« 00101 · Éditer le formulaire · 00103 »
(1988)
Présent. Paris.
René Gallimard, ancien diplomate, relate les évènements qui l’ont mené à être condamné à l’enfermement.
1960. Beijing.
Attaché à l’ambassade de France en Chine, Gallimard tombe en amour avec la chanteuse d’opéra chinois, Song Liling.
Traditionnellement, les rôles de femmes étaient joués par des hommes.
Gallimard et son «amante» vivent ensemble.
1970. Paris.
La vérité lui est révélée : Song est un homme.
Vu le statut diplomatique qu’il occupe, Gallimard est condamné pour trahison : sa «femme parfaite» était un espion.
Présent. Paris. Cellule de prison.
Gallimard ne trouve plus d’issue possible à son histoire d’amour.
Gallimard se fait harakiri.
Song le regarde.
La pièce fut récipiendaire du prix Tony en 1988.
L’œuvre de Hwang est basée sur une histoire vraie. Pendant une vingtaine d’années, le diplomate français Bernard Bouriscot a été en relation avec une chanteuse d’opéra chinois sans jamais se rendre compte qu’il s’agissait d’un espion, et surtout d’un homme : «I thought she was very modest [and that] it was a Chinese custom». À partir de ce récit, David Henry Hwang offre une impressionnante métaphore sur le thème des perceptions de la culture orientale par les Occidentaux.