et repousse l’épée au sol.

Temps.

Lignes 115-118 modifiées:

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça. (Temps) Je suis une plume. Je suis morte, mais par mon existence, je rappelle l’existence d’un autre. Il faut me tuer.

Ophélie fredonne à la manière d’une berceuse pendant la réplique de son frère : Morte-vivante-morte-vivante-morte-vivante.

en:

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça. Je flotte. Je virevolte au vent. Est-ce que tu me vois virevolter? (Temps) Je flotte et je suis morte, mais j’appartiens toujours à quelqu’un. Je laisse voler une plume de mon être. Elle saura bien me représenter.

Lignes 119-127 modifiées:

OPHÉLIE : Bou-hou. Sèche ces pleurs, mon bon seigneur. Qu’avez-vous donc, mes braves hommes? Vous qui avez tout, vous plaignez-vous? Ne quittez pas mon regard, mon cher (en désignant le roi) avant que je fasse de moi un paon, comme l’aurait dû être une reine.

Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe l’espace royal de la reine.

Attelez-vous, car je chante!

Sur cette selle, on scelle mes paroles. Que de sons, je prononce. Que de paroles, j’entends.

en:

OPHÉLIE : Bou-hou. Sèche ces pleurs, mon bon seigneur. À Laertes et Claudius : Que voulez-vous donc, mes braves hommes? Eh-Oh, regardez-moi dans les yeux, mon cher roi. Ah! J’aurais dû être une reine.

Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe son espace royal. Elle imagine le trône à la manière d’une selle. Elle imite donc les gestes d’un cavalier sur son cheval.

Sur cette selle, s’amoncellent mes envies.

Lignes 126-130 modifiées:

Et je dis oui, malgré mes hontes. D’un instant à l’autre, Avant même que je puisse dire oui ou non, L’on me chevaucha sans merci sans dire oui. J’ai menti, j’ai violé comme on a violé…

en:

Et malgré ma honte, je dis oui À la chevauchée sans merci. Il est parti bien vite laissant son ombre derrière lui…

Temps

Lignes 134-139 modifiées:

Elle s’assied sur le trône de la reine avec démesure, elle rit étrangement et retourne à ses valses comme si son partenaire lui demandait une nouvelle danse.

Un temps.

LAERTES : Pourquoi ces épreuves? Veut-on tester ma conscience?

en:

Ses gestes suggérant l’acte sexuel s’estompent peu à peu et deviennent les gestes d’une mère berçant son enfant. Elle fredonne doucement une berceuse pour son enfant imaginaire pendant les répliques qui suivent. « D’eau », « d’eau… », etc.

LAERTES : Pourquoi ces épreuves?

Lignes 142-143 modifiées:

LE ROI : criant, ASSEZ! Assez, mon brave Laertes.

en:

LE ROI : criant, ASSEZ! Assez, Laertes.

Lignes 150-151 modifiées:

Bon, vous voilà, plus calme.

en:

Restez calme.

Lignes 154-155 modifiées:

Écoutez ce que j’ai à vous proposer.

en:

Écoutez ce que j’ai à vous révéler.

Ligne 157 ajoutée:
05 novembre 2008 à 11h04 par SZ -
Lignes 1-154 ajoutées:

Troisièmes Réécritures

V3 Fragment XIX

Ophélie vient tout juste de quitter la scène. Le roi discute avec la reine de l’événement précédent. Laertes apparaît ainsi qu’Ophélie, à la toute fin de l’extrait.

Note : Une barre oblique [/] indique le moment où, dans une réplique, un autre personnage se met à parler.

Ophélie fixe Claudius avec insistance, et ce, jusqu’à sa sortie.

Le roi n’ose plus bouger.

La reine semble absente et est à l’opposé du roi dans l’espace.

LE ROI : chuchotant, Ma foi, la folie me hante et me guète. Hamlet, maintenant Ophélie… Suis-je le prochain? Oh, non… Aurais-je ensorcelé ma cour par ce vil meurtre? M’aurais-t-on maudit? (Un temps) Non. Du calme, Claudius.

La reine traverse l’espace scénique avec prestance et assurance jusqu’au roi.

LE ROI : Ah, ma reine! Dites-moi ce que vous pensez de tout cela?

La reine reste dans le silence.

Allons, ma reine, ma douce reine. Dites.

La reine se dirige vers son trône et s’assied. Le roi la suit presque à la course.

LE ROI : entre les dents, Allons, ma reine. Vous savez bien que je déteste les silences.

Un garde apparaît suivi de près de Laertes. Pendant les répliques du roi et du garde, Laertes entre dans le palais comme si il n’y était jamais entré. Il observe le plafond, les vases, les toiles avec condescendance, agressivité et ironie. Il fait glisser son épée au sol, ce qui crée un bruit strident et désagréable. Bref, il occupe l’espace avec dégoût, mépris et nonchalance.

Le roi observe Laertes avec impatience et crainte.

UN GARDE : Mon bon seigneur?

LE ROI : impatient, Oui ? Qu’y a-t-il? Soyez bref.

UN GARDE : Oui, monsieur. Laertes vous demande humblement si votre illustrissime aurait l’obligeance / d’écouter le discours de ce jeune gaillard.

