Historique de SomeAmericans.00043

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06 janvier 2013 à 20h05 par SZ -
Ligne 24 modifiée:
:Résumé de la pièce:Sandy, icône de la perfection, vénérée par son entourage pour son élégance, sa carrière fantastique et son richissime amoureux, reçoit chez elle toute sa famille pour célébrer son mariage. Triomphante dans son énorme robe de mariée -qui se rapproche plus de la montgolfière que du vêtement - elle fanfaronne au rez-de-chaussée tandis qu’à l’étage, dans son ancienne chambre, cinq jeunes femmes se réunissent dans l’amertume. Cinq demoiselles d’honneur, à qui Sandy a imposé le port d’un monticule de tissu couleur pêche (portant le nom de robe), qui leur donne une ridicule allure de meringue. Frustrations et règlements de compte ressurgissent alors que l’on ressasse de vieilles histoires d’amour et de famille. Mais ces cinq femmes, à la fois insolentes et resplendissantes à leur façon, immergent graduellement de l’ombre de la mariée en découvrant qu‘elles possèdent aussi leur éclat. Leur haine commune pour Sandy, lieu de leur complicité, se mue en compassion pour cette femme parfaite en apparence, qui n’est rien qu’un gouffre de solitude.
en:
:Résumé de la pièce:Sandy, icône de la perfection, vénérée par son entourage pour son élégance, sa carrière fantastique et son richissime amoureux, reçoit chez elle toute sa famille pour célébrer son mariage. Triomphante dans son énorme robe de mariée -qui se rapproche plus de la montgolfière que du vêtement - elle fanfaronne au rez-de-chaussée tandis qu’à l’étage, dans son ancienne chambre, cinq jeunes femmes se réunissent dans l’amertume. Cinq demoiselles d’honneur, à qui Sandy a imposé le port d’un monticule de tissu couleur pêche (portant le nom de robe), qui leur donne une ridicule allure de meringue. Frustrations et règlements de compte ressurgissent alors que l’on ressasse de vieilles histoires d’amour et de famille. Mais ces cinq femmes, à la fois insolentes et resplendissantes à leur façon, émergent graduellement de l’ombre de la mariée en découvrant qu‘elles possèdent aussi leur éclat. Leur haine commune pour Sandy, au centre de leur complicité, se mue en compassion pour cette femme parfaite en apparence, qui n’est rien qu’un gouffre de solitude.
12 décembre 2012 à 19h45 par Mac Wellman -
Ligne 16 modifiée:
:Genre dramatique:Comédie
en:
:Genre dramatique:Comédie dramatique
12 décembre 2012 à 19h42 par Mac Wellman - Cinq filles couleur pêche (Five Women Wearing the Same Dress)
Lignes 1-30 ajoutées:
:Titre complet de la pièce:Cinq filles couleur pêche (Five Women Wearing the Same Dress)
(:title Cinq filles couleur pêche (Five Women Wearing the Same Dress):)

:Année de publication:1993

:Nom complet de l'auteur:Alan Ball

:Nom complet du traducteur:Anny Romand et Yvon Marciano

:Compagnie théâtrale:Manhattan Class Company

:Lieu de création:New York

:Année de création:1993

:Genre dramatique:Comédie

:Thèmes abordés:Famille, amour, amitié, relations interpersonnelles, viol, apparences, homosexualité

:Personnages féminins:5

:Personnages masculins:1

:Résumé de la pièce:Sandy, icône de la perfection, vénérée par son entourage pour son élégance, sa carrière fantastique et son richissime amoureux, reçoit chez elle toute sa famille pour célébrer son mariage. Triomphante dans son énorme robe de mariée -qui se rapproche plus de la montgolfière que du vêtement - elle fanfaronne au rez-de-chaussée tandis qu’à l’étage, dans son ancienne chambre, cinq jeunes femmes se réunissent dans l’amertume. Cinq demoiselles d’honneur, à qui Sandy a imposé le port d’un monticule de tissu couleur pêche (portant le nom de robe), qui leur donne une ridicule allure de meringue. Frustrations et règlements de compte ressurgissent alors que l’on ressasse de vieilles histoires d’amour et de famille. Mais ces cinq femmes, à la fois insolentes et resplendissantes à leur façon, immergent graduellement de l’ombre de la mariée en découvrant qu‘elles possèdent aussi leur éclat. Leur haine commune pour Sandy, lieu de leur complicité, se mue en compassion pour cette femme parfaite en apparence, qui n’est rien qu’un gouffre de solitude.

