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1. ADRIEN: Ça n’a pas de bon sens ! Brûler leurs propres maisons. Ils crient partout qu’ils sont opprimés, qu’ils veulent la liberté et c’est comme ça qu’ils nous prouvent qu’ils sont prêts à se gouverner, en brûlant leurs propres maisons ?
1. ADRIEN: Ça n’a aucun sens ! Brûler leurs propres maisons. Ils crient partout qu’ils sont opprimés, qu’ils veulent la liberté et c’est de cette façon qu’ils nous prouvent qu’ils sont prêts à se gouverner, en brûlant leurs propres maisons ?
7. ADRIEN: Hein? Oui, c’est rare, mais on vit sous le même toit après tout.
7. ADRIEN: Hein? Oui, c’est rare, mais nous vivons sous le même toit après tout.
17. ADRIEN: De quoi elle parle?
17. ADRIEN: Peut-on savoir de quoi elle parle?
27. ADRIEN: Tu ne serais pas devenue un gros bébé gâté.
27. ADRIEN: Tu ne serais pas devenue aussi gâtée-pourrie.
32. ADRIEN: J’aurais aimé que pour une fois on essaie d’agir comme une famille.
32. ADRIEN: J’aurais aimé que pour une fois nous essayions d’agir comme une famille.
34. ADRIEN: Où est-ce que tu vas?
34. ADRIEN: Où est-ce que tu t’en vas?
36. ADRIEN: Quoi? Non, je n’ai pas fini de manger. C’est quoi le problème avec la soupe?
36. ADRIEN: Quoi? Non, je n’ai pas fini de manger. Je peux savoir quel est le problème avec la soupe?
55. ADRIEN: Coudonc, c’est qui ça Gertrude? pourquoi elle t’a appelé Gertrude. Elle disait ça pour m’insulter?
55. ADRIEN: Dis,qui donc est cette Gertrude? Pourquoi t’as-t-elle appelé Gertrude? Elle disait ça pour m’insulter?
70. ADRIEN: Non, je suis curieux. On a un des leurs à la maison. Je voudrais avoir leur point de vue, les comprendre!
70. ADRIEN: Non, je suis curieux. Nous avons un des leurs à la maison. Je voudrais avoir leur point de vue, les comprendre!
76. ADRIEN: Exactement ce que je pensais. Personne ne peut me répondre clairement. On n’a plus besoin de vous ici Amine, vous pouvez disposer.
76. ADRIEN: Exactement ce que je pensais. Personne ne peut me répondre clairement. Nous n’avons plus besoin de vous ici Amine, vous pouvez disposer.
80. ADRIEN: Toujours en train de nous surveiller.
80. ADRIEN: Toujours en train de nous épier.
82. ADRIEN: T’es quelque part à placoter tranquillement et tu réalise tout à coup qu’il était dans la pièce depuis le début.]
82. ADRIEN: Vous êtes quelque part à placoter tranquillement et vous réalisez tout à coup qu’il était dans la pièce depuis le début.]
92. ADRIEN: Elle est saoule depuis que son père s’est tué. [Bon dieu!] Je vais continuer à chercher.
92. ADRIEN: Elle est saoule depuis que son père s’est tué. [Dieu du ciel!] Je vais continuer à chercher.
127. BRIGITTE: C’est quoi ça, votre sagesse populaire?
127. BRIGITTE: C’est quoi, votre sagesse populaire?
“‘Anne-Laure dans les bois buvant à même la bouteille et tirant au fusil’‘
(Anne-Laure dans les bois buvant à même la bouteille et tirant au fusil)
97. BRIGITTE: Où étais tu?
97. BRIGITTE: Où étais-tu?
2. BRIGITTE: Est-ce qu’on a vraiment besoin de parler de ça à table?
2. BRIGITTE: Avons-nous vraiment besoin de parler de ça à table?
33. BRIGITTE: Elle ne devrait même plus vivre avec nous. En passant, il nous faut un nouveau cuisinier. C’est vrai que la soupe est dégueulasse.
33. BRIGITTE: Elle ne devrait même plus vivre avec nous. D’ailleurs, il nous faut un nouveau cuisinier. C’est vrai que la soupe est répugnante.
44. AMINE :Tout ce que je sais c’est que ce n’était pas un homme heureux.
44. AMINE : Tout ce que je sais, c’est que ce n’était pas un homme heureux.
46. AMINE : C’est ce que je croyais moi aussi. Mais apparemment, non.
46. AMINE : C’est ce que je croyais moi aussi, mais apparemment, non.
54. AMINE : Bonne nuit mademoiselle.
54. AMINE : Bonne nuit, mademoiselle.
97. BRIGITTE: T’étais ou?
97. BRIGITTE: Où étais tu?
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. [Puis regardes les ceux-la avec leurs faux airs, tout endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour!] Je veux la paix. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. [Puis regardes les ceux-la avec leurs faux airs, tous endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour!] Je veux la paix. Qu’avons-nous fait pour mériter ça?
129. BRIGITTE: J’aurais pu, enfin, être heureuse, débarrassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. On allait révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie [pendant des mois], avant qu’Adrien et moi puissions finalement annoncer notre mariage?
129. BRIGITTE: J’aurais pu, enfin, être heureuse, débarrassée d’un mariage terne. J’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. Nous allions révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie [pendant des mois], avant qu’Adrien et moi puissions finalement annoncer notre mariage?
133. BRIGITTE: C’est certain que Clément le savait. Et il s’en foutait.
133. BRIGITTE: C’est certain que Clément le savait. Et il s’en moquait.
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les frustrer, c’est tout. Pourquoi est-ce que je te dis ça,] tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les contrarier, c’est tout. Pourquoi est-ce que je te dis ça,] tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
147. BRIGITTE: [Il était impénétrable.] C’est pour ça que je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque nous avons eu Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine, est-ce que tu pleures?
147. BRIGITTE: [Il était impénétrable.] C’est pour cette raison que je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque nous avons eu Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne? De nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine, est-ce que tu pleures?
34. ADRIEN: Où est ce que tu vas?
35. AMINE : Est-ce que je dessert la table, monsieur?
34. ADRIEN: Où est-ce que tu vas?
35. AMINE : Est-ce que je dessers la table, monsieur?
38. AMINE : Ça été prouvé hors de tout doute.
38. AMINE : Ç’a été prouvé hors de tout doute.
22. ANNE-LAURE : Il y a rien qui « suffit », parle-moi pas comme si t’étais mon père, t’es juste mon oncle.
22. ANNE-LAURE : Il y a rien qui « suffit », ne me parles pas comme si tu étais mon père, tu es seulement mon oncle.
28. ANNE-LAURE : Onh. « Bébé gâté ». Ayoye. J’ai mal. J’ai perdu mon père. Il est parti, du jour au lendemain. Pis celle-là marie son frère pendant que le cadavre est encore chaud. Puis après on m’invite à un « souper de famille » pour me dire que je suis un bébé gâté?
28. ANNE-LAURE : Onh. « Bébé gâté ». Ouch. J’ai mal. J’ai perdu mon père. Il est parti, du jour au lendemain. Pis celle-là marie son frère pendant que le cadavre est encore chaud. Après on m’invite à un « souper de famille » pour me dire que je suis un bébé gâté?
43. ANNE-LAURE : Je veux creuser la terre sur sa tombe, ouvrir le couvercle de son cercueil, le tirer de là pis lui demander pourquoi? Tu l’a connu plus longtemps que moi; tu es dans notre famille depuis bien avant ma naissance : pourquoi il l’a fait ça?
43. ANNE-LAURE : Je veux creuser la terre sur sa tombe, ouvrir le couvercle de son cercueil, le tirer de là et lui demander pourquoi? Tu l’a connu plus longtemps que moi; tu es dans la famille depuis bien avant ma naissance : pourquoi il l’a fait ça?
[47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» m’aide même pas. T’es là pourquoi alors?
[47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, hein? « L’aide domestique» n’aide même pas. Tu es ici pourquoi alors?
49. ANNE-LAURE : Ah laisse faire. Je m’en vais dans un party de toute façon. Sont où mes clefs?
49. ANNE-LAURE : Laisse tomber. Je m’en vais dans un party de toute façon. Où sont mes clefs?
51. ANNE-LAURE : J’veux te montrer quelque chose. J’ai commencé à acheter des fusils, vu que papa aimait tellement ça. J’me suis mise à en acheter, moi aussi. J’en ai déjà quatre. Je suis collectionneuse. Aimes-tu celui-là? Tu penses que papa l’aurait aimé? Tu penses qu’il aurait pris celui-là à la place? Tu te sens comment quand il est braqué sur toi? Est-ce que c’est épeurant? T’as pas peur.
51. ANNE-LAURE : J’veux te montrer quelque chose. J’ai commencé à acheter des fusils, puisque papa aimait tellement ça. Je me suis mise à en acheter, moi aussi. J’en ai déjà quatre. Je suis collectionneuse. Aimes-tu celui-là? Penses-tu que papa l’aurait aimé? Penses-tu qu’il aurait pris celui-là ? Tu te sens comment quand il est braqué sur toi? T’as pas peur.
53. ANNE-LAURE : T’es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi t’étais son majordome. Vous avez été tricoté de la même laine.]
53. ANNE-LAURE : Tu es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi tu étais son majordome. Vous avez été tricoté avec la même laine.]
“‘Anne-Laure dans les bois buvant à même la bouteille et tirant au fusil’‘
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors [comment est-ce que je peux savoir?] Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire)[ J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire)] ‘Man baise avec ton frère, han, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire)[ Peut-être que c’était un accident.] Je pourrais avoir un accident moi aussi.[ (tire) On ne sait pas trop comment,] pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide)[ Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil)] C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ton visage, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors [comment est-ce que je peux savoir?] Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire)[ Je te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je ne peux pas me regarder dans le miroir sans te voir maintenant. (tire)] Maman baise avec ton frère, han, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire)[ Peut-être que c’était un accident.] Je pourrais avoir un accident moi aussi.[ (tire) On ne sait pas trop comment,] pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide)[ Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir un accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est à ça que ça ressemble, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle se brûle les lèvres sur le fusil)] C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle du tout!
112. ANNE-LAURE : [Il a fait irruption dans ma chambre.] Je savais pas c’était qui. Il y a eu toutes ces émeutes, même dans notre quartier. Je dormais. Il rentre et il va directement vers le garde-robe. Je savais pas c’était qui. J’étais endormie.
112. ANNE-LAURE : [Il a fait irruption dans ma chambre.] Je ne savais pas qui c’était. Il y a eu toutes ces émeutes, même dans notre quartier. Je dormais. Il entre et il va directement vers le garde-robe. Je ne savais pas qui il était. J’étais endormie.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, pis? J’revenais d’un party. [J’me suis effondrée. Et lui] il est rentré, il est allé dans le garde-robe et il est sorti, il faisait noir[, je savais même pas si c’était le matin], il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, et puis? Je revenais d’un party. [J’me suis effondrée. Et lui] il est rentré, il est allé dans le garde-robe et il est sorti, il faisait noir[, je ne savais même pas si c’était le matin], il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
118. ANNE-LAURE : J’ai aucune idée. Je sais pas. J’ai pas pris sa foutue tasse. [Je l’ai pas fait] pis vous pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quoique ce soit. [Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre?] La personne qui lui a dit de chercher sa coupe là, c’est elle qui l’a volée.
