18 mars 2009 à 14h51
par LR -
Lignes 7-32 modifiées:
''Entrent Polonius et Montano.''
POLONIUS : Montano, je voudrais que t’ailles porter ces lettres-là et cet argent-là à mon fils, avec ma bénédiction.
MONTANO : Très bien, monsieur !
POLONIUS : J’m’inquiète pas qu’tu vas bien faire ça. ''Hésitant, cherchant le mot juste'' Ensuite… je vourdais que…, je veux que tu… cherches. Je veux dire… je veux que tu enquêtes, que tu enquêtes sur sa vie…, ses amis, ses fréquentations. Mêle-toi à eux. Dis leur que tu as déjà vu mon fils saoul, drogué, gambler, flirter, ou … Tu peux aller aussi loin que ça.
MONTANO : Attaquer sa réputation ?!
POLONIUS : Bah!… semer le doute, c’est tout. Quand tu auras mis ses amis en confiance, y s’ront prêts à t’parler de lui… pis là… ce sera eux qu’y t’apprendront ses fautes. Tu comprends…?
MONTANO : Pis quand y seront prêts à parler de lui… ?
POLONIUS : … quand y s’ront en confiance pour te parler de lui, là…, je voudrais… je veux dire… je voudrais que tu m’dises… c’est-à-dire… Je veux savoir c’qu’y vont dire sur lui. Par exemple : « Mon Dieu, oui, je l’ai vu hier, ou l’autre jour, ou je sais plus quand… saoul, ou se battre, ou avec une pute, ou…» je sais pas quoi. Comme ça, en donnant des fausses indications, tu peux trouver la vraie nature de quelqu’un… et d’mon fils. Tu comprends?!
MONTANO : Capiche…
POLONIUS : Good, ’tension à toi.
MONTANO : Ok, ouais.
POLONIUS : Et… dis lui qui peut jouer sa musique.
MONTANO : Sa musique ?… ''Il fait semblant de comprendre'' Ok ouais ! ''Il sort''
en:
Lignes 63-68 supprimées:
POLONIUS : Ophélie, est-ce que tu comprends ce que nous disons ?
''Ophélie fait signe que oui''
POLONIUS : (au roi) Vous voyez, elle comprend ce que nous disons . ''(à Ophélie)'' Attention, il arrive.
Lignes 68-69 modifiées:
''Entre OPHÉLIE suivie de Montano à la caméra.''
en:
Lignes 76-77 modifiées:
OPHÉLIE : Je suis venu te remettre le texte que tu m’as envoyé.
en:
OPHÉLIE : Je suis venu te remettre ce texte que tu m’as envoyé.
Lignes 100-105 modifiées:
POLONIUS : ''(À Ophélie)'' Oh mon enfant, nous n’avons rien entendu mais nous avons tout vu.
CLAUDIUS : Nous en avons la preuve: Ce n’est pas d’amour dont il est question. Et je doute qu’il s’agisse de folie. La haine habite son coeur et j’ai bien peur qu’elle soit un danger pour nous. Dès demain il partira pour l’Angleterre. Je m’occupe d’organiser son départ.
POLONIUS : Je vous pris d’attendre à ce soir. Après le spectacle, je m’arrangerai pour qu’il puisse rencontrer la Reine sa mère seul à seul. I my selfe — témoin invisible —will stand behind the Arras, Si cet entretien ne nous apprend rien de plus, alors préparer son voyage.
en:
(Ophélie quitte. Réaction de Polonius)
CLAUDIUS : Ce n’est pas d’amour dont il est question. Et je doute qu’il s’agisse de folie. J’ai bien peur qu’il soit un danger pour nous. Dès demain il partira pour l’Angleterre.
POLONIUS : Je vous pris d’attendre à ce soir. Après le spectacle, je m’arrangerai pour qu’il puisse rencontrer la Reine sa mère seul à seul. Je me cacherai pour observer la scène. Si cet entretien ne nous apprend rien de plus, alors préparer son voyage.
