Historique de CollectifHamlet.V2FragmentVI

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31 octobre 2008 à 19h12 par SZ -
Ligne 5 modifiée:

( Les personnages sont dans une petite rue renfoncée, sorte de cul-de-sac où les poubelles sont entreposées. Le vent souffle fort. Les bourrasques créerons de temps à autre des mini tourbillon. Marcellus monte la garde un peu plus loin, on entend le walkie-talkie qui est attaché à sa taille marmonner de temps à autre. Hamlet est accoté contre ces poubelles pleines, un peu plus loin, il griffone dans un carnet tout en relevant sa tête de temps à autre pour tenter d’apercevoir une apparition ou pour souffler sur ses mains engourdies. Horatio posté un peu plus près de nous, en avant scène semble ne pas être rassuré et trépigne dʼimpatience et de froid. Il semble aussi incommodé par l’odeur des poubelles )

en:

( Les personnages sont dans une petite rue renfoncée, sorte de cul-de-sac où les poubelles sont entreposées. Le vent souffle fort. Les bourrasques créerons de temps à autre des mini tourbillon. Marcellus monte la garde un peu plus loin, on entend le walkie-talkie qui est attaché à sa taille marmonner de temps à autre. Hamlet est accoté contre ces poubelles pleines, un peu plus loin, il griffone dans un carnet tout en relevant sa tête de temps à autre pour tenter d’apercevoir une apparition ou pour souffler sur ses mains engourdies. Horatio posté un peu plus près de nous, en avant scène semble ne pas être rassuré et trépigne dʼimpatience et de froid. Il semble aussi incommodé par l’odeur des poubelles )

31 octobre 2008 à 19h12 par SZ -
Lignes 3-5 modifiées:


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en:

Entrée Hamlet, Horatio, Marcellus.

( Les personnages sont dans une petite rue renfoncée, sorte de cul-de-sac où les poubelles sont entreposées. Le vent souffle fort. Les bourrasques créerons de temps à autre des mini tourbillon. Marcellus monte la garde un peu plus loin, on entend le walkie-talkie qui est attaché à sa taille marmonner de temps à autre. Hamlet est accoté contre ces poubelles pleines, un peu plus loin, il griffone dans un carnet tout en relevant sa tête de temps à autre pour tenter d’apercevoir une apparition ou pour souffler sur ses mains engourdies. Horatio posté un peu plus près de nous, en avant scène semble ne pas être rassuré et trépigne dʼimpatience et de froid. Il semble aussi incommodé par l’odeur des poubelles )

Ham. (Regarde Horatio qui se frotte les mains et tente de se réchauffer, puis se replonge dans son carnet en murmurant, à part, comme récitant le poème quʼil est en train de composer)

Tourne et retourne et tourbillonne Et se perd

(lève la tête, regarde au loin, puis regarde ses mains et souffle dessus et replonge dans son écriture)

Et me pique.

(lève la tête, regarde au loin et replonge dans son écriture. Il rature ce qu’il vient d’écrire)

Ma peau, Glacée, mes joues, Engourdies mon visage, Froid mon corps.

(lève la tête, regarde au loin et replonge dans son écriture et soupire)

Mort?

En moi, les piqûres d’un air malin.

Quʼil me prenne. Et quʼil mʼemporte. Ailleurs.

(même jeu)

Quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.

(rature à nouveau, souffle sur ses mains et regarde Horatio qui s’est déplacé légèrement vers jardin) Horatio,quelle heure est-il?

Hor. Près de minuit.

(Son d’explosion assourdissant, Horatio sursaute. Hamlet referme son carnet sèchement et le range dans sa poche)

Ham. (grave) Il est déjà minuit.

Hor. (surpris) Qu’est-ce que c’était?

Ham. (sarcastiquement , en se rapprochant d’Horatio en avant scène) Les triomphes de l’engagement.

Hor. (Silence. se rassoit près d’Hamlet. Hésitant. Commence à parler) Je com-

Ham. (le coupant, ne s’est pas rendu compte qu’Horatio avait tenté de parler) Oh, mais quʼils fêtent, quʼils fêtent. Qu’ils fêtent et quʼils boivent aussi, et qu’ils mangent surtout. Quʼils fêtent, qu’ils boivent et qu’ils mangent de tous, quʼils soient repus et qu’ils soient pleins à la fin. Quʼils nʼen puissent plus de sʼempiffrer, quʼils ne soient rassasiés que lorsque plus une chair ne survive à cette grande boufferie. Qu’ils s’amusent, et qu’ils baisent surtout, et jusqu’au petit matin, bordel!