118. ANNE-LAURE : J’en ai aucune idée. Je ne sais pas. Je n’ai pas pris sa maudite tasse. [Je l’ai pas fait] et vous ne pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quoique ce soit. [Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il ne la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre?] La personne qui lui a dit de chercher sa coupe dans ma chambre, c’est elle qui l’a volée.
[120. ANNE-LAURE : Où tu va? Hein, ramène-moi un drink, quelque chose.
[120. ANNE-LAURE : Où vas-tu? Hein, ramène-moi un drink, quelque chose.
118. ANNE-LAURE : J’ai aucune idée. Je sais pas. J’ai pas pris sa foutue tasse. Je l’ai pas fait pis vous pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quelque chose. Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre? La personne qui lui a dit de chercher sa coupe là, c’est elle qui l’a volée.
118. ANNE-LAURE : J’ai aucune idée. Je sais pas. J’ai pas pris sa foutue tasse. [Je l’ai pas fait] pis vous pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quoique ce soit. [Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre?] La personne qui lui a dit de chercher sa coupe là, c’est elle qui l’a volée.
120. ANNE-LAURE : Où tu va? Hein, ramène-moi un drink, quelque chose.
121. POLICIER: Vous avez de l’eau.
[120. ANNE-LAURE : Où tu va? Hein, ramène-moi un drink, quelque chose.
121. POLICIER: Vous avez de l’eau.]
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. Puis regardes les ceux-la avec leurs faux airs, tout endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour! Je veux la paix. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. [Puis regardes les ceux-la avec leurs faux airs, tout endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour!] Je veux la paix. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?
129. BRIGITTE: J’aurais enfin pu être heureuse, débarassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. On allait révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie [pendant des mois], avant qu’Adrien et moi on puisse finalement annoncer notre mariage?
129. BRIGITTE: J’aurais pu, enfin, être heureuse, débarrassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. On allait révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie [pendant des mois], avant qu’Adrien et moi puissions finalement annoncer notre mariage?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. Essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça,] tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les frustrer, c’est tout. Pourquoi est-ce que je te dis ça,] tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
139. BRIGITTE: Je quitte le pays pendant que j’ai encore de l’argent. Cet endroit va droit en enfer. Ton peuple est pas prêt à gouverner, tu n’es pas d’accord? Oh, allez, tu es renvoyé, tu peux me dire la vérité.
139. BRIGITTE: Je quitte le pays pendant que j’ai encore de l’argent. Cet endroit va droit en enfer. Ton peuple n’est pas prêt à gouverner, tu n’es pas d’accord? Oh, allez, tu es renvoyé, tu peux me dire la vérité.
141. BRIGITTE: De toute façon ça n’a aucune importance. Dans une semaine, je serai aux Etats-Unis d’Amérique.
141. BRIGITTE: De toute façon ça n’a aucune importance. Dans une semaine, je serai aux États-Unis d’Amérique.
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu ne me croira peut-être pas, mais je l’aimais Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu ne me croira peut-être pas, mais j’aimais [vraiment]Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
147. BRIGITTE: [Il était impénétrable.] C’est pour ça que je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque on a réussi à avoir Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine est-ce que tu pleures?
147. BRIGITTE: [Il était impénétrable.] C’est pour ça que je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque nous avons eu Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine, est-ce que tu pleures?
149. BRIGITTE: Pourquoi tu pleures? À cause de Clément?
149. BRIGITTE: Pourquoi pleures-tu? À cause de Clément?
9. BRIGITTE: Si t’aimes pas la soupe, mange-la pas.
9. BRIGITTE: Si tu n’aimes pas la soupe, ne la mange pas.
13. BRIGITTE: Ca suffit Anne-Laure!
13. BRIGITTE: Ça suffit Anne-Laure!
29. BRIGITTE: Oh, s’il-te-plaît. T’as perdu ton père? Voyons donc! Tu ne lui a jamais montré autant d’affection quand il était en vie! Allez, sors d’ici!
29. BRIGITTE: Oh, s’il-te-plaît. Tu as perdu ton père? Voyons! Tu ne lui a jamais montré autant d’affection quand il était en vie! Allez, sors d’ici!
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça servirait à rien.
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça ne servait à rien.
39. ANNE-LAURE : Quelqu’un l’a poussé à le faire.
[39. ANNE-LAURE : Quelqu’un l’a poussé à le faire.
42. AMINE : Mademoiselle-
42. AMINE : Mademoiselle-]
47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» m’aide même pas. T’es là pourquoi [alors]?
[47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» m’aide même pas. T’es là pourquoi alors?
50. AMINE : Je vais appeler un chauffeur, vous ne devriez vraiment pas-
50. AMINE : Je vais appeler un chauffeur, vous ne devriez vraiment pas-]
[52. AMINE : Arrêtez ça.]
53. ANNE-LAURE : T’es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi t’étais son majordome. Vous avez été tricoté de la même laine.
[52. AMINE : Arrêtez ça.
53. ANNE-LAURE : T’es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi t’étais son majordome. Vous avez été tricoté de la même laine.]
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, [on est ensemble,] non? On ne pourrait pas essayer d’en profiter le plus possible? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison là-dessus. Garde son compte de banque rempli puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est fini.
Toc toc Toc
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, on est ensemble, non? On ne pourrait pas essayer d’en profiter le plus possible? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison [là-dessus]. Garde son compte de banque rempli, puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est terminé.
[Toc toc Toc
82. ADRIEN: T’es quelque part à placoter tranquillement et tu réalise tout à coup qu’il était dans la pièce depuis le début.
82. ADRIEN: T’es quelque part à placoter tranquillement et tu réalise tout à coup qu’il était dans la pièce depuis le début.]
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors comment est-ce que je peux savoir? Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire) J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire) ‘Man baise avec ton frère, han, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire) Peut-être que c’était un accident. Je pourrais avoir un accident moi aussi. (tire) On ne sait pas trop comment, pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide) Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil) C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors [comment est-ce que je peux savoir?] Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire)[ J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire)] ‘Man baise avec ton frère, han, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire)[ Peut-être que c’était un accident.] Je pourrais avoir un accident moi aussi.[ (tire) On ne sait pas trop comment,] pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide)[ Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil)] C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
87. BRIGITTE: Quand notre maison pourrait brûler! Regarde les flammes. Et touche la fenêtre, la vitre est chaude. Est-ce que le vent souffle par ici?
88. ADRIEN: Personne ne s’introduit dans une maison pour y prendre juste un objet à moins de savoir exactement où il est. De toute façon personne n’est entré ici. Non, c’est certainement quelqu’un de la maison qui a fait le coup. Et on sait qui, ici, nous déteste assez pour faire ça. Elle veut sans doute le vendre pour financer sa débauche.
87. BRIGITTE: [Quand notre maison pourrait brûler!] Regarde les flammes. Et touche la fenêtre, la vitre est chaude. Est-ce que le vent souffle par ici?
88. ADRIEN: [Personne ne s’introduit dans une maison pour y prendre juste un objet à moins de savoir exactement où il est. De toute façon personne n’est entré ici.] Non, c’est certainement quelqu’un de la maison qui a fait le coup. Et on sait qui, ici, nous déteste assez pour faire ça.[ Elle veut sans doute le vendre pour financer sa débauche.
90. ADRIEN: Sais-tu combien elle dépense en vêtements et en sorties? Qu’elle aille au diable!
90. ADRIEN: Sais-tu combien elle dépense en vêtements et en sorties? Qu’elle aille au diable!]
92. ADRIEN: Elle est saoule depuis que son père s’est tué. Bon dieu! Je vais continuer à chercher.
92. ADRIEN: Elle est saoule depuis que son père s’est tué. [Bon dieu!] Je vais continuer à chercher.
94. ADRIEN: J’ai une lampe de poche.
95. BRIGITTE: C’est de la folie. Amine? Où es-tu? Amine? Amine !?
[94. ADRIEN: J’ai une lampe de poche.]
95. BRIGITTE: [C’est de la folie.] Amine? Où es-tu? Amine? Amine !?
99. BRIGITTE: Oublie ça. Est-ce que le feu se rapproche?
99. BRIGITTE: [Oublie ça.] Est-ce que le feu se rapproche?
102. AMINE: Je ne suis pas sûr.
[102. AMINE: Je ne suis pas sûr.]
104. AMINE: Je ne sais pas.
[104. AMINE: Je ne sais pas.]
106. AMINE: Madame?
[106. AMINE: Madame?]
108. AMINE: C’est que Monsieur Adrien m’a demandé de chercher le câlice.
109. BRIGITTE: On se fout du calice, t’entends? On s’en fout! On va tous crever ici, on va tous brûler vifs! Son maudit calice, il l’a sûrement juste oublié quelque part, il le sort toujours pour rien, son foutu câlice. Quand est-ce que les lumières vont revenir? Informe-toi.
110. AMINE: Oui madame.
111. BRIGITTE: C’est de la folie. Je peux encore voir les flammes. On n’est pas en sécurité. On n’est pas en sécurité.
108. AMINE: C’est que Monsieur Adrien m’a demandé de chercher le calice.
109. BRIGITTE: On se fout du calice, t’entends? On s’en fout! On va tous crever ici, on va tous brûler vifs! [Ce maudit calice, il l’a probablement juste oublié quelque part, il le sort toujours pour rien, ce foutu calice.] Quand est-ce que les lumières vont revenir? Informe-toi.
[110. AMINE: Oui madame.]
111. BRIGITTE: [C’est de la folie.] Je peux encore voir les flammes. On n’est pas en sécurité. On n’est pas en sécurité.
112. ANNE-LAURE : Il a fait irruption dans ma chambre. Je savais pas c’était qui. Il y a eu toutes ces émeutes, même dans notre quartier. Je dormais. Il rentre et il va directement vers le garde-robe. Je savais pas c’était qui. J’étais endormie.
112. ANNE-LAURE : [Il a fait irruption dans ma chambre.] Je savais pas c’était qui. Il y a eu toutes ces émeutes, même dans notre quartier. Je dormais. Il rentre et il va directement vers le garde-robe. Je savais pas c’était qui. J’étais endormie.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, pis? J’revenais d’un party. J’me suis effondrée. Et lui il est rentré, il est allé dans le garde-robe et il est sorti, il faisait noir, je savais même pas si c’était le matin, il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, pis? J’revenais d’un party. [J’me suis effondrée. Et lui] il est rentré, il est allé dans le garde-robe et il est sorti, il faisait noir[, je savais même pas si c’était le matin], il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
29. BRIGITTE: Oh, sil-te-plait. T’as perdu ton père? Voyons donc! Tu ne lui a jamais montré autant d’affection quand il était en vie! Allez, sors d’ici!
29. BRIGITTE: Oh, s’il-te-plaît. T’as perdu ton père? Voyons donc! Tu ne lui a jamais montré autant d’affection quand il était en vie! Allez, sors d’ici!