Lignes 157-160 supprimées:
GILL: … et en voyant les affiches pour «Le Meurtre de Gonzague»…
HAMLET: Le quoi?
Lignes 162-175 modifiées:
''Hamlet se frotte les yeux''
ROSS : Et puis il y avait si longtemps que nous n’étions pas venus au Danemark… Comment allez vous mon seigneur? Dîtes nous la cause de votre trouble.
''Hamlet se frotte les yeux''
HAMLET : Non, non, non. Il y a un… a kind of confession in your eye. Dites-moi ce qui vous attire ici. ''(Silence)'' Le roi vous a invité ? C’est bien ça ? Qu’est-ce qu’il vous a promis, hein?
GILL: Mais… Mais… Co…co…co…ment allez vous?
''Hamlet se gratte les yeux frénétiquement''
HAMLET: Ça m’énerve! Je vais très très très mal alors je vous demanderais bien gentiment de ne pas vous foutre de ma gueule!
en:
ROSS : Et puis il y avait si longtemps que nous n’étions pas venus au Danemark… Comment allez vous mon seigneur?
HAMLET : Non, non, non. Il y a un… a kind of confession in your eye. Dites-moi ce qui vous attire ici. ''(Silence)'' Le roi vous a invité ? C’est bien ça ? Qu’est-ce qu’il vous a promis, hein?
GILL: Mais… Oui… Co…co…co…ment allez vous?
Lignes 180-181 modifiées:
GILL: …they are co-co-comming to you.
en:
GILL: …they are co-co-comming to Elseneur.
Lignes 186-205 modifiées:
GILL : Et si on se pendait ?
ROSS : Se pendre…. Non. Nous ferions mieux de continuer.
GILL : Continuer ?
ROSS : Oui… Continuer.
GILL : Oui ! ''(Un temps)'' Mais où ?
ROSS: En avant
GILL : A-vant
''Personne ne bouge. On entend venir Damnlet, Poltronius et les comédiens.''
POLONIUS: ''voix off'' Monseigneur, regardez ce que j’ai trouvé…
HAMLET: ''voix off'' Oui oui. ''(Il entre en scène, un bras autour du cou du premier comédien)'' Cher ami! Votre présence m’enchante! Vous n’avez pas changé depuis mon départ de Wittenberg. Ah… N’attendons point, à bas les préliminaires. jouez moi quelque chose! Tout de suite.
en:
(Hamlet entre en scène, un bras autour du cou du premier comédien)'' Cher ami! Votre présence m’enchante! Vous n’avez pas changé depuis mon départ de Wittenberg. Ah… N’attendons point, à bas les préliminaires. jouez moi quelque chose! Tout de suite.
Lignes 193-206 modifiées:
COMÉDIEN: D’accord. D’accord. Je vous met en contexte. ''(Chaque fois qu’il introduit un personnage, il prend une pose à l’instar d’une statut vivante)'' Nous sommes en grèce. Pyrus, un fils vengeur, se lance dans la bataille de Troie pour tuer le chef Priam qu’il croit responsable de la mort de son père. Décapitant pères, mères, fils et filles, c’est couvert de leur sang qu’il arrive face à face avec Priam. D’un geste décidé, il lève son arme, l’oriente vers le roi, et puis… plus rien…
POLONIUS: … c'est un peu long …
HAMLET: … Taisez-vous! Qu'est-ce que vous savez du théâtre. ''(Au comédien)'' Continuez, je vous prie.
COMÉDIEN: Pyrus ne bouge pas. Va-t-il agir? Ou laisser tomber au dernier moment? Allez Pyrus! Allez! ''(pause)'' Pyrus..? ''(pause)'' Puis, avec l’effondrement des tours, l'épée de Pyrus tombe sur Priam, elle tourne et hache. Le sang du roi gicle sur sa propre terre. C’est à ce moment qu’arrive Hécube encamoufflée …
HAMLET: …Encamoufflée?…
POLONIUS: Oui. Encamoufflée! C’est bon ! C’est bon !