(plus fort) Mangez braves gens, déglutissez bien et soyez heureux! Longue vie au Roi et à sa chère et tendre épouse ma mère !

(Plus bas) Crétins.

Brutale bourrasque de vent entraînant de la neige dans son sillon. Cette mini « tornade » prend une vague forme verticale. Tous deux se lèvent.

Hor. (Se cachant le visage, criant pour se faire entendre) Il vient!

Ham. ( se découvrant le visage, regardant vers la forme ) Anges et ministres de la g…

Nouvelle bourrasque, on ne voit plus rien mais on entend «Papa? Papa? Attends! Parle-moi» puis la bourrasque se dissipe peu à peu. Ne reste plus sur le plateau que Horatio et Marcellus qui est alors à côté de lui et les poubelles renversées par-dessus eux.

Hor. (sans prendre la peine de le regarder, étreint le corps qui est à côté de lui) Hamlet ? ça va?( il regarde celui qu’il prend pour Hamlet et découvre en même temps que le public que c’est Marcellus, le walkie-talkie toujours crachotant. De surprise et d’horreur il le repousse)… Vous!

Marc. (se dégageant) Moi, oui Monsieur Horatio, Moi!

(Hor. (criant) Hamlet! Hamlet! Nous devrions rentrer. Ou es-tu? On dit quʼils rendent fous.

Marc. (presque riant, et s’ôtant les détritus qu’il a sur lui) S’il savait… God Damn!

Hor. (répétant en s’éloignant) Hamlet, nous devrions rentrer. Nous devrions rentrer.

Marc. Quelque chose est pourri dans le royaume du Danemark.

Silence, Marcellus regarde Horatio sortir, une pause, puis à son walkie-talkie

Marc. Stand by Ghost scene. Ghost scene go! (Petite bourrasque de vent, grelottant souffle sur ses mains.) Quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark (sort à son tour se mettre à lʼabri en répétant plusieurs fois « pourri dans le royaume du Danemark »)

Entrée dʼHamlet et du fantôme qui a pris forme indéniablement humaine. On arrive même à distinguer les traits dʼune armure.

Ham. (se protégeant dʼune main de la tempête de neige, semblant mort de froid et de fatigue) F… Fantôme, arrête-toi !

Fant. Marke moi !

Ham. (hésitation)… T…tout ce que tu voudra.

Fant. Je suis ton père esprit, perdu pendant un certain temps. Pour marcher la nuit, et toute la journée Confin des flammes dans le feu, Jusquʼà la foule des crimes fait dans mon jour de la nature Sont purgés et brûlés immédiatement.

Ham. (décontenancé) Mon… pauvre père

Fant. (dʼune voix sifflante, presque perçante) Nay, pitié moi pas. Donne moi ton écoutante oreille, mais que je suis interdit Pour dire les secrets de ma prison maison Je voudrais une histoire dépliée, mot dont la plus légère aille jusque dans ton âme, gèle ton sang, Faire tes deux yeux comme des étoiles à partir de leurs domaines, Ton noué et combiné à une partie des serrures, Et chaque héritier de se tenir debout sur la fin Mais ce même blason ne doit pas être, à oreille de la chair et le sang Hamlet, jamais si tu as ton père aimer cher

Ham. Mon dieu…

Fant. Venge la couronne, et la plupart des surnaturels meurtre.

Ham. Meurtre?

Fant. Oui, le meurtre au plus haut degré, Comme le moins mauvais il est, Mais la plupart des mines fausses, sauvages, et surnaturelles.

Ham. Te…te venger? De qui? Ce vent me transperce le crâne. Sois plus clair…

Fant. Trouve toi apte, et tu faible ne dois pas Ensuite, la grasse herbe qui racine soi-même en aise Sur léthé : bref permet-moi dʼêtre. Cʼest dit, que dormir dans mon verger, Un serpent mʼa piqué, donc lʼensemble du peuple de Danemark Est avec un faux récit de ma mort grandement abusée : Mais tu sais noble jeunesse : celui qui pique Ton père au cœur, maintenant porte sa couronne.

29 octobre 2008 à 18h06 par SZ -
Lignes 1-7 ajoutées:
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