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, on est ensemble, non? On ne pourrait pas essayer d’en profiter le plus possible? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison là-dessus. Garde son compte de banque rempli puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est fini.
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, [on est ensemble,] non? On ne pourrait pas essayer d’en profiter le plus possible? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison là-dessus. Garde son compte de banque rempli puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est fini.
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. Essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là.] Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. Essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça,] tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça servait à rien.
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça servirait à rien.
47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» m’aide même pas. T’es là pourquoi alors?
47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» m’aide même pas. T’es là pourquoi [alors]?
52. AMINE : Arrêtez ça.
[52. AMINE : Arrêtez ça.]
55. ADRIEN: Coudonc, pourquoi elle t’a appelé Gertrude. Elle disait ça pour m’insulter?
55. ADRIEN: Coudonc, c’est qui ça Gertrude? pourquoi elle t’a appelé Gertrude. Elle disait ça pour m’insulter?
Toc toc Toc
Toc toc Toc
61. ADRIEN: J’ai fait ça? J’ai fait ça. Mettez le là.
61. ADRIEN: J’ai fait ça? J’ai fait ça. Mettez-le là.
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors comment est-ce que je peux savoir? Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire) J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire) ‘Man baise ton frère, ha, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire) Peut-être que c’était un accident. Je pourrais avoir un accident moi aussi. (tire) On ne sait pas trop comment, pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide) Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil) C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors comment est-ce que je peux savoir? Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire) J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire) ‘Man baise avec ton frère, han, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire) Peut-être que c’était un accident. Je pourrais avoir un accident moi aussi. (tire) On ne sait pas trop comment, pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide) Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil) C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
116. ANNE-LAURE : Mon oncle. Puis le couteau c’était sa coupe chérie.
117. POLICIER: Comment est-elle arrivée dans votre chambre?
116. ANNE-LAURE : Mon oncle. Puis ce que je croyais être un couteau, c’était sa coupe chérie.
117. POLICIER: Comment est-elle retrouvée dans votre chambre?
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. Puis regardes les ceux la avec leurs faux airs, tout endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour! Je veux la paix. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?
126. AMINE: On dit qu’il est impossible de savoir comment nos plans se termineront.
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. Puis regardes les ceux-la avec leurs faux airs, tout endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour! Je veux la paix. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?
126. AMINE: On dit qu’il est impossible de savoir comment nos plans tourneront.
129. BRIGITTE: J’aurais enfin pu être heureuse, débarassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. On allait révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie pendant des mois, avant qu’Adrien et moi on puisse finalement annoncer notre mariage?
130. AMINE : Avec tout le respect que je vous dois, Madame, tout le monde était au courant.
129. BRIGITTE: J’aurais enfin pu être heureuse, débarassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. On allait révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie [pendant des mois], avant qu’Adrien et moi on puisse finalement annoncer notre mariage?
130. AMINE : Avec tout le respect que je vous dois, Madame, tout le monde savait.
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. Essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir le sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
136. AMINE: C’est une question injuste.
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. Essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir l’odeur du sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. [Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là.] Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
136. AMINE: C’est une question… injuste.
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu ne me croira peut-être pas, mais j’aimais vraiment Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu ne me croira peut-être pas, mais je l’aimais Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
147. BRIGITTE: Il était impénétrable. C’est pour ça qu’on a jamais eu de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque on a réussi à avoir Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine est-ce que tu pleures?
147. BRIGITTE: [Il était impénétrable.] C’est pour ça que je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque on a réussi à avoir Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine est-ce que tu pleures?
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors comment est-ce que je peux savoir? Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire) J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire) ‘Man fourre ton frère, ha, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire) Peut-être que c’était un accident. Je pourrais avoir un accident moi aussi. (tire) On ne sait pas trop comment, pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide) Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil) C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors comment est-ce que je peux savoir? Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire) J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire) ‘Man baise ton frère, ha, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire) Peut-être que c’était un accident. Je pourrais avoir un accident moi aussi. (tire) On ne sait pas trop comment, pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide) Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil) C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
109. BRIGITTE: On se fout du câlice, t’entends? On s’en fout! On va tous crever ici, on va tous brûler vifs! Son maudit calice, il l’a sûrement juste oublié quelque part, il le sort toujours pour rien, son foutu calice. Quand est-ce que les lumières vont revenir? Informe-toi.
110. AMINE: oui Madame.
109. BRIGITTE: On se fout du calice, t’entends? On s’en fout! On va tous crever ici, on va tous brûler vifs! Son maudit calice, il l’a sûrement juste oublié quelque part, il le sort toujours pour rien, son foutu câlice. Quand est-ce que les lumières vont revenir? Informe-toi.
110. AMINE: Oui madame.
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres affaires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir le sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres histoires. Pendant des années. Essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir le sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
1. ADRIEN: Ça n’a absolument aucun sens ! Brûler ses propres maisons. Ils crient partout qu’ils sont opprimés, qu’ils veulent la liberté et c’est comme ça qu’ils nous prouvent qu’ils sont prêts à se gouverner, en brûlant leurs propres édifices ?
1. ADRIEN: Ça n’a pas de bon sens ! Brûler leurs propres maisons. Ils crient partout qu’ils sont opprimés, qu’ils veulent la liberté et c’est comme ça qu’ils nous prouvent qu’ils sont prêts à se gouverner, en brûlant leurs propres maisons ?
4. ANNE-LAURE : Ils brûlent celles des gens qu’ils croient avoir « collaboré » avec nous.
4. ANNE-LAURE : Ils brûlent celles des gens qu’ils accusent d’avoir « collaboré » avec nous.
7. ADRIEN: Quoi? Oui, c’est rare, mais nous vivons sous le même toit après tout.
7. ADRIEN: Hein? Oui, c’est rare, mais on vit sous le même toit après tout.
9. BRIGITTE: Si tu n’aimes pas la soupe, mange-la pas.
9. BRIGITTE: Si t’aimes pas la soupe, mange-la pas.
14. ANNE-LAURE : Amine, d’autre vin, la bouteille est vide.
14. ANNE-LAURE : Amine, plus de vin, la bouteille est vide.
22. ANNE-LAURE : Il y a rien qui « suffit », parle-moi pas comme si t’étais mon père, t’es juste un oncle. Oncle, oncle, oncle. Pardon mon oncle. Ça veut pas dire abandonner ça? Ein, « mononcle »? T’es juste un synonyme d’échec.
22. ANNE-LAURE : Il y a rien qui « suffit », parle-moi pas comme si t’étais mon père, t’es juste mon oncle.
27. ADRIEN: Tu ne serais pas devenue un gros bébé gâté capricieux.
28. ANNE-LAURE : Onh. « Bébé gâté ». Ayoye. J’ai mal. J’ai perdu mon père. Il a disparu de ma vie du jour au lendemain. Pis celle-là marie son frère pendant que la terre au-dessus du cercueil est encore humide. Puis après on m’invite à un « souper de famille » pour me dire que je suis un bébé gâté?
27. ADRIEN: Tu ne serais pas devenue un gros bébé gâté.
28. ANNE-LAURE : Onh. « Bébé gâté ». Ayoye. J’ai mal. J’ai perdu mon père. Il est parti, du jour au lendemain. Pis celle-là marie son frère pendant que le cadavre est encore chaud. Puis après on m’invite à un « souper de famille » pour me dire que je suis un bébé gâté?
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça ne servait à rien.
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça servait à rien.
33. BRIGITTE: Elle ne devrait même plus vivre avec nous. En passant, il nous faut un nouveau cuisinier. C’est vrai que cette soupe est dégueulasse.
33. BRIGITTE: Elle ne devrait même plus vivre avec nous. En passant, il nous faut un nouveau cuisinier. C’est vrai que la soupe est dégueulasse.
36. ADRIEN: Quoi? Non, je n’ai pas terminé mon repas. C’est quoi le problème avec la soupe?
36. ADRIEN: Quoi? Non, je n’ai pas fini de manger. C’est quoi le problème avec la soupe?
46. AMINE : C’est ce que je croyais moi aussi. Mais visiblement, non.
47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» aide même pas. T’es là pourquoi alors?
46. AMINE : C’est ce que je croyais moi aussi. Mais apparemment, non.
47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» m’aide même pas. T’es là pourquoi alors?
53. ANNE-LAURE : T’es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi t’étais son majordome. Vous avez été tricoté avec la même laine, seulement, lui, il avait pas de mailles.
53. ANNE-LAURE : T’es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi t’étais son majordome. Vous avez été tricoté de la même laine.
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, on est ensemble, non? On ne pourrait pas essayer de tirer le meilleur de cette situation? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison là-dessus. Garde son compte de banque rempli puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est fini.
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, on est ensemble, non? On ne pourrait pas essayer d’en profiter le plus possible? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison là-dessus. Garde son compte de banque rempli puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est fini.
61. ADRIEN: J’ai fait ça? J’ai fait ça. Posez le là.
61. ADRIEN: J’ai fait ça? J’ai fait ça. Mettez le là.
63. AMINE : Madame.
64. ADRIEN:Dites-moi, Amine…Depuis combien de temps êtes-vous au service de notre famille?
63. AMINE: Madame.
64. ADRIEN: Dites-moi, Amine…Depuis combien de temps êtes-vous au service de notre famille?
66. ADRIEN: Oui ça me revient! J’avais déjà quitté la maison. Vous avez remplacé votre oncle après sa mort.
66. ADRIEN: Oui ça me revient! J’étais déjà parti de la maison. Vous avez remplacé votre oncle après sa mort.
68. ADRIEN: Les gens de votre espèce font d’excellents domestiques. Que pensez vous de toute cette agitation? Votre peuple qui demande le droit de déterminer son propre avenir, qui se révolte, hem?
68. ADRIEN: Les gens de votre espèce font d’excellents domestiques. Qu’est-ce que vous pensez de toute cette agitation? Votre peuple qui demande le droit de déterminer son avenir, qui se révolte, hem?
70. ADRIEN: Non, je suis curieux. Nous avons un des leurs à la maison. Je voudrais avoir son point de vue, les comprendre!
70. ADRIEN: Non, je suis curieux. On a un des leurs à la maison. Je voudrais avoir leur point de vue, les comprendre!
72. ADRIEN: Vous pensez sérieusement que des gens comme vous êtes prêts à gouverner ce pays?
72. ADRIEN: Vous pensez sérieusement que des gens comme vous êtes prêts à gouverner le pays?
76. ADRIEN: Exactement ce que je pensais. Personne ne peut me répondre clairement. Nous n’avons plus besoin de vous ici Amine, vous pouvez disposer.
76. ADRIEN: Exactement ce que je pensais. Personne ne peut me répondre clairement. On n’a plus besoin de vous ici Amine, vous pouvez disposer.
80. ADRIEN: Toujours en train de nous épier.
81. BRIGITTE: Il ne nous a jamais épié.
82. ADRIEN: Vous êtes quelque part à bavarder tranquillement et tout à coup vous réalisez qu’il était dans la pièce depuis le début.