LAERTES, le coupant, ironique, il fait les courbettes de salutations d’usage : Oui, je vous demande humblement, respectueusement, affectueusement : Où est mon père? (Criant et séparant chaque mot.) Où est-il?

LE ROI : froid, Je ne peux pas vous mentionner précisément où est votre père, mais pour sûr, il est mort.

LAERTES : Votre bras droit est mort et votre cœur n’a que cette réponse absurde à dire.

L’épée de Laertes semble s’élever vers la poitrine de Claudius. La reine se déplace alors rapidement devant son amant afin de le protéger.

Laertes pointe son arme vers la reine.

LAERTES : nerveux, rire, Reprenez votre case dans l’échiquier ma bonne Reine ou je vous mets à l’échec.

Claudius agrippe la reine et la camoufle derrière lui afin de l’épargner. Laertes change de cible. Son épée pointe maintenant le cœur du roi.

LAERTES : (Ironique) Êtes-vous sain d’esprit, mon bon roi?

(Il s’appuie sur le manche de son épée qui est contre le sol. Il feint une réflexion.) Deux pions sur la même case. Cela pose problème.

Il pointe à nouveau son épée en direction du roi.

À la reine : Cette lame droit au cœur. Qu’en dites-vous ma reine? Votre mari, mort?

LE ROI : Sentez mon cœur Laertes. Il bat à une cadence constante. Ainsi, en déduirez-vous, j’espère, que je ne ressens pas la culpabilité.

Silence.

Laertes baisse tranquillement son arme.

Entre Ophélie. Elle déambule dans l’espace. Elle fait des gestes amples à la manière d’une princesse dont la robe virevolte au vent. Cela dit, elle est pratiquement nue.

LAERTES, qui reconnaît à peine sa soeur : Ophélie?

Ophélie danse une valse avec un partenaire imaginaire. Elle tourbillonne un instant avec excès. Comme si on la forçait à tourner. Elle s’arrête brusquement. Sa voix est plus aiguë qu’à l’habitude. Elle dialogue avec les personnages à l’aide de réplique de pièces connues. On y retrouve les personnages suivant : Lady Macbeth, Andromaque, Nina (de la version de Denoncourt.)

OPHÉLIE : Je suis seule. Une fois tous les cent ans, j’ouvre la bouche pour parler, et ma voix résonne tristement dans le vide, et personne ne m’entend…

La reine s’approche d’Ophélie. Ophélie s’agrippe au cou de la reine. La reine tente de couvrir Ophélie de sa cape. Celle-ci la repousse.

OPHÉLIE : Lavez vos mains, mettez votre robe de nuit, ne soyez pas si pâle : je vous le répète. Il est enterré, il ne peut pas sortir de sa tombe.

La reine quitte la scène.

LAERTES : Ma sœur… Mon ange?

OPHÉLIE : Ange, nuage ou vapeur?

(Elle imite une tragédienne.) Qui suis-je? Qu’ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore? Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais. Ah! ne puis-je savoir si j’aime, ou si je hais?.

Elle détache une plume de sa chevelure.

Je l’aime. Elle détache une autre plume. Je le hais. Et ainsi de suite.

Voilà pour toi.

LAERTES : Une plume?

OPHÉLIE : Je suis une mouette… Non, ce n’est pas ça. (Temps) Je suis une plume. Je suis morte, mais par mon existence, je rappelle l’existence d’un autre. Il faut me tuer.

Ophélie fredonne à la manière d’une berceuse pendant la réplique de son frère : Morte-vivante-morte-vivante-morte-vivante.

LAERTES : Ophélie… Pardon.

OPHÉLIE : Bou-hou. Sèche ces pleurs, mon bon seigneur. Qu’avez-vous donc, mes braves hommes? Vous qui avez tout, vous plaignez-vous? Ne quittez pas mon regard, mon cher (en désignant le roi) avant que je fasse de moi un paon, comme l’aurait dû être une reine.

Ophélie se déplace vers le trône de la reine et occupe l’espace royal de la reine.

Attelez-vous, car je chante!

Sur cette selle, on scelle mes paroles. Que de sons, je prononce. Que de paroles, j’entends. « Soit ma femme » que l’on me dit. Et je dis oui, malgré mes hontes. D’un instant à l’autre, Avant même que je puisse dire oui ou non, L’on me chevaucha sans merci sans dire oui. J’ai menti, j’ai violé comme on a violé… Puisse celui qui est de moi, soit différent de moi.

Elle s’assied sur le trône de la reine avec démesure, elle rit étrangement et retourne à ses valses comme si son partenaire lui demandait une nouvelle danse.

Un temps.

LAERTES : Pourquoi ces épreuves? Veut-on tester ma conscience?

LE ROI : Du calme. Du calme. Laertes.

LAERTES : On veut ma mort. On veut ma perte.

LE ROI : criant, ASSEZ! Assez, mon brave Laertes.

Le roi secoue Laertes.

Regardez-moi. Laertes?

Un temps.

Bon, vous voilà, plus calme.

Un temps.

Écoutez ce que j’ai à vous proposer.

Ils se dirigent vers le trône. Laertes s’accroupit devant son roi qui, lui, est bien installé sur son trône.

V3 Fragment XXI

Troisièmes Réécritures

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