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GraphingShakespeare - Deuxième Acte

Fragment 8

Entre Off-Élia

OFF : À elle même, de rage Never, never, never, never, never …

POLONIUS : Qu’est-ce qu’y a, mon Off-Élia ?

OFF : Why?, Dad, Why?

POLONIUS : Qu’est-ce qui t’arrive ?

OFF : I saw.

POLONIUS : Parle!

OFF : Prince Hamlet.

POLONIUS : Comment !?

OFF : I’m afraid.

POLONIUS : Pourquoi ?

OFF : Why!!?

POLONIUS : PARLE!

OFF : Dans ’galerie. Walking alone. Venu me voir. Air perdu, not there. Me fixait. Regardait mon visage, comme si… pour la dernière fois. Avait l’air tout p’tit. So small. So small. Then y’me prend… y’me prend … Y M’A PRIS…

POLONIUS : NON!!?

OFF : … Y m’a pris le poignet. Y serre, pour sentir mon pouls. Y soupire. Pis s’en va. Silence. Milieu d’la nuit. Ses yeux sur moi. La fin du monde dans ses yeux. The end. Fou. Fou! Danemark’s Prince is mad, Dad! (à elle-même) My precious lord is mad.

POLONIUS : Oh. Y as-tu dit, y as-tu fait quelque chose?

OFF : Non! Not at all. Comme you asked, Dad. Pas d’lettre, ni d’cadeau.

POLONIUS : Ça l’a rendu fou ? Saint-ciel. C’est ma faute ? C’est d’ma faute ! (à lui-même) Vieux chnoque ! (à sa fille) I’m sorry, Baby. Ooooh… On aurait du croire en sa bonne volonté…

Durant le reste de la réplique, Off-Élia répète des bouts des répliques précédentes Ad lib: «why? …My precious Lord…is mad…the end…»

POLONIUS: À lui-même C’est quoi la solution maintenant? Hamlet mad !? Pourquoi? My God… Faut tout de suite aller dire ça au Roi Claudius. Y faut en avoir le coeur net.

3.1

Fragment 10

Entre CLAUDIUS

CLAUDIUS : Mais comment pourrons-nous épier Hamlet ?

POLONIUS : Par la retransmission en direct mon roi.

Tous deux observent Ophélie via un moniteur ne diffusant que l’image.

HAMLET est seul sur scène. Il lit à haute voix.

HAMLET : To be or not to be that is the question. To be or not… to be. That is the question. Est-il plus noble d’endurer la souffrance que m’apporte cette outrage ou devrais-je plutôt m’armer contre la raison de ce trouble et y mettre fin ?

Entre OPHÉLIE

HAMLET : Mourir… dormir… rien de plus. Et dans le sommeil se dire qu’on en a fini de ces nausées et de ces atteintes à la chair. Voilà ce que chacun réclame secrètement dans l’obscurité. Mourir… Dormir…

OPHÉLIE: Mourir …Dormir … peut-être rêver : voilà ce qui nous ronge l’espoir. Car quelles rêves risque-t-on de rencontrer au-delà de notre vivant ? Nous nous devons d’y réfléchir. Voilà l’excuse qui pousse les retardataires. Autrement, qui donc serait assez fou pour endurer le supplice du temps. Pour accepter d’être persécuté à tort sous le regard fier des orgueilleux ? D’être juger selon les lois d’une justice en sursis ? De supporter les peines d’un amour non reconnu, l’insolence des gens en place et l’outrage des indignes à l’égard du juste, quand il est possible de s’apaiser soi-même avec une simple lame.

OPHÉLIE : Qui voudrait porter le fardeau d’une vie aussi tourmentée, si ce n’était que nous redoutons ce que la mort nous réserve ? Ce continent inexploré d’où jamais personne n’est revenu et qui nous fait préféré les maux que l’on subi plutôt que de s’aventurer vers ceux qui nous sont inconnus.

OPHÉLIE : Je suis venu te remettre ce texte que tu m’as envoyé.

HAMLET : Vous vous trompez.

OPHÉLIE: Vous?!

HAMLET: Je ne vous ai rien fait parvenir qui puisse me revenir. Ceci ne m’appartient plus.