80. ADRIEN: Toujours en train de nous surveiller.
81. BRIGITTE: Il ne nous surveille pas.
82. ADRIEN: T’es quelque part à placoter tranquillement et tu réalise tout à coup qu’il était dans la pièce depuis le début.
88. ADRIEN: Personne ne s’introduit dans une maison pour n’y prendre qu’un objet à moins de savoir exactement où il se trouve. De toute façon personne ne nous a cambriolé. Non, c’est certainement quelqu’un de la maison qui a fait le coup. Et nous savons qui, ici, nous déteste suffisamment pour faire ça. Elle veut sans doute le vendre pour financer sa débauche.
89. BRIGITTE: Je te l’ai dit, garde son compte en banque plein-
90. ADRIEN: Sais-tu combien elle dépense en vêtements et en partys? Qu’elle aille au diable!
88. ADRIEN: Personne ne s’introduit dans une maison pour y prendre juste un objet à moins de savoir exactement où il est. De toute façon personne n’est entré ici. Non, c’est certainement quelqu’un de la maison qui a fait le coup. Et on sait qui, ici, nous déteste assez pour faire ça. Elle veut sans doute le vendre pour financer sa débauche.
89. BRIGITTE: Je te l’ai dit, garde son compte de banque plein-
90. ADRIEN: Sais-tu combien elle dépense en vêtements et en sorties? Qu’elle aille au diable!
97. BRIGITTE: Où étais-tu?
97. BRIGITTE: T’étais ou?
105. BRIGITTE: Va parler à un des pompiers. Dis-moi quand le courant va revenir.
105. BRIGITTE: Va parler aux pompiers. Dis-moi quand le courant va revenir.
110. AMINE: Madame.
110. AMINE: oui Madame.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, pis? J’revenais d’un party. J’me suis effondrée. Et lui il est rentré, il est allé dans le placard et il est sorti, il faisait noir, je savais même pas si c’était le matin, il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, pis? J’revenais d’un party. J’me suis effondrée. Et lui il est rentré, il est allé dans le garde-robe et il est sorti, il faisait noir, je savais même pas si c’était le matin, il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
118. ANNE-LAURE : J’ai aucune idée. Je sais pas. J’ai pas pris sa foutue tasse. Je l’ai pas fait pis vous pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quelque chose. Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre? La personne qui lui a dit de chercher sa coupe là, c’est elle qui l’a mise là.
118. ANNE-LAURE : J’ai aucune idée. Je sais pas. J’ai pas pris sa foutue tasse. Je l’ai pas fait pis vous pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quelque chose. Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre? La personne qui lui a dit de chercher sa coupe là, c’est elle qui l’a volée.
125. BRIGITTE: Les deux frères, enterrés en un an. Puis ceux là qui viennent tout endeuillés et solennels, ils doivent rire tout le chemin de retour! Je veux juste la paix. Comment ça a pu tourner comme ça?
125. BRIGITTE: Les deux frères enterrés dans la même année. Puis regardes les ceux la avec leurs faux airs, tout endeuillés. Ils doivent en rire sur le chemin du retour! Je veux la paix. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?
129. BRIGITTE: J’aurais finalement pu être heureuse, débarassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple sème le trouble dans tout le pays, ma fille est en prison pour toujours et mon amour est mort. On pouvait finalement révéler le secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie pendant des mois, avant qu’Adrien et moi puissions finalement annoncer notre mariage?
129. BRIGITTE: J’aurais enfin pu être heureuse, débarassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple fout le bordel dans tout le pays, ma fille est en prison et mon amour est mort. On allait révéler notre secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie pendant des mois, avant qu’Adrien et moi on puisse finalement annoncer notre mariage?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres affaires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir le sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, que tu le veuilles ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. Trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée non plus. Non. Non?
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres affaires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir le sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, qu’on le veuille ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. J’étais trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée toi non plus. Non. Non?
139. BRIGITTE: Je quitte le pays. Pendant que j’ai encore de l’argent. Cet endroit va droit en enfer. Ton peuple n’est pas prêt à gouverner, tu n’es pas d’accord? Oh, allez, tu es renvoyé, tu peux finalement dire la vérité.
139. BRIGITTE: Je quitte le pays pendant que j’ai encore de l’argent. Cet endroit va droit en enfer. Ton peuple est pas prêt à gouverner, tu n’es pas d’accord? Oh, allez, tu es renvoyé, tu peux me dire la vérité.
142. AMINE: Les gens trouveront que…
142. AMINE: Les gens vont penser que…
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu peux trouver ça dur à croire, mais j’aimais vraiment Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu ne me croira peut-être pas, mais j’aimais vraiment Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
147. BRIGITTE: Il était impénétrable. C’est pourquoi je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé presqu’immédiatement. Par un miracle quelconque nous avons réussi à avoir Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? Je lui ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine est-ce que tu pleures?
147. BRIGITTE: Il était impénétrable. C’est pour ça qu’on a jamais eu de fils. Le sexe est tombé tout de suite après le mariage. Par un miracle quelconque on a réussi à avoir Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? J’ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine est-ce que tu pleures?
On peut choisir un nom approprié pour chaque personnage.
AA: Mais le feu à leurs propres bâtiments. That’s just illogisme. Ils sont “opprimés”, ils veulent leur liberté et comment vous ont-ils prouver qu’ils sont maintenant prêts à auto-gouverner?
CC: avons-nous pour en parler à table?
AA: Ils brûlent leurs propres bâtiments.
DD: Ils brûlent les maisons de ceux qu’ils estiment avoir «Collaboré» avec nous.
AA: Eh?
DD: Je tiens à vous remercier de m’avoir invité à cette belle repas de famille.
AA: Quoi? Oui. Il est rare. Mais, voyant que nous vivons encore dans la même maison —
DD: Quelle sorte de soupe ce que c’est? Shit? Est-ce votre fameuse soupe de merde? Ou puis-je détecter un soupçon de vomir comme Eh bien? Is this shit your-Puke spécial?
CC: Si vous n’aimez pas la soupe, ne mangent pas.
DD: Doit-on manger de la soupe ou boire? Maintenant que c’est un intéressante distinction.
AA: Tout à droite —
DD: le fait de manger ne signifie pas mâcher? Rien à mâcher ici.
CC: Dd ça suffit.
DD: BB, plus de vin, cette bouteille est vide.
CC: Vous avez eu plus d’assez de vin.
DD: Et vous avez eu plus que leur époux suffit.
AA: Qu’est-ce qu’elle dit?
DD: épouse le frère de papa.
CC: All right.
DD: “Gertrude”.
AA: Ça suffit.
DD: Rien n’est assez, ne me parlez pas comme tu es mon père, vous n’êtes rien d’un oncle. Oncle oncle oncle. N’est-ce pas ce que cela signifie “abandonner? Dites «oncle»? Vous êtes un mot à l’échec.
AA: Peut-être que si j’avais été votre père …
DD: Quoi? Pardon?
CC: Aa s’il vous plaît.
DD: Quoi?
AA: Vous n’auriez pas avéré être tel un enfant gâté Brat.
DD: Oooh. “Enfant gâté”. Ouch. Je suis dans la douleur. J’ai perdu mon père. Il s’arrache de ma vie. Celui-ci épouse de son frère pendant que la terre sur sa tombe est encore humide, puis vous m’invitez à une famille » dîner ». Pour me dire que je suis gâté?
CC: Oh s’il vous plaît. «Vous avez perdu votre père?” Dommage que vous jamais lui montra tout de cette affection débridée tout en il était vivant. Vient de sortir d’ici.
DD: Vas te faire encule. Avec plaisir. Bb apportez-moi un whisky dans ma chambre.
Exits
CC: Je vous ai dit que c’était inutile.
AA: Je voulais que nous d’essayer, d’essayer et d’agir comme une famille.
CC: Elle ne devrait même pas être vivant plus avec nous. Et par la façon dont nous avons besoin d’une nouvelle cuisinière. Il est vrai que cette soupe n’est pas bon.
Exits
AA: Où vas-tu?
BB: Dois-je effacer le monsieur table?
AA: Quoi? Non, je vais finir. Rien de mal à cette soupe.
DD: Il a été assassiner. Il a été assassiner. L’un des policiers, même dit: pourquoi quelqu’un d’aussi riche que papa shoot lui-même?
BB: Il a été prouvé sans aucun doute.
DD: Quelqu’un l’a poussé à sa création.
BB: Il est difficile de faire de votre père faire tout ce qu’il ne voulais pas le faire.
DD: Il détestait tout le monde. Il me haïssait. Il voulait loin de moi, toujours aussi froid.
BB: Miss —
DD: Je veux le droit de creuser vers le bas, hack ouvrir sa boîte, tirez hors de la terre et demandez-lui pourquoi? Vous avez connu encore plus longtemps que moi, tu as été avec notre famille depuis avant ma naissance: pourquoi at-il fait?
BB: Je sais seulement que ce n’était pas un homme heureux.
DD: Il avait tout.
BB: Je croyais aussi. Visiblement, il n’a pas fait.
DD: Eh bien vous n’êtes pas d’aide à tous les êtes-vous? L’aide est de aucune aide. Alors, pourquoi vous êtes ici?
BB: Vous avez demandé à ce whiskey —
DD: Oublie ça. Je vais à une fête quand même. Où sont mes clés de voiture?
BB: Nous allons l’appeler un chauffeur, Mademoiselle, vous devriez vraiment pas —
DD: Je veux vous montrer quelque chose. J’ai acheté fusils. Depuis Daddy a tant aimé les armes que je les acheter aussi. J’ai déjà quatre. Je suis un collectionneur. Aimez-vous celui-ci? Penses-tu que papa l’aurait aimé? Faire tu crois qu’il aurait utilisé cette arme à la place? Quoi ne ressentez-vous quand il est braqué sur vous? Est-ce effrayant? Vous n’êtes pas peur.
BB: Mettez ça vers le bas.
DD: Tu es froide comme il était, pas étonnant que vous étiez son serviteur, tu as été coupé de la même trempe, il était juste coupe du haut de celle-ci, vous avez été coupé par le bas.
BB: Bonne nuit, mademoiselle.
AA: Et l’enfer qui est Gertrude, pourquoi vous appelez ça? Etait-elle m’insulter?
CC: Tout, arrêter tout simplement. S’il vous plaît. Nous avons ce que nous voulions. Ne pouvons-nous traiter simplement cette situation pour le mieux? Avait-il pas mort nous ne pourrions jamais avoir été ouvertement ensemble. Mon fille, tu as raison, elle est un enfant gâté. Garder son compte bancaire complet et lui laisser faire ce qu’elle veut. Nous n’aurons pas plus de tentatives lors de dîners de famille. Frappez à la porte
AA: Qui c’est?
BB: Sib.
AA: Come in What do you want?
BB: Vous m’avez demandé de porter le cognac dans votre chambre.
AA: Je n’ai pas? J’ai fait. Mettez-le là-bas.
CC: Je vous remercie Sib.
BB: Madame.
AA: Vous. Combien de temps avez-vous été en service dans cet établissement?
