Historique de SomeAmericans.00094

Cacher les modifications mineures - Affichage du code

07 janvier 2013 à 00h31 par SZ -
Lignes 26-28 modifiées:
Commentaire
Il est pertinent de noter que Louis-Georges Girard a effectué une adaptation et non une traduction de l’œuvre américaine. Ainsi, le scénariste québécois a transposé l’action de la pièce de Simon au Québec. Par exemple, Olive habite en face du parc Lafontaine et elle organise, avec Florence et quatre de leurs amies, des soirées dédiées au jeu de société « Quelques arpents de pièges ». De plus, le texte de Girard est truffé de références à des figures québécoises telles Jean-Luc Mongrain, lecteur de nouvelles à TQS, Janette Bertrand, créatrice de la télésérie l’Amour avec un grand A et Youppi, mascotte des anciens Expos de Montréal. Or, au-delà des référents culturels distincts, des éléments de la version originale, notamment l’humour de Simon, subsistent dans l’adaptation.
en:
Commentaire
Il s’agit de l’adaptation au féminin d’un des plus grand succès de Simon, The Odd Couple (1965).

Il est pertinent de noter que Louis-Georges Girard a effectué une adaptation et non une traduction de l’œuvre américaine. Ainsi, le scénariste québécois a transposé l’action de la pièce de Simon au Québec. Par exemple, Olive habite en face du parc Lafontaine et elle organise, avec Florence et quatre de leurs amies, des soirées dédiées au jeu de société « Quelques arpents de pièges ». De plus, le texte de Girard est truffé de références à des figures québécoises telles Jean-Luc Mongrain, lecteur de nouvelles à TQS, Janette Bertrand, créatrice de la télésérie l’Amour avec un grand A et Youppi, mascotte des anciens Expos de Montréal. Or, au-delà des référents culturels distincts, des éléments de la version originale, notamment l’humour de Simon, subsistent dans l’adaptation.

07 janvier 2013 à 00h24 par SZ -
Ligne 18 modifiée:
Thèmes abordés
Dans la pièce, Neil Simon explore la notion du couple. D’abord, il est question de divorce, c’est-à-dire de « l’échec » du couple amoureux et de ce qu’il engendre, soit le retour au célibat. Florence, un des personnages qui est laissée par son mari, doit apprendre d’une part à accepter cette rupture, puis d’autre part à reprendre le cours de sa vie sans son époux. Par ailleurs, le texte met aussi en scène un couple d’amies confronté aux difficultés de la cohabitation. À ce propos, l’auteur aborde la quasi-impossibilité de vivre aux côtés d’un individu dont les valeurs et les habitudes de vie sont aux antipodes des siennes et ce, peu importe l’affection éprouvée à l’endroit de cette personne. Ainsi, l’œuvre repose sur deux axes thématiques opposés : l’amitié et la tendresse, la volonté d’entraide qui y sont associées ainsi que la haine qui se développe à l’égard de quelqu’un dont la présence et les manies se font de plus en plus envahissantes.
en:
Thèmes abordés
Dans la pièce, Neil Simon explore la notion du couple. D’abord, il est question de divorce, c’est-à-dire de « l’échec » du couple amoureux et de ce qu’il engendre, soit le retour au célibat. Florence, un des personnages qui est laissée par son mari, doit apprendre d’une part à accepter cette rupture, puis d’autre part à reprendre le cours de sa vie sans son époux. Par ailleurs, le texte met aussi en scène un couple d’amies confronté aux difficultés de la cohabitation. À ce propos, l’auteur aborde la quasi-impossibilité de vivre aux côtés d’un individu dont les valeurs et les habitudes de vie sont aux antipodes des siennes et ce, peu importe l’affection éprouvée à l’endroit de cette personne. Ainsi, l’œuvre repose sur deux axes thématiques opposés : l’amitié et la tendresse, la volonté d’entraide qui y sont associées ainsi que la haine qui se développe à l’égard de quelqu’un dont la présence et les manies se font de plus en plus envahissantes.
19 décembre 2012 à 19h17 par Neil Simon - Drôle de couple (au féminin)
Lignes 1-44 modifiées:
Titre complet de la pièce
Man from Nebraska