COMÉDIEN : Hécube, femme de Priam, qui — autrefois majestueuse — ne porte plus qu'un drap roussi par les flammes. Les larmes coulent sur son visage apeuré. Elle a bravé flammes et guerriers pour retrouver son roi… dont l’épée de Pyrus volait la vie. ''(Pause)'' Si jamais rien d’humain ne put émouvoir les cieux, le hurlement que poussa alors Hécube aurait fait tomber un déluge de larmes sur cette terre dévastée où l'amour s'éteignait à jamais … ''(il pleure, inconsolable.)''
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COMÉDIEN: D’accord. D’accord. Je vous met en contexte. ''(Chaque fois qu’il introduit un personnage, il prend une pose à l’instar d’une statut vivante)'' Nous sommes en grèce. Pyrus, un fils vengeur, se lance dans la bataille de Troie pour tuer le chef Priam qu’il sait responsable de la mort de son père. Décapitant pères, mères, fils et filles, c’est couvert de leur sang qu’il arrive face à face avec Priam. D’un geste décidé, il lève son arme, l’oriente vers le roi, et puis… plus rien… Pyrus ne bouge pas. Va-t-il agir? Ou laisser tomber au dernier moment? Allez Pyrus! Allez! ''(pause)'' Et dans le bruit de l’effondrement des tours, Pyrus fait tomber son épée, la plante dans le corps de Priam, la tourne et hache sauvagement. Il détruit chaque parcelle du corps de Priam avec une rage incontrôlée. Le sang du roi gicle sur sa propre terre. C’est à ce moment qu’arrive Hécube, femme de Priam. Cette femme qui était autrefois majestueuse — ne porte plus qu'un drap roussi par les flammes. Son maquillage coule sur son visage apeuré. Il n'y a plus qu'une chose qui compte à ce moment; retrouver son amant. Elle a bravé les flammes meurtrières et les féroces guerriers pour arriver jusqu'à son mari. Quand elle le vit enfin, l'épée de Pyrus était en train de voler sa vie. Une douleur si grande l'envahit que tout son corps lacha. ''(Pause)'' Si jamais rien d’humain ne put émouvoir le ciel, le hurlement de douleur qu'elle poussa à ce moment fit gonfler ces yeux et tomber un déluge de larmes sur cette terre dévastée. Son amour...son unique amour...était...mort.
Ligne 215 modifiée:
HAMLET: Pourriez-vous y ajouter quelques répliques — Some dozen or sixteene lines. Je viendrai vous porter le texte en main propre ce soir. Vous pouvez …
en:
HAMLET: Pourriez-vous changer un peu l'histoire? Je viendrai vous en reparler ce soir. Vous pouvez …
Lignes 223-232 modifiées:
HAMLET : Enfin seul. ''(Il fouille dans ses poches)'' J’ai les yeux secs. Les yeux secs. Il me faut des gouttes. Il me faut mes gouttes! Il me faut des larmes!
''Il trouve enfin son flacon de gouttes ophtalmologiques. Il en dévisse le bouchon (qu’il lance à bout de bras) puis en déverse tout le contenu dans ses yeux. Il reprend son soliloque, dans un état de calme serein''
N’est-il pas étrange que ce comédien puisse s’émouvoir et s’emporter pour une fiction, tandis que moi je ne sens rien du tout à l'égard d'un père assassiné dont j’aurais déjà dû venger le meurtre au centuple. ''(Un temps)'' Suis-je aveugle? ''(Ses yeux recommencent à lui démanger de plus belle.)'' Ahhh! Je ne vois rien.