BB: J’ai d’abord été engagé par vos parents lorsque M. H a été au collège.
AA: Je me souviens. J’étais déjà hors de la maison. Tu remplacé votre oncle quand il mourut.
BB: Oui.
AA: Votre peuple utilisé pour faire d’excellents serviteurs. Quoi pensez-vous de toute cette agitation? Votre peuple exigeants le droit de déterminer leur propre avenir.
CC: AA.
AA: Non, je suis curieux. Nous avons l’un d’eux dans notre ménage. Je voudrais savoir comment son peuple vraiment penser.
BB: Il n’ya pas de réponse simple à cette question, monsieur.
AA: Vous pensez que votre peuple est prêt à exécuter ce pays?
BB: Personnellement, je ne sais pas si ils, nous sommes prêts.
AA: Ha!
BB: Certes, nous ne le sera jamais si nous ne sommes jamais donné l’occasion.
AA: Comme je le pensais. Nul ne peut donner une réponse claire. Tu es rejeté.
BB: Monsieur. Madame. sorties
AA: Je ne l’aime pas.
CC: Arrête.
AA: snooping Toujours autour.
CC: Il fouine jamais.
AA: Vous tournez autour dans une pièce et de réaliser qu’il a été il ya tout ce temps.
DD potable en forêt à partir d’une bouteille de rhum et tir de son pistolet
DD: Je dois vous déterrer. pousses je veux voir ce qui se à gauche de votre visage, il a été fermé cercueil, alors comment je fais savoir? Comment puis-je sais que c’était bien toi dans cette boîte? pousses je regarde juste comme vous, je ne ressemblent en rien Mère. Je ne peux pas regarder dans le miroir, sans plus voir votre visage. pousses de la mère est un frère-ha fucker, Que pensez-vous de ce papa? pousses Peut-être était une accident. Je pourrais avoir un accident pousses trop en quelque sorte au cours de tir à la cible dans le bled, seul, oops elle s’est tirée pousses tout comme son père ne cliquez sur arme est vide Damn it. Je dois recharger. Recharger avoir mon accident. Prend une gorgée de la bouteille Il s’agit donc à quoi il ressemble pour regarder en bas du canon. Et mettre les baril dans votre bouche - Agh! Elle brûle les lèvres sur chaud gun It’s not funny. Ce n’est pas drôle Papa. Ce n’est pas drôle du tout.
AA: Je sais qui a volé.
CC: Comment pouvez-vous penser à votre tasse stupide —
AA: Ce n’est pas stupide!
CC: Quand notre maison pourrait prendre feu. Regardez les flammes. Et sentir la fenêtre, le verre est chaud. Est le vent soufflant de cette façon?
AA: On ne pénètre par effraction dans une maison et prend un précieux Artefact moins, ils savent exactement où il est. Nul a rompu po C’est ce qu’ils appellent un travail intérieur. Et nous savons qui il est celui qui nous déteste assez pour le faire. Elle veut le vendre. Pour de l’argent pour alimenter sa débauche.
CC: Je vous l’ai dit, garder son compte en banque intégral —
AA: Savez-vous combien elle dépense? Et sur quoi? parties, des vêtements, à l’enfer avec elle.
CC: c’est le feu se rapproche? Où en Sib? Bb?
AA: Elle a bu depuis H s’est tiré une balle. Bon sang, je suis aller chercher de nouveau.
CC: Il n’ya pas de pouvoir, il fait noir.
AA: J’ai une lampe de poche. sorties
CC: C’est de la folie. Bb? Où êtes-vous? Bb? BB!?
BB: entre m’dame.
CC: Où étiez-vous?
BB: J’ai été —
CC: Never mind. Est le feu se rapproche?
BB: Je pense qu’ils y sont sous contrôle.
CC: dont la maison brûle?
BB: Je ne suis pas sûr.
CC: C’est l’un de vos collaborateurs est-ce pas?
BB: Je ne sais pas.
CC: Va parler à l’un des pompiers. Find out when the puissance sera rétabli.
BB: Madame?
CC: Je déteste le noir. Sortez et demandez à quelqu’un. Je veux une réponse.
BB: La chose est, M. Aa m’a demandé de rechercher le calice.
CC: Fuck le calice, vous m’entendez? Fuck it. Nous sommes tous va mourir ici, nous allons brûler à mort. Son putain de calice, il a sans doute égaré, il est toujours le sortir et de caresser elle, son calice fucking. Quand les feux de revenir? Find out.
BB: Madame.
Exits
CC: C’est de la folie. Je revois encore les flammes. Nous sommes pas sûr. Nous ne sommes pas sûrs.
DD: Il a fait irruption dans ma chambre. Je ne savais pas qui il était. Il ya eu toutes ces émeutes, même dans nos quartier. Je dormais. Il a fait irruption et se droit pour mon cabinet. Je ne savais pas qui il était. J’étais endormi.
EE: Et ivre.
DD: Oui un peu, et alors? Je reviendrais à partir d’un parti. Je s’est écrasé. Il éclata, alla dans mon placard et en sortit, Il faisait noir, je ne savais même pas c’était le matin, le rideaux étaient tirés, il est sorti de l’armoire, il avait un couteau dans sa main. Alors j’ai tiré sur lui. Il est tombé. Sauf Quand j’ai allumé la lumière, il était mon oncle.
EE: Votre beau-père.
DD: Mon oncle. Et le couteau a été sa tasse d’or précieux.
EE: Comment s’est-elle dans ta chambre?
DD: Je n’ai aucune idée. Je n’ai aucune idée. Je n’ai pas pris sa stupide tasse. Je n’ai pas et que vous ne pouvez pas prouver que j’ai fait. Juste parce qu’il était dans ma chambre ne prouve rien. Si Je l’avais pris Pourquoi n’ai-je pas le vendre? Il était porté disparu par semaine. Et comment at-il le savez, vous êtes-vous demandé que, officier? Comment savait-il chercher tout d’un coup dans mon chambre? Celui qui lui dit de chercher sa coupe dans mon placard a été celui qui l’a mis là.
EE: Excusez-moi une minute.
DD: Où vas-tu? Hé, écoute-moi à boire.
EE: Vous avez de l’eau.
DD: une boisson. Faites-moi un verre. Allez, vous êtes flics, vous doit avoir une bouteille de rhum dans un tiroir quelque part. Obtenir moi à boire. Faites-moi un verre!
CC: Sont-ils tous disparu?
BB: Oui
CC: Les deux frères enterrés dans un an. Ils viennent ici comme les pleureuses, tous solennelle, ils doivent être tout en riant le chemin du retour. Je veux juste un instant de paix. Comment at-elle se révèlent comme ça?
BB: Nous ne pouvons jamais savoir comment nos plans seront s’arranger.
CC: Quel est que, de votre sagesse populaire folk?
BB: Il ya des choses se révèlent encore mieux que prévu, d’autres … les déceptions de la vie.
CC: J’ai enfin pu avoir été heureux, sur un sans effusion de sang le mariage et la finition de mes jours dans les bras de quelqu’un qui a été - tout droit, certes, stupide - mais un homme au moins. Un homme. Au lieu de cela, votre peuple est en remuant des troubles dans le pays, ma fille est en prison pour toujours et mon amant est mort. Nous avons finalement pu laisser les secret out et - savez-vous combien il était difficile d’agir «Affligé», passez à travers le spectacle pendant des mois jusqu’à Aa et Je pourrais enfin vous annoncer notre mariage?
BB: Tout madame le respect, tout le monde était au courant de votre affaire.
CC: Tout le monde?
BB: Tout le monde.
CC: HH l’a fait pour vous. Et il ne se souciait pas.
BB: Oui.
CC: Et il avait ses propres affaires. Pendant des années. N’essayez pas de cacher. Je ne pouvais sexe odeur sur lui quelques nuits. Je priai qu’il me divorce. Au lieu de cela il se tue.Je serai enterrés ici aussi. Suivant à la fois à mon mari dans le Family Plot. Peu importe où je meurs. Parce qu’on le veuille ou pas que je suis maintenant à la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimé. Je a été faible-né. Trop sauvage et capricieuse. Je pense que Hh marié moi juste pour les rendre fous. Pourquoi suis-je vous dire cela, vous y étiez. Vous ne m’avez jamais aimé non plus. Le saviez-vous? Fit vous?
BB: C’est une question déloyale.
CC: Vous êtes viré.
BB: Très bien.
CC: Je vais quitter le pays. Alors que j’ai encore quelques argent. Cet endroit va à l’enfer. Votre peuple ne sont pas prêts à gouverner, vous n’avez pas d’accord? Oh come on, vous êtes tiré, on peut enfin dire la vérité.
BB: Je suis un serviteur. Je flotte entre deux mondes. J’appartiens ni à mon peuple, ni à la vôtre.
CC: Il n’importe pas de toute façon, je m’en vais. Une semaine à partir d’aujourd’hui, je serai aux États-Unis d’Amérique.
BB: Certains trouveront que …
CC: Oui?
BB: L’abandon de votre fille.
CC: La plupart des gens trouvent scandaleux que j’ai témoigné contre elle. Que m’importe ce qu’ils pensent de moi, je suis départ. L’argent est le mien. Alors au revoir à mes deux morts maris. Vous mai trouvent cela difficile à croire, mais à la début, j’ai vraiment aimé Hh. Il était si mystérieux. Il est séduisante au premier abord.
BB: Il était un homme difficile à comprendre.
CC: Il était impénétrable. C’est pourquoi je ne pourrais jamais donner lui un fils. Le sexe à sec presque immédiatement. Par certains miracle que nous avons réussi à Dd. Qu’est-ce que je devais faire vivre la vie d’une nonne, une religieuse riche? Je le priai de divorce moi … Tu pleures? Bb pleures-tu?
BB: Excusez-moi.
CC: Pourquoi pleures-tu? Plus de HH?
BB: Nous avons été amants.
Être ou Disparaître
- Scène 1 -
1. ADRIEN: Ça n’a absolument aucun sens ! Brûler ses propres maisons. Ils crient partout qu’ils sont opprimés, qu’ils veulent la liberté et c’est comme ça qu’ils nous prouvent qu’ils sont prêts à se gouverner, en brûlant leurs propres édifices ?
2. BRIGITTE: Est-ce qu’on a vraiment besoin de parler de ça à table?
3. ADRIEN: Ils brûlent leurs propres maisons !
4. ANNE-LAURE : Ils brûlent celles des gens qu’ils croient avoir « collaboré » avec nous.
5. ADRIEN: Hein?
6. ANNE-LAURE : Merci de m’avoir invité à ce charmant souper de famille.
7. ADRIEN: Quoi? Oui, c’est rare, mais nous vivons sous le même toit après tout.
8. ANNE-LAURE : La soupe est à quoi? À la merde? Est-ce que c’est votre fameuse soupe à la merde? Ou est-ce que je détecte un petit goût de vomi aussi? Est-ce que c’est votre spécial merde-vomi?