(:title Man from Nebraska:)

Année de publication
2006
Nom complet de l’auteur
Traccy Letts
Nom complet du traducteur
Compagnie théâtrale
Steppenwolf Theatre company
Lieu de création
Chicago, Illinois
Année de création
2003
Genre dramatique
Drame spirituelle
Thèmes abordés
La foi en dieu, La passation des valeurs religieuses, les liens du mariage, la famille, les quêtes initiatiques, les crises personnelles, la détresse et l’exploration de soi via le voyage.
Personnages féminins
5
Personnages masculins
4
Résumé de la pièce
Ken Carpenter est un vendeur d’assurance de 57 ans vivant au Nebraska, dans la petite ville rurale de Lincoln, avec sa femme Nancy. Ken est un fervent croyant, toutes les semaines il se fait un point d’honneur d’assister à la messe de l’église baptiste de sa petite ville et, ensuite, d’aller visiter sa mère malade au centre pour personnes âgées.

Tout bascule dans la vie de cet homme tranquille et enfoncé bien creux dans sa vie douillette et tranquille depuis des décennies, lorsqu’il s’éveille en sursaut une nuit et constate, entre les spasmes et les frissons, qu’il ne croit plus en Dieu.

Sa femme Nancy est désemparée, ce couple à la dérive est désarmé face à la perte de foi en dieu de Ken. Nancy conseille donc à son mari de discuter de cette révélation avec le révérend Todd. Ce dernier conseille à Ken de quitter Lincoln le temps d’un petit voyage en solitaire où il pourrait reconsidérer sa foi et sa façon de la vivre.

Ainsi, Ken part pour Londres, une ville qu’il avait brièvement visitée il y plus de 40 ans lorsqu’il a complété son service militaire. Il s’installe à l’hôtel Sheraton où il se lie d’amitié avec la barmaid Tamyra qui l’introduit à la consommation d’alcool, une chose dont il se tenait bien loin auparavant. Tamyra présentera Ken, à son colocataire et ami, Harry, un sculpteur professionnel. Ce duo anglais, constitué de Tamyra et Henry, fera brièvement découvrir les vices de l’ivresse, de la drogue et ainsi que les plaisirs de l’art, en donnant à Ken des cours de sculptures. D’une certaine façon, Ken affirme, qu’il se rapproche de dieu lorsqu’il module l’argile, qu’il en apprend plus sur lui-même.

Après six semaines d’absence, Ken reçoit un appel de sa fille Ashley qui l’informe que la mère de Ken, Cammie, est décédée. Ken revient au pays, juste à temps pour les funérailles, là-bas, il revoit sa femme Nancy et lui assure qu’il n’est pas revenu pour les obsèques, mais bien pour elle.

Ken retrouve sa foi. Il le croit. Il convainc Nancy de panser les blessures qu’il a infligées à leur mariage en quittant Lincoln pour Londres, en la quittant pour vivre autre chose de neuf, de fondamentalement différent.

L’homme du Nebraska est de retour.

Commentaire
Cette pièce en trois actes de Tracy Letts explore la thématique de la foi, particulièrement celle des origines de la foi en se questionnant sur le caractère héréditaire de celle-ci. Il évoque le fait qu’un croyant pratiquant activement sa foi le fait généralement par habitude, par passation des valeurs chrétiennes de génération en génération.
Étudiant
Julie-Michèle Morin?
en:
Titre complet de la pièce
Drôle de couple (au féminin)

(:title Drôle de couple (au féminin):)