OPHÉLIE : Qu’est-ce qui t’effraie à ce point?

Il l’embrasse. Hamlet s’aperçoit qu’ils sont filmés.

HAMLET : Un beau moment de théâtre. Où est ton père?

OPHÉLIE : …

HAMLET : Vous êtes toutes les mêmes! Vous vous trémoussez. Vous faites passer votre impudeur pour de l’innocence. J’en ai assez ! Ton sourire maquillé me pue au nez. Allez va ! Va faire la putain devant les caméras. Va dire au monde ce qu’ils veulent entendre. (Il la relâche.) Je ne t’ai jamais aimée.

Hamlet sort. Le caméraman arrête de filmer.

OPHÉLIE : Mourir… dormir… Et dans le sommeil se dire qu’on en a fini de ces nausées… ces atteintes à la chair. Voilà … secrètement… dans l’obscurité. Mourir… Dormir… C’est la dernière image qu’il gardera de moi. So small. So small.

Entrent POLONIUS et le Roi.

(Ophélie quitte. Réaction de Polonius)

CLAUDIUS : Ce n’est pas d’amour dont il est question. Et je doute qu’il s’agisse de folie. J’ai bien peur qu’il soit un danger pour nous. Dès demain il partira pour l’Angleterre.

POLONIUS : Je vous pris d’attendre à ce soir. Après le spectacle, je m’arrangerai pour qu’il puisse rencontrer la Reine sa mère seul à seul. Je me cacherai pour observer la scène. Si cet entretien ne nous apprend rien de plus, alors préparer son voyage.

CLAUDIUS : Soit.

Tous sortent sauf POLONIUS.

2.2

Fragment 11

Hamlet entre sur la scène. Il relit le texte que Ophélie lui a donné.

POLONIUS: (met la main sur son épée) Que lisez vous, mon seigneur ?

HAMLET: (sans le regarder) Rien d’important. (Une temps) Des mots, des mots, des mots.

POLONIUS: Si, si, c’est important. Dîtes moi, que disent-ils ces mots ?

HAMLET : Ah ! Les mots vous parlent à vous. (Rire) Moi, ils ne m’ont jamais parlé. Avez-vous une fille ?

POLONIUS : Bien sur que oui mon seigneur.

HAMLET : Si vous tenez à elle, enfermez là car vous savez…. Il paraît que la truite est bonne cette année ! Très bonne !

POLONIUS : Mais…

HAMLET : Vous savez, vous pouvez faire entrer ces deux hommes qui attendent dans l’ombre

POLONIUS repart.

POLONIUS: (En sortant) You seeke Prince Hamlet. There he is.

Personne ne rentre. Un long temps, Puis, Rossencrantz et Guilderstern entrent.

HAMLET : Quoi?! Rosencrantz ! Gildenstern ! Mes amis ! (Il sert les deux hommes dans ses bras.) Mais que faites-vous si loin de Wittenberg?

ROSS : Nous avons appris que vous montiez une pièce de théâtre. On ne voulait absolument pas manquer ça !

GILL : C’est vrai ! Comment avance le travail ?

HAMLET : Hein? Quelle pièce? Je ne prépare rien de la sorte.

GIL: Pourtant nous avons croisé des com…

HAMLET: … Et depuis quand êtes-vous amateurs de théâtre…

ROSS : Nous croyions qu’en tant qu’ami, notre place était auprès de vous…

HAMLET: Ah bon?

ROS: …on s’est dit qu’il fallait venir vous voir…

GILL: …Par amitié.

ROSS : Et puis il y avait si longtemps que nous n’étions pas venus au Danemark… Comment allez vous mon seigneur?

HAMLET : Non, non, non. Il y a un… a kind of confession in your eye. Dites-moi ce qui vous attire ici. (Silence) Le roi vous a invité ? C’est bien ça ? Qu’est-ce qu’il vous a promis, hein?

GILL: Mais… Oui… Co…co…co…ment allez vous?

ROSS: Co… Co….Les… Les…

HAMLET: Quoi?!

GILL: …Les co… co… com…

ROSS: Les comédiens.

HAMLET: Les comédiens? Quels comédiens?