9. BRIGITTE: Si tu n’aimes pas la soupe, mange-la pas.
10. ANNE-LAURE :Est-ce qu’on mange la soupe ou on la boit? C’est une distinction intéressante…
11. ADRIEN: Bon…
12. ANNE-LAURE : Pour manger il faut mâcher, non? Ya rien à mâcher ici.
13. BRIGITTE: Ca suffit Anne-Laure!
14. ANNE-LAURE : Amine, d’autre vin, la bouteille est vide.
15. BRIGITTE: Tu as bu assez de vin comme ça.
16. ANNE-LAURE : Et puis toi, t’as eu assez de maris comme ça.
17. ADRIEN: De quoi elle parle?
18. ANNE-LAURE : Marier le frère de papa…
19. BRIGITTE: Ça y est.
20. ANNE-LAURE : « Gertrude. »
21. ADRIEN: Ça suffit!
22. ANNE-LAURE : Il y a rien qui « suffit », parle-moi pas comme si t’étais mon père, t’es juste un oncle. Oncle, oncle, oncle. Pardon mon oncle. Ça veut pas dire abandonner ça? Ein, « mononcle »? T’es juste un synonyme d’échec.
23. ADRIEN: Justement, peut-être que si j’avais été ton père…
24. ANNE-LAURE : Quoi? Quoi?
25. BRIGITTE: Adrien, s’il-te-plait.
26. ANNE-LAURE : Quoi?
27. ADRIEN: Tu ne serais pas devenue un gros bébé gâté capricieux.
28. ANNE-LAURE : Onh. « Bébé gâté ». Ayoye. J’ai mal. J’ai perdu mon père. Il a disparu de ma vie du jour au lendemain. Pis celle-là marie son frère pendant que la terre au-dessus du cercueil est encore humide. Puis après on m’invite à un « souper de famille » pour me dire que je suis un bébé gâté?
29. BRIGITTE: Oh, sil-te-plait. T’as perdu ton père? Voyons donc! Tu ne lui a jamais montré autant d’affection quand il était en vie! Allez, sors d’ici!
30. ANNE-LAURE : Avec plaisir. Va chier. Amine, apporte-moi un whiskey dans ma chambre.
31. BRIGITTE: Je t’avais dit que ça ne servait à rien.
32. ADRIEN: J’aurais aimé que pour une fois on essaie d’agir comme une famille.
33. BRIGITTE: Elle ne devrait même plus vivre avec nous. En passant, il nous faut un nouveau cuisinier. C’est vrai que cette soupe est dégueulasse.
34. ADRIEN: Où est ce que tu vas?
35. AMINE : Est-ce que je dessert la table, monsieur?
36. ADRIEN: Quoi? Non, je n’ai pas terminé mon repas. C’est quoi le problème avec la soupe?
- Scène 2 –
37. ANNE-LAURE : Il a été assassiné, assassiné! Même le policier l’a dit : pourquoi est-ce que quelqu’un d’aussi riche que papa se serait tué?
38. AMINE : Ça été prouvé hors de tout doute.
39. ANNE-LAURE : Quelqu’un l’a poussé à le faire.
40. AMINE : C’était bien difficile de faire faire à votre père quelque chose qu’il ne voulait pas.
41. ANNE-LAURE : Il nous haïssait tous. Il me détestait. Il voulait s’éloigner de moi, toujours aussi froid.
42. AMINE : Mademoiselle-
43. ANNE-LAURE : Je veux creuser la terre sur sa tombe, ouvrir le couvercle de son cercueil, le tirer de là pis lui demander pourquoi? Tu l’a connu plus longtemps que moi; tu es dans notre famille depuis bien avant ma naissance : pourquoi il l’a fait ça?
44. AMINE :Tout ce que je sais c’est que ce n’était pas un homme heureux.
45. ANNE-LAURE : Mais il avait tout.
46. AMINE : C’est ce que je croyais moi aussi. Mais visiblement, non.
47. ANNE-LAURE : Tu ne m’aides pas du tout, han? « L’aide domestique» aide même pas. T’es là pourquoi alors?
48. AMINE : Vous m’avez demandé du whiskey-
49. ANNE-LAURE : Ah laisse faire. Je m’en vais dans un party de toute façon. Sont où mes clefs?
50. AMINE : Je vais appeler un chauffeur, vous ne devriez vraiment pas-
51. ANNE-LAURE : J’veux te montrer quelque chose. J’ai commencé à acheter des fusils, vu que papa aimait tellement ça. J’me suis mise à en acheter, moi aussi. J’en ai déjà quatre. Je suis collectionneuse. Aimes-tu celui-là? Tu penses que papa l’aurait aimé? Tu penses qu’il aurait pris celui-là à la place? Tu te sens comment quand il est braqué sur toi? Est-ce que c’est épeurant? T’as pas peur.
52. AMINE : Arrêtez ça.
53. ANNE-LAURE : T’es aussi froid que lui. Je comprends pourquoi t’étais son majordome. Vous avez été tricoté avec la même laine, seulement, lui, il avait pas de mailles.
54. AMINE : Bonne nuit mademoiselle.
- Scène 3 –
55. ADRIEN: Coudonc, pourquoi elle t’a appelé Gertrude. Elle disait ça pour m’insulter?
56. BRIGITTE: Arrête, s’il-te-plait arrête! On a ce qu’on voulait, on est ensemble, non? On ne pourrait pas essayer de tirer le meilleur de cette situation? Si Clément n’était pas mort on n’aurait jamais pu s’afficher publiquement! Ma fille est un gros bébé gâté, tu as raison là-dessus. Garde son compte de banque rempli puis laisse-la faire. On ne fera plus de dîners de famille, c’est fini.
Toc toc Toc
57. ADRIEN: Qui est-ce?
58. AMINE : Amine.
59. ADRIEN: Entrez! Oui?
60. AMINE : Vous m’avez demandé d’apporter un cognac à votre chambre.
61. ADRIEN: J’ai fait ça? J’ai fait ça. Posez le là.
62. BRIGITTE: Merci Amine.
63. AMINE : Madame.
64. ADRIEN:Dites-moi, Amine…Depuis combien de temps êtes-vous au service de notre famille?
65. AMINE : J’ai été engagé par vos parents alors que monsieur Clément était au collège.
66. ADRIEN: Oui ça me revient! J’avais déjà quitté la maison. Vous avez remplacé votre oncle après sa mort.
67. AMINE : En effet, monsieur.
68. ADRIEN: Les gens de votre espèce font d’excellents domestiques. Que pensez vous de toute cette agitation? Votre peuple qui demande le droit de déterminer son propre avenir, qui se révolte, hem?
69. BRIGITTE: Adrien.
70. ADRIEN: Non, je suis curieux. Nous avons un des leurs à la maison. Je voudrais avoir son point de vue, les comprendre!
71. AMINE : Il n’y a pas vraiment de réponse simple à cette question, monsieur.
72. ADRIEN: Vous pensez sérieusement que des gens comme vous êtes prêts à gouverner ce pays?
73. AMINE : Personnellement, je ne sais pas s’ils, si nous sommes prêts.
74. ADRIEN: Ha!
75. AMINE : Nous ne le serons certainement pas si on ne nous en donne jamais la possibilité.
76. ADRIEN: Exactement ce que je pensais. Personne ne peut me répondre clairement. Nous n’avons plus besoin de vous ici Amine, vous pouvez disposer.
77. AMINE : Monsieur. Madame.
78. ADRIEN: Je ne l’aime pas.
79. BRIGITTE: Arrête.
80. ADRIEN: Toujours en train de nous épier.
81. BRIGITTE: Il ne nous a jamais épié.
82. ADRIEN: Vous êtes quelque part à bavarder tranquillement et tout à coup vous réalisez qu’il était dans la pièce depuis le début.
- Scène 4 –
83. ANNE-LAURE : Je devrais te sortir de terre. (tire le fusil) Je veux voir ce qu’il reste de ta face, le cercueil était fermé à la cérémonie, alors comment est-ce que je peux savoir? Comment est-ce que je peux savoir que c’est vraiment toi dans la boîte? (tire) J’te ressemble vraiment, je ressemble presque pas à maman. Je peux pas me regarder dans le miroir sans voir ta face maintenant. (tire) ‘Man fourre ton frère, ha, qu’est-ce que tu penses de ça papa? (tire) Peut-être que c’était un accident. Je pourrais avoir un accident moi aussi. (tire) On ne sait pas trop comment, pendant une pratique de tir dans les bois, seule, oops, elle s’est tirée. (tire) Comme son père. (click, le fusil est vide) Fuck. Il faut que je recharge. Que je recharge pour avoir mon accident. (prend une gorgée de la bouteille) Alors c’est de ça que c’a l’air, voir le fond du tonneau et mettre le canon dans sa bouche- AGH! (elle brûle sa lèvre sur le fusil) C’est pas drôle. C’est pas drôle papa. C’est pas drôle pentoute.
- Scène 5 -
84. ADRIEN: Je sais qui me l’a volée.
85. BRIGITTE: Comment peux-tu penser à ta stupide coupe quand-
86. ADRIEN: Elle n’est pas stupide!
87. BRIGITTE: Quand notre maison pourrait brûler! Regarde les flammes. Et touche la fenêtre, la vitre est chaude. Est-ce que le vent souffle par ici?
88. ADRIEN: Personne ne s’introduit dans une maison pour n’y prendre qu’un objet à moins de savoir exactement où il se trouve. De toute façon personne ne nous a cambriolé. Non, c’est certainement quelqu’un de la maison qui a fait le coup. Et nous savons qui, ici, nous déteste suffisamment pour faire ça. Elle veut sans doute le vendre pour financer sa débauche.
89. BRIGITTE: Je te l’ai dit, garde son compte en banque plein-
90. ADRIEN: Sais-tu combien elle dépense en vêtements et en partys? Qu’elle aille au diable!
91. BRIGITTE: Est-ce que le feu se rapproche? Où est Amine? Amine?
92. ADRIEN: Elle est saoule depuis que son père s’est tué. Bon dieu! Je vais continuer à chercher.
93. BRIGITTE: Il n’y a pas d’éléctricité, il fait noir.
94. ADRIEN: J’ai une lampe de poche.
95. BRIGITTE: C’est de la folie. Amine? Où es-tu? Amine? Amine !?
96. AMINE: Madame.
97. BRIGITTE: Où étais-tu?
98. AMINE: J’étais-
99. BRIGITTE: Oublie ça. Est-ce que le feu se rapproche?
100. AMINE: Je crois qu’ils l’ont sous contrôle.
101. BRIGITTE: À qui est la maison qui brûle?
102. AMINE: Je ne suis pas sûr.
103. BRIGITTE: C’est l’un des vôtres, non?
104. AMINE: Je ne sais pas.
105. BRIGITTE: Va parler à un des pompiers. Dis-moi quand le courant va revenir.
106. AMINE: Madame?
107. BRIGITTE: Je déteste le noir. Sors et demande à quelqu’un. Je veux une réponse.
108. AMINE: C’est que Monsieur Adrien m’a demandé de chercher le câlice.
109. BRIGITTE: On se fout du câlice, t’entends? On s’en fout! On va tous crever ici, on va tous brûler vifs! Son maudit calice, il l’a sûrement juste oublié quelque part, il le sort toujours pour rien, son foutu calice. Quand est-ce que les lumières vont revenir? Informe-toi.