:Commentaire:Permettons-nous quelque folie en affirmant de but en blanc qu’Allan Ball est un auteur extrêmement talentueux. Son écriture -aussi fine et tranchante qu’une lame de rasoir- nous permet de pénétrer l’univers réaliste de cinq femmes rongées par l’envie. L’expérience scénaristique de l’auteur transparait dans son écriture : la profusion de didascalies suggérant des images fortes, des gags visuels inventifs, fait évoluer l’action aussi bien que les dialogues. Ces répliques, souvent aussi acerbes que comiques, ont le rythme soutenu du sitcom et la profondeur sentimentale du drame. Ball traite des relations interpersonnelles avec une telle limpidité qu’il est aisé de s’identifier aux personnages et de ressentir leur douleur, sans toutefois verser dans le mélodrame ou la comédie de mœurs légère.
Seul bémol : la traduction d'Anny Romand et d'Yvon Marciano est légèrement trop franchouillarde, et, par conséquent, dilue l'impact de certaines répliques cinglantes.


:Étudiant:[[~Justine de l'Église]]
10 décembre 2012 à 19h54 par Mac Wellman -
Lignes 0-37 supprimées:
:Titre complet de la pièce:Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache
(:title Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache:)

:Année de publication:1976-1977

:Nom complet de l'auteur:Paul Auster

:Nom complet du traducteur:Christine Le Boeuf

:Compagnie théâtrale:La pièce a-t-elle

:Lieu de création:simplement été

:Année de création:créée ?

:Genre dramatique:Absurde

:Thèmes abordés:Solitude, quête identitaire, sens de la vie, conformisme, travail

:Personnages féminins:1

:Personnages masculins:6

:Résumé de la pièce:Trois pièces en un acte.
Laurel et Hardy vont au paradis :
Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis la résignation, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.

Black-Out :
Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attend la visite de Bleu, qui, depuis deux ans, ou trois, ou peut-être plus, fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible à découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.

Cache-cache :
Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers prises de becs et déclarations d’amour, rires et silences, ils échangent des phrases dénuées de sens en essayant de se rappeler la nature de cette chose qu’ils cherchent et des raisons pour lesquelles ils la cherchent.

:Commentaire:Ces trois courtes pièces sont des ébauches faites par Paul Auster en début de carrière. Elles sont empreintes du tâtonnement de l’auteur dans l’écriture absurde : les bases sont jetées, mais les textes sont loin d’être aboutis. Les dialogues manquant de concision, de précision, indiquent que l’auteur s’éparpille lui-même dans ses mots. La quête de sens des personnages semblent alors un témoignage de la quête sémantique et stylistique de l’auteur.

On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français vers l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste d’En attendant Godot... En outre, l’inspiration beckettienne est présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.

:Étudiant:[[~Justine de l'Église]]
10 décembre 2012 à 19h52 par Mac Wellman - Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache
Lignes 1-38 ajoutées:
:Titre complet de la pièce:Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache
(:title Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache:)

:Année de publication:1976-1977

:Nom complet de l'auteur:Paul Auster

:Nom complet du traducteur:Christine Le Boeuf

:Compagnie théâtrale:La pièce a-t-elle

:Lieu de création:simplement été

:Année de création:créée ?

:Genre dramatique:Absurde

:Thèmes abordés:Solitude, quête identitaire, sens de la vie, conformisme, travail

:Personnages féminins:1

:Personnages masculins:6

:Résumé de la pièce:Trois pièces en un acte.
Laurel et Hardy vont au paradis :
Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis la résignation, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.

Black-Out :
Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attend la visite de Bleu, qui, depuis deux ans, ou trois, ou peut-être plus, fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible à découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.

Cache-cache :
Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers prises de becs et déclarations d’amour, rires et silences, ils échangent des phrases dénuées de sens en essayant de se rappeler la nature de cette chose qu’ils cherchent et des raisons pour lesquelles ils la cherchent.

:Commentaire:Ces trois courtes pièces sont des ébauches faites par Paul Auster en début de carrière. Elles sont empreintes du tâtonnement de l’auteur dans l’écriture absurde : les bases sont jetées, mais les textes sont loin d’être aboutis. Les dialogues manquant de concision, de précision, indiquent que l’auteur s’éparpille lui-même dans ses mots. La quête de sens des personnages semblent alors un témoignage de la quête sémantique et stylistique de l’auteur.

On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français vers l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste d’En attendant Godot... En outre, l’inspiration beckettienne est présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.

:Étudiant:[[~Justine de l'Église]]
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