''Il tâche de se remettre des gouttes, mais le flacon est vide. Il enfile des lunettes de soleil''
HAMLET: Voilà! ''(Un temps)'' Dans quelques jours, je présenterai, aux yeux de la cour, quelque chose comme le meurtre de mon père. Car this spirit that I haue seene may be the Diuell, je haue proofes sondeur than this. J’observerai, attentif et la vérité éclatera au grand jour. C’est par la ruse de la scène, qu’I'le capture la conscience du Roi. ''(Il sort en hurlant)'' Mes yeux me brûlent !!!
en:
HAMLET : N’est-il pas étrange que ce comédien puisse s’émouvoir et s’emporter pour une fiction, tandis que moi, qui ai eu mon père assassiné, une couronne volé; je me tiens tranquille, j'attends que cela passe... ''(Un temps)'' Je ne suis qu'un lâche!
''(Un temps)'' Dans quelques jours, je présenterai, aux yeux de la cour, quelque chose comme le meurtre de mon père. Car this spirit that I have seene may be the Divell, je have proofes sondeur than this. Je veux des preuves plus solides. J’observerai, attentif et la vérité éclatera au grand jour. C’est par la ruse de la scène, qu’I'le capture la conscience du Roi. ''(Il sort)
01 février 2009 à 09h30
par SZ -
Lignes 269-347 modifiées:
en:
!!!Fragment 13
TroisièmesRéécritures
''Poltronius sort un mouchoir de sa poche, essuie ses larmes et se mouche bruyamment.''
POL: Mais qu’est-ce qui me prend?
HAMLET : ''(Au comédien)'' Très bien, mon ami. Pourriez-vous nous présenter quelque chose. Une pièce de théâtre qui…
COMÉDIEN: Oh oui, mon seigneur! Elle est dans notre répertoire…
HAMLET: Mais…
COMÉDIEN: …Je la connais bien. J’y ai déjà joué le rôle de l’assassin.
''Un temps.''
HAMLET: Ah. Et où allez-vous jouer cette pièce?
COMÉDIEN : À la cour devant sa majesté, si vous voulez.
HAMLET: Pourriez-vous y ajouter quelques répliques — Some dozen or sixteene lines. Je viendrai vous porter le texte en main propre ce soir. Vous pouvez …
''Polonius prend subitement le bras du comédien et l’entraîne vers la sortie.''
POL: ''au comédien'' Je ne sais pas ce qui m’a pris. Ce doit être mes glandes lacrymales. Je veux dire, vous étiez bon, certes… vous m’avez presque eu…
''Ils sortent.''
HAMLET : Enfin seul. ''(Il fouille dans ses poches)'' J’ai les yeux secs. Les yeux secs. Il me faut des gouttes. Il me faut mes gouttes! Il me faut des larmes! J’aurais dû demander à ce comédien de pleurer sur mes globes, pour soulager cette démangeaison qui me ronge les yeux, la raison et l’esprit.
''Il trouve enfin son flacon de gouttes ophtalmologiques. Il en dévisse le bouchon (qu’il lance à bout de bras) puis en déverse tout le contenu dans ses yeux. Il reprend son soliloque, dans un état de calme serein''
N’est-il pas étrange que ce comédien puisse s’émouvoir et s’emporter pour une fiction, tandis que moi je ne sens rien du tout à l'égard d'un père assassiné dont j’aurais déjà dû venger le meurtre au centuple. ''(Un temps)'' Suis-je aveugle? ''(Ses yeux recommencent à lui démanger de plus belle.)'' Ahhh! Je ne vois rien.
''Il tâche de se remettre des gouttes, mais le flacon est vide. Il enfile des lunettes de soleil''
HAMLET: Voilà! ''(Un temps)'' Dans quelques jours, je présenterai, aux yeux de la cour, quelque chose comme le meurtre de mon père. Car this spirit that I haue seene may be the Diuell, je haue proofes sondeur than this. J’observerai, attentif et la vérité éclatera au grand jour. C’est par la ruse de la scène, qu’I'le capture la conscience du Roi. ''(Il sort en hurlant)'' Mes yeux me brûlent !!!
!!3.0 (in Q1 seulement)
''Entre Polonius, la Reine, le Roi, devancés par leurs chevaux de carriole, Gill et Ross.''
ROI: These horses doivent être bien dressés. I will not accept a failure de leur part.