110. AMINE: Madame.
111. BRIGITTE: C’est de la folie. Je peux encore voir les flammes. On n’est pas en sécurité. On n’est pas en sécurité.
- Scène 6 –
112. ANNE-LAURE : Il a fait irruption dans ma chambre. Je savais pas c’était qui. Il y a eu toutes ces émeutes, même dans notre quartier. Je dormais. Il rentre et il va directement vers le garde-robe. Je savais pas c’était qui. J’étais endormie.
113. POLICIER: Et saoule.
114. ANNE-LAURE : Ouais un peu, pis? J’revenais d’un party. J’me suis effondrée. Et lui il est rentré, il est allé dans le placard et il est sorti, il faisait noir, je savais même pas si c’était le matin, il avait un couteau dans sa main. Alors je lui ai tiré dessus. Il est tombé. Sauf que quand j’ai ouvert la lumière, c’était mon oncle.
115. POLICIER: Votre beau-père.
116. ANNE-LAURE : Mon oncle. Puis le couteau c’était sa coupe chérie.
117. POLICIER: Comment est-elle arrivée dans votre chambre?
118. ANNE-LAURE : J’ai aucune idée. Je sais pas. J’ai pas pris sa foutue tasse. Je l’ai pas fait pis vous pouvez pas prouver que je l’ai fait. C’est pas parce qu’elle était dans ma chambre que ça prouve quelque chose. Si je l’avais pris, pourquoi est-ce que je l’aurais pas vendue? Ça faisait une semaine qu’il la trouvait pas. Et pourquoi est-ce qu’il savait lui, vous êtes vous demandé ça, monsieur l’agent? Pourquoi est-ce qu’il a soudainement su qu’il devait regarder dans ma chambre? La personne qui lui a dit de chercher sa coupe là, c’est elle qui l’a mise là.
119. POLICIER: Excusez moi une minute.
120. ANNE-LAURE : Où tu va? Hein, ramène-moi un drink, quelque chose.
121. POLICIER: Vous avez de l’eau.
122. ANNE-LAURE : Un drink. Apporte moi un drink. Aweille, vous êtes des policiers, vous devez avoir une bouteille de rhum dans un tiroir en quelque part. Apporte-moi de l’alcool. Apporte-moi de l’alcool!
- Scène 7 –
123. BRIGITTE: Ils sont tous partis?
124. AMINE: Oui.
125. BRIGITTE: Les deux frères, enterrés en un an. Puis ceux là qui viennent tout endeuillés et solennels, ils doivent rire tout le chemin de retour! Je veux juste la paix. Comment ça a pu tourner comme ça?
126. AMINE: On dit qu’il est impossible de savoir comment nos plans se termineront.
127. BRIGITTE: C’est quoi ça, votre sagesse populaire?
128. AMINE: Certaines choses tournent mieux que prévu, d’autres…ne sont que déceptions.
129. BRIGITTE: J’aurais finalement pu être heureuse, débarassée d’un mariage terne, j’aurais terminé mes jours dans les bras de quelqu’un qui était – bon j’avoue, plutôt stupide- mais un homme, au moins. Un homme. Au lieu de ça, ton peuple sème le trouble dans tout le pays, ma fille est en prison pour toujours et mon amour est mort. On pouvait finalement révéler le secret et- sais-tu à quel point c’était dur d’avoir l’air « grave », de jouer la comédie pendant des mois, avant qu’Adrien et moi puissions finalement annoncer notre mariage?
130. AMINE : Avec tout le respect que je vous dois, Madame, tout le monde était au courant.
131. BRIGITTE: Tout le monde?
132. AMINE: Tout le monde.
133. BRIGITTE: C’est certain que Clément le savait. Et il s’en foutait.
134. AMINE: Oui.
135. BRIGITTE: Et il avait ses propres affaires. Pendant des années. N’essaie pas de le cacher. Je pouvais sentir le sexe sur lui certains soirs. Je lui ai demandé le divorce. Jusqu’à ce qu’il se tue. Je serai enterrée ici, moi aussi. À côté de mes deux maris, dans la fausse familiale. Peu importe où je meurs. Parce que, que tu le veuilles ou non, je fais partie de la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimée. Je n’étais pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient pour lui. Trop sauvage, trop libre. Je crois que Clément m’a mariée pour les faire chier, c’est tout. Pourquoi je te dis ça, tu étais là. Tu ne m’as jamais aimée non plus. Non. Non?
136. AMINE: C’est une question injuste.
137. BRIGITTE: Tu es renvoyé.
138. AMINE: Très bien.
139. BRIGITTE: Je quitte le pays. Pendant que j’ai encore de l’argent. Cet endroit va droit en enfer. Ton peuple n’est pas prêt à gouverner, tu n’es pas d’accord? Oh, allez, tu es renvoyé, tu peux finalement dire la vérité.
140. AMINE: Je suis un domestique. Je vis entre deux mondes. Je n’appartiens ni à mon peuple, ni au vôtre.
141. BRIGITTE: De toute façon ça n’a aucune importance. Dans une semaine, je serai aux Etats-Unis d’Amérique.
142. AMINE: Les gens trouveront que…
143. BRIGITTE: Oui?
144. AMINE: Que vous abandonnez votre fille.
145. BRIGITTE: Beaucoup de gens trouvent horrible que j’aie témoigné contre elle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi, je pars. L’argent est à moi. Alors adieu à mes deux maris. Tu peux trouver ça dur à croire, mais j’aimais vraiment Clément au début. Il était si mystérieux. C’était attirant.
146. AMINE: C’était un homme difficile à comprendre.
147. BRIGITTE: Il était impénétrable. C’est pourquoi je n’ai jamais pu lui donner de fils. Le sexe est tombé presqu’immédiatement. Par un miracle quelconque nous avons réussi à avoir Anne-Laure. Qu’est-ce que j’étais supposée faire, vivre une vie de nonne, de nonne bourgeoise? Je lui ai demandé le divorce… Est-ce que tu pleures? Amine est-ce que tu pleures?
148. AMINE: Excusez-moi.
149. BRIGITTE: Pourquoi tu pleures? À cause de Clément?
150. AMINE: Nous étions amants.
‘’AA & BB masculins; CC & DD féminins (EE joué par acteur jouant AA) On peut choisir un nom approprié pour chaque personnage.’‘
On peut choisir un nom approprié pour chaque personnage.
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AA: Mais le feu à leurs propres bâtiments. That’s just illogisme. Ils sont “opprimés”, ils veulent leur liberté et comment vous ont-ils prouver qu’ils sont maintenant prêts à auto-gouverner?
CC: avons-nous pour en parler à table?
AA: Ils brûlent leurs propres bâtiments.
DD: Ils brûlent les maisons de ceux qu’ils estiment avoir «Collaboré» avec nous.
AA: Eh?
DD: Je tiens à vous remercier de m’avoir invité à cette belle repas de famille.
AA: Quoi? Oui. Il est rare. Mais, voyant que nous vivons encore dans la même maison —
DD: Quelle sorte de soupe ce que c’est? Shit? Est-ce votre fameuse soupe de merde? Ou puis-je détecter un soupçon de vomir comme Eh bien? Is this shit your-Puke spécial?
CC: Si vous n’aimez pas la soupe, ne mangent pas.
DD: Doit-on manger de la soupe ou boire? Maintenant que c’est un intéressante distinction.
AA: Tout à droite —
DD: le fait de manger ne signifie pas mâcher? Rien à mâcher ici.
CC: Dd ça suffit.
DD: BB, plus de vin, cette bouteille est vide.
CC: Vous avez eu plus d’assez de vin.
DD: Et vous avez eu plus que leur époux suffit.
AA: Qu’est-ce qu’elle dit?
DD: épouse le frère de papa.
CC: All right.
DD: “Gertrude”.
AA: Ça suffit.
DD: Rien n’est assez, ne me parlez pas comme tu es mon père, vous n’êtes rien d’un oncle. Oncle oncle oncle. N’est-ce pas ce que cela signifie “abandonner? Dites «oncle»? Vous êtes un mot à l’échec.
AA: Peut-être que si j’avais été votre père …
DD: Quoi? Pardon?
CC: Aa s’il vous plaît.
DD: Quoi?
AA: Vous n’auriez pas avéré être tel un enfant gâté Brat.
DD: Oooh. “Enfant gâté”. Ouch. Je suis dans la douleur. J’ai perdu mon père. Il s’arrache de ma vie. Celui-ci épouse de son frère pendant que la terre sur sa tombe est encore humide, puis vous m’invitez à une famille » dîner ». Pour me dire que je suis gâté?
CC: Oh s’il vous plaît. «Vous avez perdu votre père?” Dommage que vous jamais lui montra tout de cette affection débridée tout en il était vivant. Vient de sortir d’ici.
DD: Vas te faire encule. Avec plaisir. Bb apportez-moi un whisky dans ma chambre.
Exits
CC: Je vous ai dit que c’était inutile.
AA: Je voulais que nous d’essayer, d’essayer et d’agir comme une famille.
CC: Elle ne devrait même pas être vivant plus avec nous. Et par la façon dont nous avons besoin d’une nouvelle cuisinière. Il est vrai que cette soupe n’est pas bon.
Exits
AA: Où vas-tu?
BB: Dois-je effacer le monsieur table?
AA: Quoi? Non, je vais finir. Rien de mal à cette soupe.
DD: Il a été assassiner. Il a été assassiner. L’un des policiers, même dit: pourquoi quelqu’un d’aussi riche que papa shoot lui-même?
BB: Il a été prouvé sans aucun doute.
DD: Quelqu’un l’a poussé à sa création.
BB: Il est difficile de faire de votre père faire tout ce qu’il ne voulais pas le faire.
DD: Il détestait tout le monde. Il me haïssait. Il voulait loin de moi, toujours aussi froid.
BB: Miss —
DD: Je veux le droit de creuser vers le bas, hack ouvrir sa boîte, tirez hors de la terre et demandez-lui pourquoi? Vous avez connu encore plus longtemps que moi, tu as été avec notre famille depuis avant ma naissance: pourquoi at-il fait?
BB: Je sais seulement que ce n’était pas un homme heureux.
DD: Il avait tout.
BB: Je croyais aussi. Visiblement, il n’a pas fait.
DD: Eh bien vous n’êtes pas d’aide à tous les êtes-vous? L’aide est de aucune aide. Alors, pourquoi vous êtes ici?
BB: Vous avez demandé à ce whiskey —
DD: Oublie ça. Je vais à une fête quand même. Où sont mes clés de voiture?
BB: Nous allons l’appeler un chauffeur, Mademoiselle, vous devriez vraiment pas —
DD: Je veux vous montrer quelque chose. J’ai acheté fusils. Depuis Daddy a tant aimé les armes que je les acheter aussi. J’ai déjà quatre. Je suis un collectionneur. Aimez-vous celui-ci? Penses-tu que papa l’aurait aimé? Faire tu crois qu’il aurait utilisé cette arme à la place? Quoi ne ressentez-vous quand il est braqué sur vous? Est-ce effrayant? Vous n’êtes pas peur.
