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(2008)
En traversant le mur médiatique, «Farraguth North» nous entraîne en marge de la politique américaine. Que se trame-t-il derrière les images contrôlées que nous envoient les médias ? Beau Willimon nous amènent à découvrir se qui se cache derrière cette parade, dans l’ombre du paraître. C’est ainsi que l’on suivra l’histoire de David, jeune et talentueux directeur des communications de la course à la présidence du Gourverneur Morris. Au moment au débute la pièce, David est au sommet de sa forme. Sa carrière a rapidement progressée depuis les dernières années. Il est le meilleur et ça, tout le monde le reconnaît. Pour la première fois, il se rapproche enfin des clés de la maison blanche ; son parti est en avance dans les sondages. Cette quête vers le saint-graal, vers le pouvoir absolu, celui de diriger un pays, rendra aveugle David qui se retrouvera traqué par un système barbare, sans pitié et qui ne donne pas de seconde chance. On assiste aux derniers jours de David dans la politique, à sa violente chute.
Dans «Farraguth North», on ne se retrouve pas très loin d’un théâtre politique qui se veut documentaire. L’histoire qu’a construit Willimon, est inspirée de la campagne primaire du démocrate Howard Dean en 2004. Même si la pièce se veut une fiction, le lecteur sait que ce qu’il lit tente de dénoncer quelque chose de réel, basé sur des faits. L’intrigue est bien ficelée, accessible malgré les références à la politique américaine. C’est d’ailleurs ce qui en fait sa plus grande force. La dégringolade de David est saisissante, Willimon bâtit un suspense solide.
Farraguth North est le nom d’une station de métro de Washington qui desserre un quartier où les activités politiques (lobbyiste, firmes d’avocats etc.) sont très présentes. Là où se trouve les locaux mères de la campagne à laquelle participe David. (Par contre, l’intrigue ne se passe pas à cet endroit, tout se passe dans l’état d’Iowa)