ROSS: Ceux que nous avons croisés en chemin…

GILL: …they are co-co-comming to Elseneur.

HAMLET : Quoi ? Des comédiens ! à Elseneur ? Des comédiens !!

Hamlet sort. Silence

(Hamlet entre en scène, un bras autour du cou du premier comédien)’‘ Cher ami! Votre présence m’enchante! Vous n’avez pas changé depuis mon départ de Wittenberg. Ah… N’attendons point, à bas les préliminaires. jouez moi quelque chose! Tout de suite.

COMÉDIEN: enthousiaste Ça tombe bien car notre troupe travaille sur…

HAMLET: Jouez moi ça!

COMÉDIEN: D’accord. D’accord. Je vous met en contexte. (Chaque fois qu’il introduit un personnage, il prend une pose à l’instar d’une statut vivante) Nous sommes en grèce. Pyrus, un fils vengeur, se lance dans la bataille de Troie pour tuer le chef Priam qu’il sait responsable de la mort de son père. Décapitant pères, mères, fils et filles, c’est couvert de leur sang qu’il arrive face à face avec Priam. D’un geste décidé, il lève son arme, l’oriente vers le roi, et puis… plus rien… Pyrus ne bouge pas. Va-t-il agir? Ou laisser tomber au dernier moment? Allez Pyrus! Allez! (pause) Et dans le bruit de l’effondrement des tours, Pyrus fait tomber son épée, la plante dans le corps de Priam, la tourne et hache sauvagement. Il détruit chaque parcelle du corps de Priam avec une rage incontrôlée. Le sang du roi gicle sur sa propre terre. C’est à ce moment qu’arrive Hécube, femme de Priam. Cette femme qui était autrefois majestueuse — ne porte plus qu’un drap roussi par les flammes. Son maquillage coule sur son visage apeuré. Il n’y a plus qu’une chose qui compte à ce moment; retrouver son amant. Elle a bravé les flammes meurtrières et les féroces guerriers pour arriver jusqu’à son mari. Quand elle le vit enfin, l’épée de Pyrus était en train de voler sa vie. Une douleur si grande l’envahit que tout son corps lacha. (Pause) Si jamais rien d’humain ne put émouvoir le ciel, le hurlement de douleur qu’elle poussa à ce moment fit gonfler ces yeux et tomber un déluge de larmes sur cette terre dévastée. Son amour…son unique amour…était…mort.

Fragment 13

Poltronius sort un mouchoir de sa poche, essuie ses larmes et se mouche bruyamment.

POL: Mais qu’est-ce qui me prend?

HAMLET : (Au comédien) Très bien, mon ami. Pourriez-vous nous présenter quelque chose. Une pièce de théâtre qui…

COMÉDIEN: Oh oui, mon seigneur! Elle est dans notre répertoire…

HAMLET: Mais…

COMÉDIEN: …Je la connais bien. J’y ai déjà joué le rôle de l’assassin.

Un temps.

HAMLET: Ah. Et où allez-vous jouer cette pièce?

COMÉDIEN : À la cour devant sa majesté, si vous voulez.

HAMLET: Pourriez-vous changer un peu l’histoire? Je viendrai vous en reparler ce soir. Vous pouvez …

Polonius prend subitement le bras du comédien et l’entraîne vers la sortie.

POL: au comédien Je ne sais pas ce qui m’a pris. Ce doit être mes glandes lacrymales. Je veux dire, vous étiez bon, certes… vous m’avez presque eu…

Ils sortent.

HAMLET : N’est-il pas étrange que ce comédien puisse s’émouvoir et s’emporter pour une fiction, tandis que moi, qui ai eu mon père assassiné, une couronne volé; je me tiens tranquille, j’attends que cela passe… (Un temps) Je ne suis qu’un lâche!

(Un temps) Dans quelques jours, je présenterai, aux yeux de la cour, quelque chose comme le meurtre de mon père. Car this spirit that I have seene may be the Divell, je have proofes sondeur than this. Je veux des preuves plus solides. J’observerai, attentif et la vérité éclatera au grand jour. C’est par la ruse de la scène, qu’I’le capture la conscience du Roi. ‘’(Il sort)

Troisième Acte

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