REINE: So we pay and train them du mieux que on peut.
POL : Excellente initiative. Tout comme celle de votre fils.
REINE: What? Mon fils? Tell me more! Tell me more! Comment is he?
ROI: Yes, Tell us plus, Tell us plus.
POL : J’étais dans les parages et …
REINE : More matter, Less art!
POL : Hamlet présentera une pièce de théâtre.
REINE : It is a bonne nouvelle. A really bonne nouvelle! His melancholia, we should do everything to la guérir.
ROI : Une pièce de théâtre? Je ne sais pas si ça peut vraiment …
REINE : We’ll be présent, go tell him.
ROI: Je veux dire… nous y assisterons avec joie!
POL : Si je peux me permettre, ma reine… Pourquoi ne pas proposer à votre fils un entretien privé après le spectacle, pour vous assurer de son bien être? Je pourrai y assister aussi, dissimulé derrière un rideau.
ROI: Bonne idée!
REINE : Let’s get ready pour le show then! Allez Ros and Gil
''Elle prend les rênes des mains du roi et fouette ses chevaux. Exeunt''
01 février 2009 à 09h26
par SZ -
Lignes 209-210 modifiées:
Hamlet se gratte les yeux frénétiquement
en:
''Hamlet se gratte les yeux frénétiquement''
Lignes 245-269 modifiées:
en:
''Personne ne bouge. On entend venir Damnlet, Poltronius et les comédiens.''
POLONIUS: ''voix off'' Monseigneur, regardez ce que j’ai trouvé…
HAMLET: ''voix off'' Oui oui. ''(Il entre en scène, un bras autour du cou du premier comédien)'' Cher ami! Votre présence m’enchante! Vous n’avez pas changé depuis mon départ de Wittenberg. Ah… N’attendons point, à bas les préliminaires. jouez moi quelque chose! Tout de suite.
COMÉDIEN: ''enthousiaste'' Ça tombe bien car notre troupe travaille sur…
HAMLET: Jouez moi ça!
COMÉDIEN: D’accord. D’accord. Je vous met en contexte. ''(Chaque fois qu’il introduit un personnage, il prend une pose à l’instar d’une statut vivante)'' Nous sommes en grèce. Pyrus, un fils vengeur, se lance dans la bataille de Troie pour tuer le chef Priam qu’il croit responsable de la mort de son père. Décapitant pères, mères, fils et filles, c’est couvert de leur sang qu’il arrive face à face avec Priam. D’un geste décidé, il lève son arme, l’oriente vers le roi, et puis… plus rien…
POLONIUS: … c'est un peu long …
HAMLET: … Taisez-vous! Qu'est-ce que vous savez du théâtre. ''(Au comédien)'' Continuez, je vous prie.
COMÉDIEN: Pyrus ne bouge pas. Va-t-il agir? Ou laisser tomber au dernier moment? Allez Pyrus! Allez! ''(pause)'' Pyrus..? ''(pause)'' Puis, avec l’effondrement des tours, l'épée de Pyrus tombe sur Priam, elle tourne et hache. Le sang du roi gicle sur sa propre terre. C’est à ce moment qu’arrive Hécube encamoufflée …
HAMLET: …Encamoufflée?…
POLONIUS: Oui. Encamoufflée! C’est bon ! C’est bon !
COMÉDIEN : Hécube, femme de Priam, qui — autrefois majestueuse — ne porte plus qu'un drap roussi par les flammes. Les larmes coulent sur son visage apeuré. Elle a bravé flammes et guerriers pour retrouver son roi… dont l’épée de Pyrus volait la vie. ''(Pause)'' Si jamais rien d’humain ne put émouvoir les cieux, le hurlement que poussa alors Hécube aurait fait tomber un déluge de larmes sur cette terre dévastée où l'amour s'éteignait à jamais … ''(il pleure, inconsolable.)''