Année de publication
1985 ; 1993 (traduction)
Nom complet de l’auteur
Neil Simon
Nom complet du traducteur
Louis-Georges Girard
Compagnie théâtrale
Gene Saks (metteur en scène)
Lieu de création
Broadhurst Theatre
Année de création
1985
Genre dramatique
Comédie
Thèmes abordés
Dans la pièce, Neil Simon explore la notion du couple. D’abord, il est question de divorce, c’est-à-dire de « l’échec » du couple amoureux et de ce qu’il engendre, soit le retour au célibat. Florence, un des personnages qui est laissée par son mari, doit apprendre d’une part à accepter cette rupture, puis d’autre part à reprendre le cours de sa vie sans son époux. Par ailleurs, le texte met aussi en scène un couple d’amies confronté aux difficultés de la cohabitation. À ce propos, l’auteur aborde la quasi-impossibilité de vivre aux côtés d’un individu dont les valeurs et les habitudes de vie sont aux antipodes des siennes et ce, peu importe l’affection éprouvée à l’endroit de cette personne. Ainsi, l’œuvre repose sur deux axes thématiques opposés : l’amitié et la tendresse, la volonté d’entraide qui y sont associées ainsi que la haine qui se développe à l’égard de quelqu’un dont la présence et les manies se font de plus en plus envahissantes.
Personnages féminins
6
Personnages masculins
2
Résumé de la pièce
Florence, femme obsessive et hypocondriaque qui a besoin d’exercer un contrôle constant sur ce qui l’entoure, est laissée par son amoureux Paulo avec lequel elle était mariée depuis 14 ans. Défaite, elle se rend chez Olive, son amie de longue date, qui lui propose d’emménager chez elle. Habitant seule dans un appartement en bordure du parc Lafontaine, Olive se dit que la présence de son amie évincera son sentiment de solitude et la rendra plus gaie. Or, Florence, pour se remettre de sa peine d’amour, entreprend non seulement de nettoyer et de refaire la décoration de l’appartement de son amie, mais elle change tout à fait le mode de vie de celle-ci, lui imposant un menu sophistiqué, un horaire précis et des habitudes strictes visant à entretenir une constante propreté dans l’appartement. L’hypocondrie de Florence met même un terme à une soirée romantique, initiée par Olive, des deux femmes en compagnie de leurs deux sublimes voisins de pallier espagnols. Exaspérée de la présence harassante de son amie, Olive en vient à la mettre à la porte, la suppliant de se trouver un autre logement. Cependant, malgré la frustration réciproque des colocataires, l’amitié triomphe. Olive, en retrouvant un espoir de tranquillité, pardonne à Florence tandis que celle-ci, qui s’apprête à emménager avec les deux Espagnols, reconnaît qu’Olive lui a fait prendre conscience de son besoin de contrôle démesuré.
Commentaire
Il est pertinent de noter que Louis-Georges Girard a effectué une adaptation et non une traduction de l’œuvre américaine. Ainsi, le scénariste québécois a transposé l’action de la pièce de Simon au Québec. Par exemple, Olive habite en face du parc Lafontaine et elle organise, avec Florence et quatre de leurs amies, des soirées dédiées au jeu de société « Quelques arpents de pièges ». De plus, le texte de Girard est truffé de références à des figures québécoises telles Jean-Luc Mongrain, lecteur de nouvelles à TQS, Janette Bertrand, créatrice de la télésérie l’Amour avec un grand A et Youppi, mascotte des anciens Expos de Montréal. Or, au-delà des référents culturels distincts, des éléments de la version originale, notamment l’humour de Simon, subsistent dans l’adaptation.

À ce propos, le comique de la pièce, assez peu subtil, repose sur le contraste des caractères d’Olive et de Florence. C’est donc principalement le choc créé par la cohabitation de ces deux personnages opposés qui déclenche – ou est supposé déclencher – le rire du lecteur ou du spectateur. À cet effet, cet humour grossier, jonglant avec les stéréotypes, les réactions démesurées et les personnages caricaturés, paraît entretenir certaines similitudes avec le burlesque des années 1920. Ce type de comédie, d’abord présenté sur les scènes américaines, a vite été repris par les artistes de la scène au Québec. À ce sujet, il serait intéressant de se demander si la résonance québécoise de l’humour de Neil Simon – dont l’adaptation de Louis-Georges Girard est la preuve – est susceptible de s’expliquer par sa similarité avec le burlesque.

