Historique de SomeAmericans.00015

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05 janvier 2013 à 10h29 par SZ -
Lignes 24-28 modifiées:
Résumé de la pièce
Nous sommes en 2003 pendant la Guerre d’Irak. Tom et kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux auront fuis suite à la destruction de leurs cages par les bombardements). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.

Plus tard, Tom rendra visite à Kev afin de savoir où se trouve ce pistolet en or dont la vente lui rapporterait énormément d’argent. Kev refuse de lui dire puis se suicide. Tom sera hanté par le fantôme de Kev. Quant au pistolet, il est tombé entre les mains d’un Iraquien, Musa, ancien jardinier d’Uday, qui servait d’interprête aux soldats Américains lors de leurs patrouilles. Musa est hanté par Uday. Tout au long de la pièce, les personnages vivants sont hantés par ceux des morts pendant que la guerre sévit autour d’eux.

Robin Williams (qui aura interprêté le rôle du tigre lors d’une reprise de la pièce) résume ainsi BENGAL TIGER IN THE BAGHDAD ZOO «un tigre philosophe hante les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

en:
Résumé de la pièce
Nous sommes en 2003 pendant la Guerre d’Irak. Tom et Kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux auront fuis suite à la destruction de leurs cages par les bombardements). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.

Plus tard, Tom rendra visite à Kev afin de savoir où se trouve ce pistolet en or dont la vente lui rapporterait énormément d’argent. Kev refuse de lui dire puis se suicide. Tom sera hanté par le fantôme de Kev. Quant au pistolet, il est tombé entre les mains d’un Iraquien, Musa, ancien jardinier d’Uday, qui servait d’interprète aux soldats Américains lors de leurs patrouilles. Musa est hanté par Uday. Tout au long de la pièce, les personnages vivants sont hantés par ceux des morts pendant que la guerre sévit autour d’eux.

Robin Williams (qui aura interprété le rôle du tigre lors d’une reprise de la pièce) résume ainsi BENGAL TIGER IN THE BAGHDAD ZOO «un tigre philosophe hante les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

05 janvier 2013 à 10h26 par SZ -
Ligne 28 modifiée:

Robin Williams (qui aura interprêté le rôle du tigre lors d’une reprise) résume la pièce ainsi «un tigre philosophe hante les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

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Robin Williams (qui aura interprêté le rôle du tigre lors d’une reprise de la pièce) résume ainsi BENGAL TIGER IN THE BAGHDAD ZOO «un tigre philosophe hante les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

05 janvier 2013 à 10h22 par SZ -
Ligne 24 modifiée:
Résumé de la pièce
Nous sommes en 2003 pendant la Guerre d’Irak. Tom et kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux du zoo ont retrouvé leur liberté dû aux bombardements ayant détruit leurs cages). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.
en:
Résumé de la pièce
Nous sommes en 2003 pendant la Guerre d’Irak. Tom et kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux auront fuis suite à la destruction de leurs cages par les bombardements). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.
05 janvier 2013 à 10h20 par SZ -
Ligne 26 modifiée:

Plus tard, Tom rendra visite à Kev afin de savoir où se trouve ce pistolet en or dont la vente lui rapporterait énormément d’argent. Kev refuse de lui dire puis se suicide. Tom sera hanté par le fantôme de Kev. Quant au pistolet, il est tombé entre les mains d’un Iraquien, Musa, ancien jardinier d’Uday, qui servait d’interprête aux soldats Américains lors de leurs patrouilles. Musa est hanté par Uday. Tout au long de la pièce, les personnages vivants sont hantés par les morts pendant que la guerre sévit autour d’eux.

en:

Plus tard, Tom rendra visite à Kev afin de savoir où se trouve ce pistolet en or dont la vente lui rapporterait énormément d’argent. Kev refuse de lui dire puis se suicide. Tom sera hanté par le fantôme de Kev. Quant au pistolet, il est tombé entre les mains d’un Iraquien, Musa, ancien jardinier d’Uday, qui servait d’interprête aux soldats Américains lors de leurs patrouilles. Musa est hanté par Uday. Tout au long de la pièce, les personnages vivants sont hantés par ceux des morts pendant que la guerre sévit autour d’eux.