!!!Fragment 12
31 janvier 2009 à 19h26
par SZ -
Lignes 1-72 ajoutées:
!!2.1
!!!Fragment 8
''Entrent Polonius et Montano.''
POLONIUS : Montano, je voudrais que t’ailles porter ces lettres-là et cet argent-là à mon fils, avec ma bénédiction.
MONTANO : Très bien, monsieur !
POLONIUS : J’m’inquiète pas qu’tu vas bien faire ça. (Hésitant, cherchant le mot juste) Ensuite… je vourdais que…, je veux que tu… cherches. Je veux dire… je veux que tu enquêtes, que tu enquêtes sur sa vie…, ses amis, ses fréquentations. Mêle-toi à eux. Dis leur que tu as déjà vu mon fils saoul, drogué, gambler, flirter, ou … Tu peux aller aussi loin que ça.
MONTANO : Attaquer sa réputation ?!
POLONIUS : Bah!… semer le doute, c’est tout. Quand tu auras mis ses amis en confiance, y s’ront prêts à t’parler de lui… pis là… ce sera eux qu’y t’apprendront ses fautes. Tu comprends…?
MONTANO : Pis quand y seront prêts à parler de lui… ?
POLONIUS : … quand y s’ront en confiance pour te parler de lui, là…, je voudrais… je veux dire… je voudrais que tu m’dises… c’est-à-dire… Je veux savoir c’qu’y vont dire sur lui. Par exemple : « Mon Dieu, oui, je l’ai vu hier, ou l’autre jour, ou je sais plus quand… saoul, ou se battre, ou avec une pute, ou…» je sais pas quoi. Comme ça, en donnant des fausses indications, tu peux trouver la vraie nature de quelqu’un… et d’mon fils. Tu comprends?!
MONTANO : Capiche…
POLONIUS : Good, ’tension à toi.
MONTANO : Ok, ouais.
POLONIUS : Et… dis lui qui peut jouer sa musique.
MONTANO : Sa musique ?… ''Il fait semblant de comprendre'' Ok ouais ! ''Il sort''
''Entre Off-Élia''
OFF : ''À elle même, de rage'' Never, never, never, never, never …
POLONIUS : Qu’est-ce qu’y a, mon Off-Élia ?
OFF : Why?, Dad, Why?
POLONIUS : Qu’est-ce qui t’arrive ?
OFF : I saw.
POLONIUS : Parle!
OFF : Prince Hamlet.
POLONIUS : Comment !?
OFF : I’m afraid.
POLONIUS : Pourquoi ?
OFF : Why!!?
POLONIUS : PARLE!
OFF : Dans ’galerie. Walking alone. Venu me voir. Air perdu, not there. Me fixait. Regardait mon visage, comme si… pour la dernière fois. Avait l’air tout p’tit. So small. So small. Then y’me prend… y’me prend … Y M’A PRIS…
POLONIUS : NON!!?
OFF : … Y m’a pris le poignet. Y serre, pour sentir mon pouls. Y soupire. Pis s’en va. Silence. Milieu d’la nuit. Ses yeux sur moi. La fin du monde dans ses yeux. The end. Fou. Fou! Danemark’s Prince is mad, Dad! (à elle-même) My precious lord is mad.
POLONIUS : Oh. Y as-tu dit, y as-tu fait quelque chose?
OFF : Non! Not at all. Comme you asked, Dad. Pas d’lettre, ni d’cadeau.
POLONIUS : Ça l’a rendu fou ? Saint-ciel. C’est ma faute ? C’est d’ma faute ! (à lui-même) Vieux chnoque ! (à sa fille) I’m sorry, Baby. Ooooh… On aurait du croire en sa bonne volonté…
''Durant le reste de la réplique, Off-Élia répète des bouts des répliques précédentes Ad lib: «why? …My precious Lord…is mad…the end…»''
POLONIUS: ''À lui-même'' C’est quoi la solution maintenant? Hamlet mad !? Pourquoi? My God… Faut tout de suite aller dire ça au Roi Claudius. Y faut en avoir le coeur net.