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06 janvier 2013 à 22h32 par SZ -
16 décembre 2012 à 16h54 par Joyce Carol Oates -
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Thèmes abordés
La culpabilité, le bonheur (la quête du bonheur, l’accomplissement personnel, le désir de reconnaissance) les illusions, Hollywood, le désir du succès, le désir du changement, le poids du passé familiale, le déni, relation fraternelle, la nostalgie sentimentale, la marge.
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Thèmes abordés
La culpabilité, le bonheur (la quête du bonheur, l’accomplissement personnel, le désir de reconnaissance) les illusions, Hollywood, le désir du succès, le désir du changement, le poids du passé familiale, le déni, les relations fraternelles, la nostalgie sentimentale, la marge.
16 décembre 2012 à 16h51 par Joyce Carol Oates - L'ouest, c'est ca - True West
Lignes 1-38 ajoutées:
Titre complet de la pièce
L’ouest, c’est ca - True West

(:title L'ouest, c'est ca - True West:)

Année de publication
1981
Nom complet de l’auteur
Samuel Sheppard Rogers
Nom complet du traducteur
Claude Clergé et Philippe Prince
Compagnie théâtrale
Magic Theatre
Lieu de création
San Francisco (CA)
Année de création
1980
Genre dramatique
Drame
Thèmes abordés
La culpabilité, le bonheur (la quête du bonheur, l’accomplissement personnel, le désir de reconnaissance) les illusions, Hollywood, le désir du succès, le désir du changement, le poids du passé familiale, le déni, relation fraternelle, la nostalgie sentimentale, la marge.
Personnages féminins
1
Personnages masculins
3
Résumé de la pièce
Fils d’un père alcoolique et d’une mère absente et instable, Austin et Lee on tentés de fuir, chacun à leur manière, leur enfance malheureuse. Austin à tout fait pour bâtir une vie normale, typique. Il s’est installé loin de son quartier d’enfance, s’est marié, s’est acheté une maison et s’est bâtit une carrière de scénariste. Il a tout fait ce qu’il fallait faire pour être heureux. Jusqu’à maintenant, la bulle qu’il s’est créé, loin de son passé violent, semble avoir fonctionné. Il nous apparaît comme un type normal, un intellectuel lucide. Son frère ainé, Lee, quant à lui, a choisi une vie de vagabondage et de solitude. Après des années de séparations, ils se rencontrent de nouveau dans la maison de leur mère, où Austin s’est installé provisoirement dans le but de décrocher un contrat qui financera son prochain scénario.

Animé par le ressentiment de tout les tords qu’il a subit, par une rage refoulée et par jalousie envers le bonheur préfabriqué de son frère, Lee se met à tourner autour d’Austin. Il le nargue, lui fait du chantage et le manipule psychologiquement.

Dans le premier acte, Austin semble bien gérer la situation avec son frère. Il garde son calme, se pli à ses désirs afin d’éviter une situation qui pourrait rapidement dégénérée. Lee se présente à nous comme une vraie bombe à retardement, à tout coup l’on s’attend à ce qu’il explose. Austin réussi tout de même, jusqu’à maintenant, à tempérer son frère. Arrive alors Saul, un producteur hollywoodien de renom qui vient rencontré Austin concernant le financement du scénario. Lee tente alors de supplanter son frère, de prendre sa place, de tirer toute l’attention possible au producteur. Il réussit. Il a rendez-vous avec Saul dès le lendemain pour une partie de golf laissant en plan Austin pour la matinée.

Le deuxième acte débute par le retour de Lee à la maison familiale après la matinée passée avec Saul. Il a réussit à vendre son idée de scénario. Du coup, il supplante son frère qui voit son projet tombé à l’eau. Austin est furieux et il commence à perdre son sang froid. Étrangement, les frères échangent de rôle, tandis qu’Austin devient colérique abattu par sa défaite, Lee devient animé par l’idée de son film. Victorieux, il se sent invincible. À partir de ce moment, les masques tombent, tout se précipite vers un combat ultime entre les deux frères. Leurs malheurs d’enfances refont surface, les égos s’entrechoquent et provoque une instabilité qui les mèneront jusqu’à la perte d’esprit. Les deux hommes se retrouve prit dans un éternel combat comme deux fauves en cage.

Commentaire
Sheppard est un grand maître du dialogue. La puissance des répliques vient de cette violente logorrhée, ce combat des mots où la parole elle-même est sans cesse remise en question. La trame dramatique, truffée de clichés sentimentaux nous hypnotise, car elle nous plonge au cœur de cet infatigable combat fraternel. Dans cette banlieue en marge d’Hollywood, Lee et Austin percevront la possible lueur d’un nouveau recommencement qui les ramènera, aveuglément, vers le seul langage qu’ils ont en commun, la violence.

Austin et Lee subissent en quelques sortes le spectre collectif de l’«American dream» qui hante les souterrains de ces vies tournées sans cesse vers le futur, vers le possible accomplissement personnel par la voie du succès instantanée, de la richesse monétaire et de la reconnaissance. Un bonheur préfabriqué à la façon Hollywood. Le succès et la richesse mènent-t-ils réellement au bonheur ? Et avant tout, qu’est ce que le bonheur ?

Étudiant
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