Cacher les modifications mineures - Affichage du code
(:title Cinq filles couleur pêche (Five Women Wearing the Same Dress):)
Seul bémol : la traduction d’Anny Romand et d’Yvon Marciano est légèrement trop franchouillarde, et, par conséquent, dilue l’impact de certaines répliques cinglantes.
(:title Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache:)
Laurel et Hardy vont au paradis : Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis la résignation, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.
Black-Out : Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attend la visite de Bleu, qui, depuis deux ans, ou trois, ou peut-être plus, fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible à découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.
Cache-cache : Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers prises de becs et déclarations d’amour, rires et silences, ils échangent des phrases dénuées de sens en essayant de se rappeler la nature de cette chose qu’ils cherchent et des raisons pour lesquelles ils la cherchent.
On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français vers l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste d’En attendant Godot… En outre, l’inspiration beckettienne est présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.
(:title Laurel et Hardy vont au paradis, Black-Out et Cache-Cache:)
Laurel et Hardy vont au paradis : Il s’agit de deux hommes (nommés Laurel et Hardy en l’honneur du légendaire duo comique des années 1920) qui répètent constamment la même routine de travail éreintante. Tous les matins, ils reçoivent de mystérieuses instructions dans un livre, qu’ils se doivent de respecter à la lettre. Seuls dans cet univers confiné, ils bâtissent un mur de pierre, s’efforçant de plaire à un mythique inspecteur qui ne vient jamais. Chaque jour, ils combattent l’isolement, l’épuisement, la colère, le désir de révolte puis la résignation, sans comprendre qui ils sont, ce qu’ils font et dans quel but.
Black-Out : Suite à la mystérieuse disparition de trois personnages, Noir et son secrétaire - Vert - attend la visite de Bleu, qui, depuis deux ans, ou trois, ou peut-être plus, fait des rapports de filature hebdomadaires sur le même homme. Cet homme est-il impliqué dans la disparition des trois personnages? Impossible à découvrir, car on ne cherche pas la réponse. Avec le temps, Bleu réalise que sa filature n’est liée à aucune enquête : l’homme en question paie lui-même Bleu pour qu’il fasse des rapports sur lui. Pendant ce temps, il écrit un roman.
Cache-cache : Un homme et sa femme sont enfermés séparément dans ce qui semble être des castelets. À travers prises de becs et déclarations d’amour, rires et silences, ils échangent des phrases dénuées de sens en essayant de se rappeler la nature de cette chose qu’ils cherchent et des raisons pour lesquelles ils la cherchent.
On peut affirmer que la passion d’Auster pour Beckett - qu’il a d’ailleurs traduit du français vers l’anglais - transpire dans ses écrits : ses Laurel et Hardy, qui attendent l’inspecteur qui ne vient pas, ressemblent à s’y méprendre aux protagoniste d’En attendant Godot… En outre, l’inspiration beckettienne est présente dans le traitement absurde des thèmes abordés, la redondance du cycle et la solitude des personnages.