:Titre complet de la pièce:Pride's Crossing
(:title Pride's Crossing:)
:Année de publication:1998
:Nom complet de l'auteur:Tina Howe
:Nom complet du traducteur:
:Compagnie théâtrale:non spécifié
:Lieu de création:Old Globe Theatre (San Diego)
:Année de création:1997
:Genre dramatique:comédie
:Thèmes abordés:Mort, vieillesse, marriage, nage sportive, jeu, famille, héritage.
:Personnages féminins:10
:Personnages masculins:10
:Résumé de la pièce:Mabel veut organise un «croquet party» comme elle le faisait avant, à chaque année. C'est l'occasion pour elle de revoir plusieurs ami-e-s qu'elle n'a pas vu-e-s depuis longtemps, sa vieillesse et sa difficulté à marcher l'empêchant de pratiquer un grand nombre d'activité. C'est également pour elle une sorte de catalyseur, qui la fait retomber dans son enfance et sa jeunesse à travers certains souvenirs marquants: la première fois qu'elle a défié moralement sa mère, un conflit avec son mari alcoolique, son enfance qu'elle passait avec la cuisinière de la famille et sa fille, etc. Peu à peu, les souvenirs de la vieille dame commencent à s'entremêler avec la vie réelle, pour se terminer à la toute fin avec un souvenir qui nous laisse à la fois voir la mort et la création, la finitude et le commencement.
:Commentaire:Dans un style très statique (malgré les nombreux mouvements suggérés par les didascalies), Tina Howe met en scène la tendresse et la colère des vieilles personnes. Elle nous montre le (dernier?) désir d'une vieille femme, et nous montre sa vie, comme l'aurait fait une vieille photographie ou un portrait de famille peint en huile sur toile. Les langues se mélangent, prenant dans l'anglais utilisé par les grands poètes, celui utilisé par l'aristocratie début de siècle, et celui plus commun d'aujourd'hui, ainsi que du français. Les personnages aussi se mélangent, car on y retrouve des gens de toutes classes et de toutes époques confondues.
C'est donc à la fois au passé et au présent, dans une sorte de grande euphorie hallucinée de fin de vie, que l'auteure nous présente son personnage de Mabel Tidings-Bigelow.
Et si, à ce niveau, la pièce n'est pas sans intérêt, on peut lui reprocher son caractère statique, car le texte manque cruellement de rythme, et contient à la fin de chaque acte des scènes cruellement longues de jeu (charade à l'acte 1, croquet à l'acte 2) qui apportent globalement peu et auraient pu être resserrées.
On peut également reprocher le manque de prise de risque du texte, et le relatif confort inutile dans lequel il plonge le spectateur.
Ainsi, si la pièce n'est stylistiquement pas dénuée d'intérêt, le résultat final n'est pas aussi percutant qu'il aurait pu l'être.
:Étudiant:[[~William Durbau]]