05 janvier 2013 à 10h18 par SZ -
Lignes 24-25 modifiées:
Résumé de la pièce
2003. Guerre d’Irak.

Tom et kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux du zoo ont retrouvé leur liberté dû aux bombardements ayant détruit leurs cages). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.

en:
Résumé de la pièce
Nous sommes en 2003 pendant la Guerre d’Irak. Tom et kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux du zoo ont retrouvé leur liberté dû aux bombardements ayant détruit leurs cages). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.
05 janvier 2013 à 10h17 par SZ -
Ligne 34 modifiée:
Commentaire
L’œuvre de Rajiv Joseph est assez frappante : malgré la complexité que cela engendre, l’auteur réussit à faire se côtoyer le réel et le surréel. Il faut dire que dès la fin du premier acte (il y en a deux) plus de la moitié des personnages sont morts. Mais, ici, la mort n’a rien de définitif. Au contraire, les personnages morts sont encore plus actifs que les vivants. C’est à se demander si la pièce n’explore pas cette notion (pour beaucoup réconfortante) de la vie après la mort. Car si une personne est vivante après la mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, ne passera-t-elle pas l’éternité à errer sans comprendre? Ce sont des questionnements de ce type auxquels font face les personnages dans cette pièce fascinante.
en:
Commentaire
Malgré la complexité que cela engendre, Rajiv Joseph réussit à faire se côtoyer réel et surréel. Si, dès la fin du premier acte (il y en a deux) plus de la moitié des personnages sont morts, ici, la mort n’a rien de définitif. Au contraire, les morts y sont encore plus actifs que les vivants. Car si une personne est vivante après sa mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, ne passera-t-elle pas l’éternité à errer (sur scène) sans comprendre? Ce sont à des questionnements de ce type que nous confrontent les personnages de cette pièce fascinante.
05 janvier 2013 à 10h09 par SZ -
Lignes 24-38 modifiées:
Résumé de la pièce
2003. Guerre en Irak.

Deux soldats américains montent la garde au zoo de Bagdad. Un tigre évoque le fait que la plupart des animaux du zoo ont retrouvé leur liberté dû aux bombardements qui ont détruit les cages, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne finissent tués par des soldats. Poussé par l’instinct et la faim, le tigre arrache la main de Tommy. Son coéquipier Ken tue le tigre. Le tigre meurt. Ken est hanté par le fantôme du tigre, qui sillonne les rues de Bagdad. À la recherche d’un abri, Ken se retrouve dans une mêlée en s’introduisant dans une maison. Il se réveille à l’hôpital. Ken meurt. De retour à Bagdad, Tommy visite Ken afin de savoir où se trouve le pistolet utilisé pour tué le tigre. Pistolet en or volé (en même temps qu’un siège de toilette en or) au palais d’Uday Hussein : sa vente lui rapporterait énormément d’argent. Pendant l’absence de Tommy, le pistolet est tombé dans les mains de Musa, un Iraquien, jardinier de Uday et traducteur des Américains. Uday hante Musa. La pièce se poursuit et les personnages sont hantés par les morts et la guerre qui sévit autour d’eux. Dans les rues de Bagdad, les personnages tentent de trouver un chemin vers la compréhension de leur existence et de leur mort.

L’interprète Robin Williams résume l’œuvre en disant qu’elle est à propos d’«un tigre philosophe qui hantent les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

en:
Résumé de la pièce
2003. Guerre d’Irak.

Tom et kev, deux soldats américains, montent la garde d’un tigre au zoo de Bagdad (la plupart des autres animaux du zoo ont retrouvé leur liberté dû aux bombardements ayant détruit leurs cages). Kev questionne Tom au sujet d’un pistolet (et d’un siège de toilette) plaqué or que Tom aurait remporté du palais d’Uday Hussein (fils de Sadaam). Le pistolet apparait. Poussé par la faim, le tigre arrache la main de Tom. Kev, pris de panique, tue le tigre (avec le dit pistolet) pour ensuite être hanté par son fantôme.

