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Il est pertinent de noter que Louis-Georges Girard a effectué une adaptation et non une traduction de l’œuvre américaine. Ainsi, le scénariste québécois a transposé l’action de la pièce de Simon au Québec. Par exemple, Olive habite en face du parc Lafontaine et elle organise, avec Florence et quatre de leurs amies, des soirées dédiées au jeu de société « Quelques arpents de pièges ». De plus, le texte de Girard est truffé de références à des figures québécoises telles Jean-Luc Mongrain, lecteur de nouvelles à TQS, Janette Bertrand, créatrice de la télésérie l’Amour avec un grand A et Youppi, mascotte des anciens Expos de Montréal. Or, au-delà des référents culturels distincts, des éléments de la version originale, notamment l’humour de Simon, subsistent dans l’adaptation.
(:title Man from Nebraska:)
Tout bascule dans la vie de cet homme tranquille et enfoncé bien creux dans sa vie douillette et tranquille depuis des décennies, lorsqu’il s’éveille en sursaut une nuit et constate, entre les spasmes et les frissons, qu’il ne croit plus en Dieu.
Sa femme Nancy est désemparée, ce couple à la dérive est désarmé face à la perte de foi en dieu de Ken. Nancy conseille donc à son mari de discuter de cette révélation avec le révérend Todd. Ce dernier conseille à Ken de quitter Lincoln le temps d’un petit voyage en solitaire où il pourrait reconsidérer sa foi et sa façon de la vivre.
Ainsi, Ken part pour Londres, une ville qu’il avait brièvement visitée il y plus de 40 ans lorsqu’il a complété son service militaire. Il s’installe à l’hôtel Sheraton où il se lie d’amitié avec la barmaid Tamyra qui l’introduit à la consommation d’alcool, une chose dont il se tenait bien loin auparavant. Tamyra présentera Ken, à son colocataire et ami, Harry, un sculpteur professionnel. Ce duo anglais, constitué de Tamyra et Henry, fera brièvement découvrir les vices de l’ivresse, de la drogue et ainsi que les plaisirs de l’art, en donnant à Ken des cours de sculptures. D’une certaine façon, Ken affirme, qu’il se rapproche de dieu lorsqu’il module l’argile, qu’il en apprend plus sur lui-même.
Après six semaines d’absence, Ken reçoit un appel de sa fille Ashley qui l’informe que la mère de Ken, Cammie, est décédée. Ken revient au pays, juste à temps pour les funérailles, là-bas, il revoit sa femme Nancy et lui assure qu’il n’est pas revenu pour les obsèques, mais bien pour elle.
Ken retrouve sa foi. Il le croit. Il convainc Nancy de panser les blessures qu’il a infligées à leur mariage en quittant Lincoln pour Londres, en la quittant pour vivre autre chose de neuf, de fondamentalement différent.
L’homme du Nebraska est de retour.
(:title Drôle de couple (au féminin):)
À ce propos, le comique de la pièce, assez peu subtil, repose sur le contraste des caractères d’Olive et de Florence. C’est donc principalement le choc créé par la cohabitation de ces deux personnages opposés qui déclenche – ou est supposé déclencher – le rire du lecteur ou du spectateur. À cet effet, cet humour grossier, jonglant avec les stéréotypes, les réactions démesurées et les personnages caricaturés, paraît entretenir certaines similitudes avec le burlesque des années 1920. Ce type de comédie, d’abord présenté sur les scènes américaines, a vite été repris par les artistes de la scène au Québec. À ce sujet, il serait intéressant de se demander si la résonance québécoise de l’humour de Neil Simon – dont l’adaptation de Louis-Georges Girard est la preuve – est susceptible de s’expliquer par sa similarité avec le burlesque.
(:title Man from Nebraska:)
Tout bascule dans la vie de cet homme tranquille et enfoncé bien creux dans sa vie douillette et tranquille depuis des décennies, lorsqu’il s’éveille en sursaut une nuit et constate, entre les spasmes et les frissons, qu’il ne croit plus en Dieu.
Sa femme Nancy est désemparée, ce couple à la dérive est désarmé face à la perte de foi en dieu de Ken. Nancy conseille donc à son mari de discuter de cette révélation avec le révérend Todd. Ce dernier conseille à Ken de quitter Lincoln le temps d’un petit voyage en solitaire où il pourrait reconsidérer sa foi et sa façon de la vivre.
Ainsi, Ken part pour Londres, une ville qu’il avait brièvement visitée il y plus de 40 ans lorsqu’il a complété son service militaire. Il s’installe à l’hôtel Sheraton où il se lie d’amitié avec la barmaid Tamyra qui l’introduit à la consommation d’alcool, une chose dont il se tenait bien loin auparavant. Tamyra présentera Ken, à son colocataire et ami, Harry, un sculpteur professionnel. Ce duo anglais, constitué de Tamyra et Henry, fera brièvement découvrir les vices de l’ivresse, de la drogue et ainsi que les plaisirs de l’art, en donnant à Ken des cours de sculptures. D’une certaine façon, Ken affirme, qu’il se rapproche de dieu lorsqu’il module l’argile, qu’il en apprend plus sur lui-même.
Après six semaines d’absence, Ken reçoit un appel de sa fille Ashley qui l’informe que la mère de Ken, Cammie, est décédée. Ken revient au pays, juste à temps pour les funérailles, là-bas, il revoit sa femme Nancy et lui assure qu’il n’est pas revenu pour les obsèques, mais bien pour elle.
Ken retrouve sa foi. Il le croit. Il convainc Nancy de panser les blessures qu’il a infligées à leur mariage en quittant Lincoln pour Londres, en la quittant pour vivre autre chose de neuf, de fondamentalement différent.
L’homme du Nebraska est de retour.