Étudiant
Marie-Ève Lussier?
19 décembre 2012 à 19h15 par Julie-Michèle Morin - Man from Nebraska
Lignes 1-44 ajoutées:
Titre complet de la pièce
Man from Nebraska

(:title Man from Nebraska:)

Année de publication
2006
Nom complet de l’auteur
Traccy Letts
Nom complet du traducteur
Compagnie théâtrale
Steppenwolf Theatre company
Lieu de création
Chicago, Illinois
Année de création
2003
Genre dramatique
Drame spirituelle
Thèmes abordés
La foi en dieu, La passation des valeurs religieuses, les liens du mariage, la famille, les quêtes initiatiques, les crises personnelles, la détresse et l’exploration de soi via le voyage.
Personnages féminins
5
Personnages masculins
4
Résumé de la pièce
Ken Carpenter est un vendeur d’assurance de 57 ans vivant au Nebraska, dans la petite ville rurale de Lincoln, avec sa femme Nancy. Ken est un fervent croyant, toutes les semaines il se fait un point d’honneur d’assister à la messe de l’église baptiste de sa petite ville et, ensuite, d’aller visiter sa mère malade au centre pour personnes âgées.

Tout bascule dans la vie de cet homme tranquille et enfoncé bien creux dans sa vie douillette et tranquille depuis des décennies, lorsqu’il s’éveille en sursaut une nuit et constate, entre les spasmes et les frissons, qu’il ne croit plus en Dieu.

Sa femme Nancy est désemparée, ce couple à la dérive est désarmé face à la perte de foi en dieu de Ken. Nancy conseille donc à son mari de discuter de cette révélation avec le révérend Todd. Ce dernier conseille à Ken de quitter Lincoln le temps d’un petit voyage en solitaire où il pourrait reconsidérer sa foi et sa façon de la vivre.

Ainsi, Ken part pour Londres, une ville qu’il avait brièvement visitée il y plus de 40 ans lorsqu’il a complété son service militaire. Il s’installe à l’hôtel Sheraton où il se lie d’amitié avec la barmaid Tamyra qui l’introduit à la consommation d’alcool, une chose dont il se tenait bien loin auparavant. Tamyra présentera Ken, à son colocataire et ami, Harry, un sculpteur professionnel. Ce duo anglais, constitué de Tamyra et Henry, fera brièvement découvrir les vices de l’ivresse, de la drogue et ainsi que les plaisirs de l’art, en donnant à Ken des cours de sculptures. D’une certaine façon, Ken affirme, qu’il se rapproche de dieu lorsqu’il module l’argile, qu’il en apprend plus sur lui-même.

Après six semaines d’absence, Ken reçoit un appel de sa fille Ashley qui l’informe que la mère de Ken, Cammie, est décédée. Ken revient au pays, juste à temps pour les funérailles, là-bas, il revoit sa femme Nancy et lui assure qu’il n’est pas revenu pour les obsèques, mais bien pour elle.

Ken retrouve sa foi. Il le croit. Il convainc Nancy de panser les blessures qu’il a infligées à leur mariage en quittant Lincoln pour Londres, en la quittant pour vivre autre chose de neuf, de fondamentalement différent.

L’homme du Nebraska est de retour.

Commentaire
Cette pièce en trois actes de Tracy Letts explore la thématique de la foi, particulièrement celle des origines de la foi en se questionnant sur le caractère héréditaire de celle-ci. Il évoque le fait qu’un croyant pratiquant activement sa foi le fait généralement par habitude, par passation des valeurs chrétiennes de génération en génération.
Étudiant
Julie-Michèle Morin?
Éditer page - Historique - Imprimable - Changements récents - Aide - RechercheWiki
Page last modified on 07 janvier 2013 à 00h31