BB: Mettez ça vers le bas.
DD: Tu es froide comme il était, pas étonnant que vous étiez son serviteur, tu as été coupé de la même trempe, il était juste coupe du haut de celle-ci, vous avez été coupé par le bas.
BB: Bonne nuit, mademoiselle.
AA: Et l’enfer qui est Gertrude, pourquoi vous appelez ça? Etait-elle m’insulter?
CC: Tout, arrêter tout simplement. S’il vous plaît. Nous avons ce que nous voulions. Ne pouvons-nous traiter simplement cette situation pour le mieux? Avait-il pas mort nous ne pourrions jamais avoir été ouvertement ensemble. Mon fille, tu as raison, elle est un enfant gâté. Garder son compte bancaire complet et lui laisser faire ce qu’elle veut. Nous n’aurons pas plus de tentatives lors de dîners de famille. Frappez à la porte
AA: Qui c’est?
BB: Sib.
AA: Come in What do you want?
BB: Vous m’avez demandé de porter le cognac dans votre chambre.
AA: Je n’ai pas? J’ai fait. Mettez-le là-bas.
CC: Je vous remercie Sib.
BB: Madame.
AA: Vous. Combien de temps avez-vous été en service dans cet établissement?
BB: J’ai d’abord été engagé par vos parents lorsque M. H a été au collège.
AA: Je me souviens. J’étais déjà hors de la maison. Tu remplacé votre oncle quand il mourut.
BB: Oui.
AA: Votre peuple utilisé pour faire d’excellents serviteurs. Quoi pensez-vous de toute cette agitation? Votre peuple exigeants le droit de déterminer leur propre avenir.
CC: AA.
AA: Non, je suis curieux. Nous avons l’un d’eux dans notre ménage. Je voudrais savoir comment son peuple vraiment penser.
BB: Il n’ya pas de réponse simple à cette question, monsieur.
AA: Vous pensez que votre peuple est prêt à exécuter ce pays?
BB: Personnellement, je ne sais pas si ils, nous sommes prêts.
AA: Ha!
BB: Certes, nous ne le sera jamais si nous ne sommes jamais donné l’occasion.
AA: Comme je le pensais. Nul ne peut donner une réponse claire. Tu es rejeté.
BB: Monsieur. Madame. sorties
AA: Je ne l’aime pas.
CC: Arrête.
AA: snooping Toujours autour.
CC: Il fouine jamais.
AA: Vous tournez autour dans une pièce et de réaliser qu’il a été il ya tout ce temps.
DD potable en forêt à partir d’une bouteille de rhum et tir de son pistolet
DD: Je dois vous déterrer. pousses je veux voir ce qui se à gauche de votre visage, il a été fermé cercueil, alors comment je fais savoir? Comment puis-je sais que c’était bien toi dans cette boîte? pousses je regarde juste comme vous, je ne ressemblent en rien Mère. Je ne peux pas regarder dans le miroir, sans plus voir votre visage. pousses de la mère est un frère-ha fucker, Que pensez-vous de ce papa? pousses Peut-être était une accident. Je pourrais avoir un accident pousses trop en quelque sorte au cours de tir à la cible dans le bled, seul, oops elle s’est tirée pousses tout comme son père ne cliquez sur arme est vide Damn it. Je dois recharger. Recharger avoir mon accident. Prend une gorgée de la bouteille Il s’agit donc à quoi il ressemble pour regarder en bas du canon. Et mettre les baril dans votre bouche - Agh! Elle brûle les lèvres sur chaud gun It’s not funny. Ce n’est pas drôle Papa. Ce n’est pas drôle du tout.
AA: Je sais qui a volé.
CC: Comment pouvez-vous penser à votre tasse stupide —
AA: Ce n’est pas stupide!
CC: Quand notre maison pourrait prendre feu. Regardez les flammes. Et sentir la fenêtre, le verre est chaud. Est le vent soufflant de cette façon?
AA: On ne pénètre par effraction dans une maison et prend un précieux Artefact moins, ils savent exactement où il est. Nul a rompu po C’est ce qu’ils appellent un travail intérieur. Et nous savons qui il est celui qui nous déteste assez pour le faire. Elle veut le vendre. Pour de l’argent pour alimenter sa débauche.
CC: Je vous l’ai dit, garder son compte en banque intégral —
AA: Savez-vous combien elle dépense? Et sur quoi? parties, des vêtements, à l’enfer avec elle.
CC: c’est le feu se rapproche? Où en Sib? Bb?
AA: Elle a bu depuis H s’est tiré une balle. Bon sang, je suis aller chercher de nouveau.
CC: Il n’ya pas de pouvoir, il fait noir.
AA: J’ai une lampe de poche. sorties
CC: C’est de la folie. Bb? Où êtes-vous? Bb? BB!?
BB: entre m’dame.
CC: Où étiez-vous?
BB: J’ai été —
CC: Never mind. Est le feu se rapproche?
BB: Je pense qu’ils y sont sous contrôle.
CC: dont la maison brûle?
BB: Je ne suis pas sûr.
CC: C’est l’un de vos collaborateurs est-ce pas?
BB: Je ne sais pas.
CC: Va parler à l’un des pompiers. Find out when the puissance sera rétabli.
BB: Madame?
CC: Je déteste le noir. Sortez et demandez à quelqu’un. Je veux une réponse.
BB: La chose est, M. Aa m’a demandé de rechercher le calice.
CC: Fuck le calice, vous m’entendez? Fuck it. Nous sommes tous va mourir ici, nous allons brûler à mort. Son putain de calice, il a sans doute égaré, il est toujours le sortir et de caresser elle, son calice fucking. Quand les feux de revenir? Find out.
BB: Madame.
Exits
CC: C’est de la folie. Je revois encore les flammes. Nous sommes pas sûr. Nous ne sommes pas sûrs.
DD: Il a fait irruption dans ma chambre. Je ne savais pas qui il était. Il ya eu toutes ces émeutes, même dans nos quartier. Je dormais. Il a fait irruption et se droit pour mon cabinet. Je ne savais pas qui il était. J’étais endormi.
EE: Et ivre.
DD: Oui un peu, et alors? Je reviendrais à partir d’un parti. Je s’est écrasé. Il éclata, alla dans mon placard et en sortit, Il faisait noir, je ne savais même pas c’était le matin, le rideaux étaient tirés, il est sorti de l’armoire, il avait un couteau dans sa main. Alors j’ai tiré sur lui. Il est tombé. Sauf Quand j’ai allumé la lumière, il était mon oncle.
EE: Votre beau-père.
DD: Mon oncle. Et le couteau a été sa tasse d’or précieux.
EE: Comment s’est-elle dans ta chambre?
DD: Je n’ai aucune idée. Je n’ai aucune idée. Je n’ai pas pris sa stupide tasse. Je n’ai pas et que vous ne pouvez pas prouver que j’ai fait. Juste parce qu’il était dans ma chambre ne prouve rien. Si Je l’avais pris Pourquoi n’ai-je pas le vendre? Il était porté disparu par semaine. Et comment at-il le savez, vous êtes-vous demandé que, officier? Comment savait-il chercher tout d’un coup dans mon chambre? Celui qui lui dit de chercher sa coupe dans mon placard a été celui qui l’a mis là.
EE: Excusez-moi une minute.
DD: Où vas-tu? Hé, écoute-moi à boire.
EE: Vous avez de l’eau.
DD: une boisson. Faites-moi un verre. Allez, vous êtes flics, vous doit avoir une bouteille de rhum dans un tiroir quelque part. Obtenir moi à boire. Faites-moi un verre!
CC: Sont-ils tous disparu?
BB: Oui
CC: Les deux frères enterrés dans un an. Ils viennent ici comme les pleureuses, tous solennelle, ils doivent être tout en riant le chemin du retour. Je veux juste un instant de paix. Comment at-elle se révèlent comme ça?
BB: Nous ne pouvons jamais savoir comment nos plans seront s’arranger.
CC: Quel est que, de votre sagesse populaire folk?
BB: Il ya des choses se révèlent encore mieux que prévu, d’autres … les déceptions de la vie.
CC: J’ai enfin pu avoir été heureux, sur un sans effusion de sang le mariage et la finition de mes jours dans les bras de quelqu’un qui a été - tout droit, certes, stupide - mais un homme au moins. Un homme. Au lieu de cela, votre peuple est en remuant des troubles dans le pays, ma fille est en prison pour toujours et mon amant est mort. Nous avons finalement pu laisser les secret out et - savez-vous combien il était difficile d’agir «Affligé», passez à travers le spectacle pendant des mois jusqu’à Aa et Je pourrais enfin vous annoncer notre mariage?
BB: Tout madame le respect, tout le monde était au courant de votre affaire.
CC: Tout le monde?
BB: Tout le monde.
CC: HH l’a fait pour vous. Et il ne se souciait pas.
BB: Oui.
CC: Et il avait ses propres affaires. Pendant des années. N’essayez pas de cacher. Je ne pouvais sexe odeur sur lui quelques nuits. Je priai qu’il me divorce. Au lieu de cela il se tue.Je serai enterrés ici aussi. Suivant à la fois à mon mari dans le Family Plot. Peu importe où je meurs. Parce qu’on le veuille ou pas que je suis maintenant à la famille. Ses parents ne m’ont jamais aimé. Je a été faible-né. Trop sauvage et capricieuse. Je pense que Hh marié moi juste pour les rendre fous. Pourquoi suis-je vous dire cela, vous y étiez. Vous ne m’avez jamais aimé non plus. Le saviez-vous? Fit vous?
BB: C’est une question déloyale.
CC: Vous êtes viré.
BB: Très bien.
CC: Je vais quitter le pays. Alors que j’ai encore quelques argent. Cet endroit va à l’enfer. Votre peuple ne sont pas prêts à gouverner, vous n’avez pas d’accord? Oh come on, vous êtes tiré, on peut enfin dire la vérité.
BB: Je suis un serviteur. Je flotte entre deux mondes. J’appartiens ni à mon peuple, ni à la vôtre.
CC: Il n’importe pas de toute façon, je m’en vais. Une semaine à partir d’aujourd’hui, je serai aux États-Unis d’Amérique.
BB: Certains trouveront que …
CC: Oui?
BB: L’abandon de votre fille.
CC: La plupart des gens trouvent scandaleux que j’ai témoigné contre elle. Que m’importe ce qu’ils pensent de moi, je suis départ. L’argent est le mien. Alors au revoir à mes deux morts maris. Vous mai trouvent cela difficile à croire, mais à la début, j’ai vraiment aimé Hh. Il était si mystérieux. Il est séduisante au premier abord.
BB: Il était un homme difficile à comprendre.
CC: Il était impénétrable. C’est pourquoi je ne pourrais jamais donner lui un fils. Le sexe à sec presque immédiatement. Par certains miracle que nous avons réussi à Dd. Qu’est-ce que je devais faire vivre la vie d’une nonne, une religieuse riche? Je le priai de divorce moi … Tu pleures? Bb pleures-tu?
BB: Excusez-moi.
CC: Pourquoi pleures-tu? Plus de HH?
BB: Nous avons été amants.