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On Golden Pond / La Maison du lac

(1979)

Ernest Thompson — traduction de Pol Quentin, Jean Piat et Dominique Piat

Compagnie inconnue : New York, off Broadway (1979)

Comédie

La famille, les relations intergénérationnelles, le vieillissement, la jeunesse, la mort, la difficulté de communiqué, l’enfance, la mémoire, l’amour.

personnages : F 2, M 4

Kate et Tom, deux octogénaires originaires de Boston, sont mariés depuis plusieurs années. C’est un couple profondément amoureux et complice. Depuis quarante-huit ans, tous les étés, ils retournent à leur maison près du lac. Alors que Tom, un peu malade, s’apprête à célébrer ces quatre-vingt-quatre ans, leur fille Claudia, qu’ils n’ont pas vue depuis très longtemps, leur annonce sa venue. Elle qui habite à Los Angeles se rend jusqu’au chalet familial avec son nouveau conjoint, Bill, et le fils de ce dernier, Billy. C’est la première fois que Kate et Tom rencontrent Bill avec qui ils s’entendent à merveille. Claudia leur fait part de ses projets de voyage en Europe avec Bill. Kate et Tom acceptent finalement de prendre soin de Billy le temps de leur voyage d’amoureux. Billy, adolescent grinçant entre tous, ne se réjouit pas à l’idée de passer trois semaines de vacances avec un couple de personnes âgées. Finalement, c’est le coup de foudre. Ils passent ensemble trois semaines extraordinaires. Tom lui apprend à pêcher, lui confie le bateau à moteur. À son retour, Claudia apprend son mariage avec Bill à ses parents. Avant de rentrer à Los Angeles avec Billy, elle prend le temps de parler franchement à son père de qui elle ne se sent pas très proche. La discussion apaise les blessures de Tom et de Claudia. La pièce se termine alors que Tom et Kate quitte le lac pour retrouver leur maison à Boston.

On Golden Pond présente un univers léger où se marie l’humour et le quotidien. Le couple au centre de l’œuvre est attachant et leurs dynamique amicale composée d’escarmouches et de ripostes est intéressante. Les thématiques sont abordées en surface. On sent que l’auteur veut dépeindre une situation, raconter une fable, sans chercher à critiquer ou à s’interroger les fondements de nos relations familiales .

La traduction très « franco-française » pose problèmes en ce sens où l’humour est difficilement déchiffrable et où, à cause de leur langage trop soutenu, les personnages perdent une certaine vraisemblance.

Rosalie Leblanc Houle?

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Page last modified on 06 janvier 2013 à 19h47