Plus tard, Tom rendra visite à Kev afin de savoir où se trouve ce pistolet en or dont la vente lui rapporterait énormément d’argent. Kev refuse de lui dire puis se suicide. Tom sera hanté par le fantôme de Kev. Quant au pistolet, il est tombé entre les mains d’un Iraquien, Musa, ancien jardinier d’Uday, qui servait d’interprête aux soldats Américains lors de leurs patrouilles. Musa est hanté par Uday. Tout au long de la pièce, les personnages vivants sont hantés par les morts pendant que la guerre sévit autour d’eux.

Robin Williams (qui aura interprêté le rôle du tigre lors d’une reprise) résume la pièce ainsi «un tigre philosophe hante les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

Lignes 34-36 modifiées:
Commentaire
L’œuvre de Rajiv Joseph est assez frappante : malgré la complexité que cela engendre, l’auteur réussit à faire se côtoyer le réel et le surréel. Il faut dire que dès la fin du premier acte plus de la moitié des personnages sont morts.

Élément intriguant dans cette œuvre : la mort n’est pas synonyme de paix. Au contraire, les personnages morts sont plus actifs que les vivants. C’est à se demander pourquoi ils hantent les gens et errent constamment dans les rues de Bagdad. En Occident, beaucoup de gens s’accrochent au confort que procure l’idée de la vie après la mort, et justement la pièce explore cette notion. Si une personne est vivante après la mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, passera-t-elle l’éternité à errer dans le monde sans comprendre? Ce sont des questionnements existentiels de ce type auxquels font face les personnages dans l’œuvre et qui fascinent le lecteur.

en:
Commentaire
L’œuvre de Rajiv Joseph est assez frappante : malgré la complexité que cela engendre, l’auteur réussit à faire se côtoyer le réel et le surréel. Il faut dire que dès la fin du premier acte (il y en a deux) plus de la moitié des personnages sont morts. Mais, ici, la mort n’a rien de définitif. Au contraire, les personnages morts sont encore plus actifs que les vivants. C’est à se demander si la pièce n’explore pas cette notion (pour beaucoup réconfortante) de la vie après la mort. Car si une personne est vivante après la mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, ne passera-t-elle pas l’éternité à errer sans comprendre? Ce sont des questionnements de ce type auxquels font face les personnages dans cette pièce fascinante.
06 décembre 2012 à 18h03 par Jonathan Riverin - Bengal Tiger at the Baghdad Zoo
06 décembre 2012 à 18h03 par Jonathan Riverin - Bengal Tiger at the Baghdad Zoo
Ligne 39 modifiée:

La pièce était finaliste pour le Prix Pulitzer en 2010.

en:

La pièce fut finaliste pour le prix Pulitzer en 2010.

22 novembre 2012 à 09h44 par Jonathan Riverin - Bengal Tiger at the Baghdad Zoo
Ligne 44 modifiée:

Élément intriguant dans cette œuvre : la mort n’est pas synonyme de paix. Au contraire, les personnages morts sont plus actifs que les vivants. C’est à se demander pourquoi ils hantent les gens et errent constamment dans les rues de Bagdad. En Occident, beaucoup de gens s’accrochent au confort que procure l’idée de la vie après la mort, et justement la pièce explore cette notion. Si une personne est vivante après la mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, passera-t-elle l’éternité à errer dans le monde sans comprendre? Ce sont des questionnements existentiels de ce type auxquels font face les personnages dans l’œuvre et qui fascinent en tant que lecteur.

en:

Élément intriguant dans cette œuvre : la mort n’est pas synonyme de paix. Au contraire, les personnages morts sont plus actifs que les vivants. C’est à se demander pourquoi ils hantent les gens et errent constamment dans les rues de Bagdad. En Occident, beaucoup de gens s’accrochent au confort que procure l’idée de la vie après la mort, et justement la pièce explore cette notion. Si une personne est vivante après la mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, passera-t-elle l’éternité à errer dans le monde sans comprendre? Ce sont des questionnements existentiels de ce type auxquels font face les personnages dans l’œuvre et qui fascinent le lecteur.

