06 janvier 2013 à 20h00
par SZ -
Lignes 26-27 modifiées:
Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis la résignation, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.
en:
Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis se résignent, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.
Lignes 29-30 modifiées:
Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attend la visite de Bleu, qui, depuis deux ans, ou trois, ou peut-être plus, fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible à découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.
en:
Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attendent la visite de Bleu, qui, depuis deux ou trois ans (ou peut-être plus), fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible de le découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.
Lignes 32-36 modifiées:
Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers prises de becs et déclarations d’amour, rires et silences, ils échangent des phrases dénuées de sens en essayant de se rappeler la nature de cette chose qu’ils cherchent et des raisons pour lesquelles ils la cherchent.
:Commentaire:Ces trois courtes pièces sont des ébauches faites par Paul Auster en début de carrière. Elles sont empreintes du tâtonnement de l’auteur dans l’écriture absurde : les bases sont jetées, mais les textes sont loin d’être aboutis. Les dialogues manquant de concision, de précision, indiquent que l’auteur s’éparpille lui-même dans ses mots. La quête de sens des personnages semblent alors un témoignage de la quête sémantique et stylistique de l’auteur.
On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français vers l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste d’En attendant Godot... En outre, l’inspiration beckettienne est présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.
en:
Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers leurs prises de becs, leurs déclarations d’amour, leurs rires et leurs silences, ils tâchent de se rappeler cette chose qu’ils cherchent ainsi que des raisons pour lesquelles ils la cherchent.
:Commentaire:Ces trois courtes pièces sont des ébauches de Paul Auster en début de carrière. Elles sont empreintes du tâtonnement de l’auteur dans l’écriture absurde : les bases sont jetées, mais les textes sont loin d’être aboutis. Les dialogues manquant de concision, de précision, indiquent que l’auteur s’éparpille lui-même dans ses mots. La quête de sens des personnages semblent alors un témoignage de la quête sémantique et stylistique de l’auteur.
On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français à l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste de ''En attendant Godot''. L’inspiration beckettienne est également présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.
19 décembre 2012 à 22h31
par Mac Wellman -
Lignes 10-15 modifiées:
:Compagnie théâtrale:La pièce a-t-elle
:Lieu de création:simplement été
:Année de création:créée ?
en:
:Compagnie théâtrale:Théâtre de la Bastille
:Lieu de création:Paris
:Année de création:2000
Lignes 37-38 ajoutées:
*Note : la seule date de création répertoriée est celle de l'adaptation française, le 21 février 2000 à Paris, par le théâtre de la Bastille. Il n'y a aucune trace d'une production faite dans la langue originale.
10 décembre 2012 à 19h52
par Mac Wellman - Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache
Lignes 1-38 ajoutées:
:Titre complet de la pièce:Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache
(:title Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache:)
:Année de publication:1976-1977
:Nom complet de l'auteur:Paul Auster
:Nom complet du traducteur:Christine Le Boeuf
:Compagnie théâtrale:La pièce a-t-elle
:Lieu de création:simplement été
:Année de création:créée ?
:Genre dramatique:Absurde
:Thèmes abordés:Solitude, quête identitaire, sens de la vie, conformisme, travail
:Personnages féminins:1
:Personnages masculins:6
:Résumé de la pièce:Trois pièces en un acte.
Laurel et Hardy vont au paradis :
Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis la résignation, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.
Black-Out :
Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attend la visite de Bleu, qui, depuis deux ans, ou trois, ou peut-être plus, fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible à découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.
Cache-cache :
Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers prises de becs et déclarations d’amour, rires et silences, ils échangent des phrases dénuées de sens en essayant de se rappeler la nature de cette chose qu’ils cherchent et des raisons pour lesquelles ils la cherchent.
:Commentaire:Ces trois courtes pièces sont des ébauches faites par Paul Auster en début de carrière. Elles sont empreintes du tâtonnement de l’auteur dans l’écriture absurde : les bases sont jetées, mais les textes sont loin d’être aboutis. Les dialogues manquant de concision, de précision, indiquent que l’auteur s’éparpille lui-même dans ses mots. La quête de sens des personnages semblent alors un témoignage de la quête sémantique et stylistique de l’auteur.
On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français vers l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste d’En attendant Godot... En outre, l’inspiration beckettienne est présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.
:Étudiant:[[~Justine de l'Église]]