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(1989)
La pièce réécrit l’histoire des Afro-Américains, comme s’il restait un seul homme noir sur terre. Il meurt plusieurs fois dans la pièce et le dialogue entourant sa mort revient en boucle durant la pièce. Il subit plusieurs et il revient toujours pour discuter avec sa femme, «Black Woman with Fried Drumstick». La pièce passe par une grande partie de l’histoire des Noirs, en passant, notamment par l’esclavagisme et l’écossage des pois. L’écriture de Suzan-Lori Parks rappele le jazz dans cette pièce.
N.B. Il y a onze personnages qui, sauf quatre, peuvent être joués par un homme ou une femme puisque leur nom sont, par exemple, «Lots of Grease and Lots of Pork» ou «Yes and Greens Black-Eyed Peas Cornbread». De plus, il n’est pas spécifié qu’il faille que ce soit un sexe ou l’autre qui le joue en particulier. Bien qu’on puisse comprendre parfois qu’il faut que ce soit joué par un homme, comme le personnage «And Bigger and Bigger and Bigger» qui fait référence au personnage de la nouvelle «Native Son» de Richard Wright. Les noms de ses personnages font références soit à des personnages historiques, à l’esclavages et à des stéréotypes.
La pièce est écrite de façon à imiter le patois des Afro-Américains, ce qui peut parfois porter à confusion, surtout lorsqu’un mot semble avoir plusieurs différentes utilisation. Bien que très courte, la pièce est très critique et relate les injustices qu’ont subit les Noirs aux États-Unis. Son humour est particulièrement cinglant. Comme la pièce est écrite en 1989, elle n’a pas tout à fait le même style qu’on lui connait aujourd’hui.