22 novembre 2012 à 09h40 par Jonathan Riverin -
22 novembre 2012 à 09h40 par Jonathan Riverin -
Lignes 18-24 modifiées:
Thèmes abordés

Mort Culpabilité Rédemption Guerre Existence

en:
Thèmes abordés
Mort, Culpabilité, Rédemption, Guerre, Existence
22 novembre 2012 à 09h39 par Jonathan Riverin -
Lignes 18-19 modifiées:
Thèmes abordés
Mort
en:
Thèmes abordés

Mort

22 novembre 2012 à 09h38 par Jonathan Riverin - Bengal Tiger at the Baghdad Zoo
Lignes 1-51 ajoutées:
Titre complet de la pièce
Bengal Tiger at the Baghdad Zoo

(:title Bengal Tiger at the Baghdad Zoo:)

Année de publication
2010
Nom complet de l’auteur
Rajiv Joseph
Nom complet du traducteur
Compagnie théâtrale
Center Theatre Group
Lieu de création
Kirk Douglas Theatre in Culver City, California
Année de création
2009
Genre dramatique
Comédie noire
Thèmes abordés
Mort

Culpabilité Rédemption Guerre Existence

Personnages féminins
4
Personnages masculins
6
Résumé de la pièce
2003. Guerre en Irak.

Deux soldats américains montent la garde au zoo de Bagdad. Un tigre évoque le fait que la plupart des animaux du zoo ont retrouvé leur liberté dû aux bombardements qui ont détruit les cages, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne finissent tués par des soldats. Poussé par l’instinct et la faim, le tigre arrache la main de Tommy. Son coéquipier Ken tue le tigre. Le tigre meurt. Ken est hanté par le fantôme du tigre, qui sillonne les rues de Bagdad. À la recherche d’un abri, Ken se retrouve dans une mêlée en s’introduisant dans une maison. Il se réveille à l’hôpital. Ken meurt. De retour à Bagdad, Tommy visite Ken afin de savoir où se trouve le pistolet utilisé pour tué le tigre. Pistolet en or volé (en même temps qu’un siège de toilette en or) au palais d’Uday Hussein : sa vente lui rapporterait énormément d’argent. Pendant l’absence de Tommy, le pistolet est tombé dans les mains de Musa, un Iraquien, jardinier de Uday et traducteur des Américains. Uday hante Musa. La pièce se poursuit et les personnages sont hantés par les morts et la guerre qui sévit autour d’eux. Dans les rues de Bagdad, les personnages tentent de trouver un chemin vers la compréhension de leur existence et de leur mort.

L’interprète Robin Williams résume l’œuvre en disant qu’elle est à propos d’«un tigre philosophe qui hantent les rues de Bagdad durant la guerre de 2003. Témoignant de l’absurdité de la guerre, il rencontre deux soldats américains et leur traducteur iraquien qui sont à la recherche d’amitié, de rédemption et d’un siège de toilette en or!»

La pièce était finaliste pour le Prix Pulitzer en 2010.

Commentaire
L’œuvre de Rajiv Joseph est assez frappante : malgré la complexité que cela engendre, l’auteur réussit à faire se côtoyer le réel et le surréel. Il faut dire que dès la fin du premier acte plus de la moitié des personnages sont morts.

Élément intriguant dans cette œuvre : la mort n’est pas synonyme de paix. Au contraire, les personnages morts sont plus actifs que les vivants. C’est à se demander pourquoi ils hantent les gens et errent constamment dans les rues de Bagdad. En Occident, beaucoup de gens s’accrochent au confort que procure l’idée de la vie après la mort, et justement la pièce explore cette notion. Si une personne est vivante après la mort, mais qu’elle ne sait que faire, où aller et quel sens donner à son existence, passera-t-elle l’éternité à errer dans le monde sans comprendre? Ce sont des questionnements existentiels de ce type auxquels font face les personnages dans l’œuvre et qui fascinent en tant que lecteur.

Étudiant
Jonathan Riverin?
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Page last modified on 05 janvier 2013 à 10h29